• Les 9,10 et 11 octobre 2011

    Après la nuit glacée du camping, c’est dans une ambiance surchauffée qu’on vient de passer la nuit. Juju a dormi comme un bébé mais c’est une nouvelle nuit difficile pour la famille Victor. Jp accuse le coup. Et c’est reparti pour un trajet un bus pour rejoindre El Calafate.

     

    Del Chalten a Santiago

     

    Le temps nuageux nous offre des points de vue magnifiques sur les paysages de Patagonie avec une luminosité si particulière.

     

    Del Chalten a Santiago

    Del Chalten a Santiago

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se régale les yeux mais on se sent déjà triste et nostalgique à l’idée de quitter ce coin du globe. Arrivés à El Calafate, sous un ciel radieux, on se dépêche de retourner à l’auberge de jeunesse, d’installer JP crevé pour qu’il se repose et on essaye de retourner voir le Périto Moréno. Vu le temps magnifique, on cherche, par tous les moyens, de s’y rendre à nouveau mais c’est mission impossible. Beaucoup trop cher pour nous : les locs de voitures ne font pas de tarif à la demi-journée, les taxis ne valent le coup que si on les partage avec d’autres et on ne trouve personne. On déploie toutes nos forces mais au bout de deux heures, il faut se rendre à l’évidence, on y arrivera pas. On se résout donc à garder notre argent pour Tahiti ou ailleurs et on rentre pique-niquer avec JP à l’hôtel. L’après-midi se passe à glander, à skypper, à youtuber et autres. Enfin, pour notre dernière soirée en Argentine ( sniff, on vraiment adoré ce pays), on décide de se payer une parilla mais « libre » cette fois. On se fait une orgie de biffe de chorizo et d’agneau. On se régale même un peu trop. On en ressort plein. JP décide de rentrer se coucher pendant que nos deux tourtereaux cherchent un moyen de dépenser leurs derniers pesos. On hésite entre le Casino ( oui, oui !!!) et une glace aux fruits del Calafate (un peu comme une myrtille). Très vite on choisit la sécurité et la découverte. On déguste une bonne glace mais sans dulce de leche !!! et on rejoint JP. Ce n’est qu’en s’endormant qu’on réalise la justesse de notre choix car on se souvient de la légende contée par le guide du tour au Périto Moréno: « Celui qui goûte aux fruits del Calafate reviendra un jour en Patagonie ». Et ça, c’est vraiment ce qu’on espère pouvoir réaliser un jour !

    Le lendemain, on prend encore un bus ( c’est presque devenu un réflexe !!!) et on traverse sans encombre la frontière.

     

    Del Chalten a Santiago

     

    On retourne à Puerto Natales et on est ravi de récupérer notre chambre au Yagan. On a l’impression de retourner chez nous. On se sent super bien ici. On passe l’aprem’ dans la chambre à finaliser le carnet d’Amérique du Sud et à mettre à jour le blog pendant que JP se repose. Le soir on se fait des pizzas à l’écolodge et on traine un peu , histoire de profiter encore quelques instants de notre chambre…

    On se lève à 8h, on déjeune et on quitte définitivement le Yagan. Puis, devinez quoi…. on prend à nouveau un bus pour aller à l’aéroport de Punta Arenas. La route est à nouveau sublime et on sent le slpeen nous envahir, quitter un si joli coin du globe… Heureusement que nous avons gouté aux fruits de Calafate… On pique-nique dans l’aéroport et on embarque pour notre bus-avion avec deux stop. On survole à nouveau les somptueux fjords patagons baignés de soleil. C’est splendide et on en prend plein les yeux à nouveau.

     

    Del Chalten a Santiago

    Del Chalten a Santiago

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive à Santiago à 21h, on saute dans un bus puis un metro, comme si l’on retournait à la maison par un chemin connu. On retrouve notre chambre à l’hôtel Forestal et nos affaires de plage restées là-bas. On refait nos sacs et on se couche, bien fatigués de cette journée de transport… Demain on quitte JP après ces 2 mois et demi ensemble et on va découvrir la ville de Valparaiso…. On a hâte de découvrir cette ville portuaire artistique !

     

    Del Chalten a Santiago

     

     


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  • Les 6,7 et 8 octobre 2011

    Un nouveau bus et un nouveau jour de pluie… On ne se déplace que sous la pluie pour pouvoir randonner au soleil... On espère que notre stratégie sera payante !!! On débarque d’abord à la maison d’informations touristiques. Là les gardes nous conseillent et nous apprennent que deux des chemins que nous voulions parcourir sont inaccessibles à cause de la boue ou de la neige. On va devoir revoir notre copie !!! Ils nous confirment une mauvaise météo pour aujourd’hui, du beau pour vendredi et du mitigé pour samedi et dimanche. On va même peut être enfin découvrir le vent patagon si célèbre. Il semblerait que notre boucle prévue ne soit pas possible et que l’on doive repasser par El Chalten. Dommage !!! Puis le bus nous lâche au terminal. On laisse JP avec les sacs et on part à la recherche d’un logement. Après 30 minutes d’actives recherches, sous la pluie, à sillonner El Chalten (charmant village qui, lui aussi, a un air de bout du monde), on retrouve JP. On délibère un peu. On a le choix entre un dortoir à nouveau pour rien du tout ou une cabanas (mini-appartement) plus chère. Vu qu’on va y squatter toute la journée, on finit par opter pour la cabanas avec une subvention de JP. On est ravi car l’appart est super cosy.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    On fait deux courses et on s’installe dans notre nid douillet d’où l’on peut voir le paysage brumeux et cotonneux. Soso passe l’après-midi à la cabanas à s’occuper du road book, bien au chaud pendant que JP et Juju organisent le trek des 3j à venir ( bouffe, duvets, popotte…). JP se met au fourneau et nous concocte un poulet au citron à la « purée de riz ». On se régale. On se couche de bonne heure pour être en forme pour les 3j de marche à venir.

    J1 : En ouvrant les rideaux : Oh surprise ! Un ciel bleu comme on en n’a pas vu depuis notre arrivée en Patagonie. Pas un nuage. Super excités, on se grouille de finir les sacs et dès 9h on attaque la rando.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le sentier est splendide et incroyablement bien aménagé. Au bout d’une petite heure de marche, on découvre enfin le sommet mythique. Le Fitz Roy est là, devant nous, dans un décor magnifique, se détachant sur un fond bleu intense. On multiplie les prises de vues : Le Fitz seul, avec nous, avec Pichu Pichu…

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    Puis on se rend à la laguna Capri pour pique-niquer devant ce spectacle merveilleux !!! On a du mal à en croire nos yeux.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    On reprend notre route pour notre campement de ce soir, toujours sur un sentier exceptionnel ( Laeti, tu aurais même peut-être adoré marcher ici entre bois flotté et galets) .

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Vers 15h, on arrive au camp. On monte la tente en 2-2 et on met la bouffe à l’abri des rongeurs dans un arbre. Pas bête hein, prévoyants !!!!

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    Puis on va admirer un autre glacier, le « Piedras Blancas ».

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

     De retour après deux heures de balade, oh surprise, oh effroi !!! Le sac de bouffe est éventré et il ne reste presque plus rien !!! Vous imaginez la tête de Juju, dépité !!! Il ne nous reste que quelques madeleines, des soupes lyophilisées, du café, un peu de pain et du pâté. Adieu saucisson, fromages, œufs, mayo et pains !!! Le repas de ce soir va être frugal !!! Ce sont des acrobates ces ratons !!! On va se reposer dans notre tente et là… on entend les voleurs !!! On sort précipitamment de la tente et on découvre que les voleurs ne sont pas des ratons mais des aigles !!! De sales bêtes qui essayent de bouffer nos poubelles maintenant !!!

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    On se fait chauffer les soupes, grise mine. Pendant le repas les voleurs reviennent sur les lieux du crime. Juju, de rage, se lance à leur poursuite et découvre une demi-flûte de pain, à peine picorée, dans un buisson. Le voilà sauvé !!!

     Comme tous les mauvais voleurs, les rapaces ont commis la fatale erreur de revenir sur les lieux du crime. Juju, courageux ou trop affamé, s’engloutit seul le pain. Pendant le repas, Juju fait part au reste de la troupe de l’idée qu’il cogite depuis cet après-midi. En effet, en discutant avec d’autres trekkeurs, il a appris que le chemin, soi-disant trop enneigé, était praticable. Et s’il en était de même pour le chemin boueux !!! Ainsi au lieu de trois jours, nos trois randonneurs n’auraient besoin que de deux jours. Pas la peine de repasser par El Chalten !!! Ainsi, en changeant le billet de bus, nos compères pourraient essayer de repasser voir le Perito Moreno depuis les passerelles et d’y glander le dimanche après-midi. Vu les arguments de Juju (moins de marche pour Soso et une nuit de moins en tente pour JP), la fine équipe décide d’essayer le chemin boueux. Juju arrive même à convaincre sa Soso de le laisser essayer l’ascension du chemin d’approche du Fitz Roy, soi-disant trop enneigé, de très bonne heure. C’est un peu sa revanche sur les Torres. JP est partant aussi. Une fois n’est pas coutume, les 3 randonneurs vont se coucher à 8H30.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    J2 : Bonne nuit pour Juju qui se réveille super motivé pour son ascension. Soso a eu très froid et n’a pas bien dormi. Elle reste dormir au camp. Juju va réveiller JP qui lui aussi a mal dormi à cause du froid et qui préfère rester au camp pour reposer ses genoux. La vue est splendide depuis le camp. Le Fitz Roy est tout rose et le ciel bien dégagé. Juju fait quelques photos puis se lance dans son ascension en solitaire.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    Le chemin est sportif mais « pas dangereux » car la neige est gelée et il suffit de marcher dans les traces des trekkeurs précédents. Une fois là-haut, la couleur matinale a disparu mais la vue est très belle quand même. Juju a l’impression d’être seul au monde face à ce légendaire pic rocheux.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    Puis il redescend, réveille les autres et on déjeune tous ensemble. Une fois le camp plié, on se dirige vers le fameux chemin boueux. Que nenni !!! La balade vers le Cerro Torre est tout à fait praticable. On a bien fait de désobéir aux gardes et de passer par les lacs Madre y Hija.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

     On arrive pour le repas de midi au pied du Cerro Torre et là c’est la claque !!! On ne savait pas à quoi s’attendre car ce Cerro est beaucoup moins connu et on n’avait donc pas d’images d’Epinal en tête. Le panorama est somptueux et résume à lui seul notre aventure en Patagonie.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    Tout est là : des icebergs, une laguna, un glacier, un cerro et le soleil. Le top !!! On est conquis. On y reste un moment et on reprend le chemin de retour. Soso peine un peu mais avec sa mule de Juju et des compositions de chansons d’anniversaire pour les potes, la balade se passe dans la bonne humeur.

    Le dernier point de vu sur ce massif est scotchant et c’est à regret qu’on lui tourne le dos pour rejoindre El CHalten.

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     

    Reste à résoudre le problème du changement de bus. En moins d’une heure, Juju a tout arrangé. Les duvets et la popote sont rendus, les passeports récupérés, le bus changé et la chambre d’hôtel négociée à très, très bon prix. Le top ! Tout le monde est crevé après ces 7h de marche mais bien content de l’avoir fait. JP nous gratifie même d’un poulet aux champignons. On va se coucher avec l’espoir de profiter du Perito Moreno sous le soleil… Mektoub…

     

    El Chaltèn ou le Fitz Roy et le Cerro Torre : Torriblement beau !!!

     


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  • Les 4 et 5 octobre 2011

    Un nouveau p’tit déj copieux au Yagan et on part en bus pour l’Argentine. Passage de frontière sans problème. On arrive à El Calafate, ville mythique du départ pour le glacier Perito Moreno. Dès notre arrivée, on se fait une nouvelle fois accoster par des rabatteurs. On se décide pour une auberge de jeunesse en dortoir pour trois fois rien.

     

    Un glaçon dans la plaine

     

    On pose les sacs et on se lance à la découverte de cette ville qui ne vit que pour le tourisme. On opte pour un resto sympathique où l’on découvre le concept de bouffe « libre ». On hallucine : pour 5 euros c’est pizzas à volonté !!! Juju, fidèle à son estomac, choisit la « pizza libre ».Une orgie !!!

     L’après-midi, on organise notre tour au Perito Moreno. Après de longues hésitations, on se décide pour le « mini trekking » sur le glacier. JP, en grand prince, nous paye la moitié de nos excursions. Merci !!! On se repose à l’hôtel en attendant le grand jour et on y dîne.

    Le lendemain, départ à 8h en bus pour le jour J, tant attendu. On se rend directement aux passerelles où le tour nous laisse deux petites heures pour profiter de ce spectacle inouï. C’est trop peu mais on prend plein les yeux et les oreilles. Ce glacier impressionnant est bel et bien vivant. Il avance de deux mètres par jour !!! Il mesure 2km de long et environ 50 m de haut (l’équivalent d’un building de 20 étages tout de même).

     

    Un glaçon dans la plaine

    Un glaçon dans la plaine

     

     

     

     

     

     

     

    On pique-nique devant ce monstre craquant qui nous gratifie même, juste avant notre départ, d’une chute monumentale d’un bout de paroi. Epoustouflant !!!

     

    Un glaçon dans la plaine

    Puis on embarque pour 20 min de traversée afin de rejoindre l’autre côté du glacier. On se rapproche « dangereusement » de ce colosse aux pieds glacés. C’est l’heure pour nous de chausser des crampons pour la première fois de notre vie.

    Un glaçon dans la plaine

    Soso, en grande sportive, n’est pas très rassurée !!! On se promène une bonne heure et demie sur le dos glacé du Perito en découvrant des couleurs bleues indescriptibles.

     

    Un glaçon dans la plaine

    Juju et JP se régalent de cette aventure alors que Soso n’est toujours pas rassurée.

     

    Un glaçon dans la plaine

    Un glaçon dans la plaine

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le guide nous fait une bonne initiation sur les glaciers et, comble du luxe, nous offre un whisky on the rock ( avec de la glace de 500 ans d’âge minimum) in situ.

     

    Un glaçon dans la plaine

     On rentre sur la terre ferme pour rembarquer aussi sec !!! Soso se sent d’un coup plus vaillante et réalise l’étendue de son exploit !! Puis on reprend le bus, direction El Calafate. On ne cesse de se remémorer ces images hallucinantes et ces sensations fortes.

    Un glaçon dans la plaine

    Pour fêter l’évènement, on retourne à la pizza libre et JP se sent même l’audace de suivre son goinfre de gendre dans cette nouvelle aventure. On rentre à l’hôtel pour dormir car demain vamos al célébrissime Fitz Roy !!!


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  • Les 28, 29,30 septembre et les 1, 2 et 3 octobre 2011

    Ce matin c’est le grand départ pour la mystérieuse Patagonie et sa météo changeante, une partie du voyage un peu sportive et aventureuse et du coup un peu anxiogène pour la pauv’ Soso…

     Lever si matinal que l’on déjeune à l’arrache sur un bout de bar car on est hors des horaires conventionnels pour le petit déj’ de l’hôtel. Puis métro et bus pour l’aéroport de Santiago pour la première fois ( y’en aura d’autres…). On découvre un concept lowcost de déplacement : l’avion-bus. En effet on va faire trois décollages et du coup 3 atterrissages ( heureusement !!!) car on a deux escales. Ainsi on  va déposer et charger des gens deux fois pendant le voyage jusqu’à Punta Arenas. Du jamais vu !!! On mange du coup aussi trois fois !!! Les nuages sont de la partie et nous bouchent la vue sur les fjords chiliens . On a bien respecté le conseil d’Alex en s’installant à droite dans l’appareil mais cela semble inutile aujourd’hui. Heureusement, 30 min avant le 3ème atterrissage, une petite fenêtre s’ouvre entre les nuages et on voit un paysage inouï entre terre, mer et ciel…

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    Arrivés à Punta Arenas, on se sait au bout du monde, au détroit de Magellan. Emotion… mais la ville n’a rien de charmant et on reprend un bus ( un vrai, pas un avion bus-avion) pour notre dernière étape de la journée : Puerto Natales. On découvre, à travers les vitres embuées, nos premiers nandous et paysages patagons infinis. On sent qu’on va adorer ce bout de monde. Dès notre arrivée on sympathise avec John, un jeune local, mais on ne choisit pas son hôtel qui ouvre le jour même. On préfère élire domicile à l’écolodge Yagan sur les conseils toujours très avisés d’Alex et Julie. On obtient même un très bon prix grâce à l’évocation de leurs prénoms ( même trois ans après, incroyable !!!).. On adore la chambre matrimoniale et l’atmosphère de l’endroit.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    JP, ne se sentant pas bien après ses trois décollages consécutifs, préfère rester à l’hôtel .On file manger un petit bout avant la grande journée d’organisation qui nous attend pour le célèbre parc Torres del Paine : l’aventure, la vraie !!!

    J1 : Comme prévu, il pleut. On mange un maxi p’tit déj à l’hôtel et on s’organise pour ce fameux trek. Normalement le W- c’est le nom de ce trek- se fait en 5 jours. Le problème, c’est que la météo annonce du beau temps pour les 3 premiers jours uniquement et que l’on risque de ne pas pouvoir voir les Torres, le clou du spectacle, sur la fin du trek. Après une bonne heure de tergiversations diverses, on a notre plan d’action, un compromis pour tous. Pas trop de rando pour Soso mais un peu quand même, avec deux bivouacs prévus pour Juju. Tout le monde semble d’accord. On va faire deux fois le parc : une fois en voiture pour avoir le maximum de points de vue de cartes postales pour Soso et une fois en trek pour les garçons, afin de se rapprocher le plus possible des Torres . Juju arrive même à négocier la voiture pour la prendre dès le début d’aprem’. On part donc dès aujourd’hui pour camper dans le parc, à la Laguna Azul, en espérant que le temps se dégage en fin de journée, vu que demain, il doit faire beau. On récupère les affaires, on achète des provisions et nous voilà déjà en route pour le parc national. Notre pari est réussi car le temps se dégage et on roule 2h sur une route incroyable.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    On ne compte pas les pauses photos. Mais , premier hic : la voiture ne démarre pas à tous les coups ! Il faut parfois la pousser … Cependant la vue des guanacos, nandous et autres oies sauvages nous font vite oublier cet effort.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    Et, cerise sur le gâteau, en arrivant au camping, on admire un fantastique coucher de soleil sur les Torres. C’est bon, on est déjà rassuré : on les aura vues !!!

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    Hélas, deuxième hic : on se fait dégager de notre emplacement par un garde du parc. On démonte et remonte la tente 200m plus loin. On finit le repas de nuit et on file se coucher sous la tente par 5°. C’est l’occas de mettre à l’épreuve nos duvets…

    J2 : Epreuve échouée pour nos duvets : on s’est caillé toute la nuit !!! On a vraiment mal dormi mais on est récompensé par la vue sublime sur le lac et les Torres.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    On lève le camp vers 10h et on part en voiture pour traverser le parc. La vue n’est pas très dégagée mais assez pour nous couper le souffle.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    On continue de pousser la voiture de temps en temps. Ça se corse quand on découvre, qu’en plus, on a crevé !!!(la première fois de notre vie et avec des pneus clous, s’il vous plait ; ceci explique peut être cela !!!). La roue n’étant pas trop à plat on décide de poursuivre jusqu’au glacier Grey et de contacter de là-bas l’agence pour leur dire qu’on ne sera pas à l’heure pour rendre la voiture. En chemin on aperçoit nos premiers icebergs bleus.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    On a trop hâte d’aller à leur rencontre, mais avant, Juju prévient par cibi le mec de l’agence depuis le sublime hôtel « Lago Grey » pendant que JP et Soso changent la roue. Missions accomplies : on a donc le temps de partir à la découverte du glacier Grey ! Pour fêter ça on commence par boire un bon café à l’hôtel avec une vue splendide sur le glacier. On finit l’après-midi à photographier des blocs de glace bleue sous toutes les coutures ( si on peut dire).

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    On est ravi de cette première rencontre avec les icebergs et les glaciers, si bien que dans l’excitation Juju en oublie ses lunettes. Première perte importante du voyage pour Juju. Le retour interminable sur des km de piste se fait de nuit, sous la pluie. JP roupille, Soso somnole et Juju conduit tant bien que mal. On arrive crevés à Puerto Natales vers 22h30 à cause de cette courte nuit et de cette longue journée. Soso et JP se font déposer en voiture à l’hôtel de John et Audrey « le Melting pot » car le Yagan était plein cette nuit pendant que Juju achète les billets de bus pour le parc et loue deux duvets. A l’hôtel c’est préparation des sacs pour le trek, douches, soupes et discussion avec John ( guide chilien ) et Germain (guide français). On prend les dernières infos pour la rando, discutons encore avec Audrey et allons nous coucher épuisés vers 2H du mat. La nuit va être courte et un peu froide !!!

    J3 : On a du mal à se lever ce matin, la chambre est gelée, mais après un bon café on part bon pied bon œil en bus pour aller faire un p’tit bout du W et se frotter de plus près au Torres en espérant que la météo soit avec nous. On arrive au départ du trek vers 10h sous un fin crachin. Les Torres se laissent apercevoir à travers de fins nuages. Motivés et équipés de nos vêtements de pluie on se lance.. .Au bout de 10 min, il ne pleut plus et on crève de chaud. On s’arrête pour se changer et on redémarre.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    Oups, les lunettes de Soso profitent de l’occas’ pour se suicider et rejoindre celle de Juju. En moins de 24h on aura réussi à perdre nos deux paires de lunettes, un exploit.

    L’ascension est gadoueuse et un peu raide pour Soso et JP. Pique-nique sur des tables d’un refuge fermé (l’hiver touche à peine à sa fin et la saison n’a pas débuté mais c’est cool car il n’y a personne dans le parc) et on repart vers le camping Las Torres pour y passer la nuit. On aura marché 4h pour atteindre le camping. On se dépêche de monter le campement. On est les seuls fous à camper dans la neige alors que les autres touristes dorment en refuge dans la vallée… Mais c’est le prix à payer pour voir les Torres au coucher et au lever de soleil. Les tentes montées, Soso se repose pendant que JP et Juju se tentent une première ascension pour voir les Torres de près. Ils ne sont pas déçus du voyage malgré la neige omniprésente, qui recouvre même le lac. Juju est ébahi de ce spectacle autant visuel qu’auditif.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    Le glacier et la morène sont bien vivants. Juju y squatte une petite heure ( un pur moment de contemplation) avant de rejoindre le campement. On y dîne et on se couche avec des bons duvets en rêvant au Torres au petit matin demain…

     

    J4 : CATASTROPHE !!! JP ne nous a pas réveillés. Pourtant le ciel est complètement dégagé, ce qui est rare…et le soleil est déjà bien haut dans le ciel. On s’habille et on grimpe le plus vite possible pour admirer les Torres même sans leur légendaire couleur rose matinale !!! Malheureusement, ce sont les nuages qui ont gagné la course.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    La vue est bien bouchée et les efforts maigrement récompensés…On petit-déjeune quand même là-haut et on redescend au campement le plus vite possible car on a peur de rater le dernier bus de 14h pour Puerto Natales. On lève le camp à toute vitesse et on marche d’un bon pas, le cœur lourd d’avoir touché de si près et loupé la chance d’admirer un lever de soleil exceptionnel sur les Torres. Très vite on se rend compte que la descente est beaucoup plus rapide que la montée.

     

    Les Torres del Paine en valent  vraiment la peine !!!

     

    On est à l’heure pour le bus et on rentre vers Natales. Vu la météo des jours à venir, on décide de rester au Yagan demain pour se reposer et profiter de cette ville où l’on se sent si bien. En arrivant au Yagan, on apprend qu’il y a eu un problème de réservation pour notre chambre qu’on adore. On en rêvait aussi, mais moins que les Torres !!! Tant pis. On a quand même la possibilité de privatiser un dortoir pour tous les trois. C’est un moindre mal.

    J4 : Glande, glande et re glande. On est trop content de récupérer notre chambre !!! On en profite un max !!! On skype, on avance le carnet de bord et le blog. On en profite aussi pour s’acheter de nouvelles lunettes. Journée de repos bien méritée. Demain on quitte à nouveau le Chili et on retourne en Argentine pour découvrir deux symboles de la Patagonie : Le Perito Moreno et le Fitz Roy !!! Vamos Muchachos !

     


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    Les 23,24 et 25 septembre 2011

     

     

    Une nuit de plus aux places panoramiques et en cama por favor !!! Toujours aussi confortable ! Pendant que Juju et JP roupillent, Soso se laisse attendrir par un film sur l’héroïque Akita Inu japonais Hashi ayant attendu en vain le retour son maître pendant 9 années consécutives devant la même gare de trains...de chaudes larmes… Au petit matin, on découvre à nouveau les Andes, mais cette fois, version Alpes suisses.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    C’est assez étrange de passer, d’un coup, des baleines aux sommets enneigés à la « sauce tyrole ». En effet, comme prévu, on évolue au milieu de chalets en bois et de lacs somptueux. On se sent encore un peu plus en Europe ici !!! Dès notre arrivée à Bariloche, on se fait accoster par deux jeun’s sympas. On prend l’adresse de leur hôtel « Punta del Sur », Juju récupère plein de docs touristiques au terminal de bus et on se rend au « centro civico ».

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    On se retrouve en plein cœur d’une station de ski. Ici c’est combin’ et après-ski. A l’hôtel, on nous propose un p’tit appart pour trois pour une bouchée de pain. On saute sur l’occas’ ! On ne pensait pas réintégrer un appart’ aussi vite. On est trop content, la chance a l’air de nous rattraper ! La météo n’est pas idéale mais il ne pleut pas. On mange dans un fast-food local casher muy simpatico et on décide de prendre de la hauteur en gravissant le Cerro Campanario, sans utiliser le remonte-pente, ce qui aurait été une grande première pour Soso la skieuse de fond ! Mais vaillante et dissuadée par le prix élevée du télésiège, elle grimpe au sommet du cerro courageusement. Sur le chemin, on découvre malheureusement les stigmates de la catastrophe écolo causée par le volcan chilien Puyehue. Le sol est recouvert de plusieurs centimètres de sable-cendre gris. C’est très impressionnant. On se croirait presque à la plage. De là-haut, malgré les nuages de cendres toujours en suspension, la vue est saisissante.

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    On dirait la côte dalmate en plein milieu des Alpes !!! On se fait la descente tranquillou et rentre à l’appart. JP et Soso filent aux courses pendant que Juju se prend un bon bain… Puis dîner à l’appart et gros dodo !

     

    Le lendemain, réveil en trombe à 9h45 !!! JP ne s’est pas réveillé et on est un peu à la bourre pour le p’tit déj à l’hôtel avant 10h !!! Le temps n’est toujours pas formidable et comme le soleil est annoncé pour le lendemain, on programme de louer à nouveau une voiture pour faire la mythique route des 7 lacs ! On se repose à l’appart, on y mange et on y sieste. En milieu d’après-midi, Soso et Juju font quelques speeds, CASDEN oblige- et oui, on bataille encore et ce depuis juillet pour baisser nos mensualités !!!!- , et puis Juju part à l’ascension du Cerro Otto en laissant Soso et JP se reposer à l’apart’. Il se fait une bonne balade de 3h rapide et découvre un autre point de vue splendide sur le Parc Nahuel Huapi et Bariloche, toujours au travers des nuages de cendres.

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

     

     

     

     

     

     

    Repas à l’appart et au lit !

     

    Enfin le temps est dégagé ce matin. On récupère la caisse à 8h et on se rend d’abord au Cerro Otto en auto pour que Soso et JP profitent de ce mirador. On rencontre par hasard un gars très sympa qui nous fait visiter son refuge dont il est très fier. Et pour cause, c’est en fait la première station de ski construite par le pionnier-aventurier allemand Otto Meiling… dans son jus, authentique !

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    Puis on se dirige vers Villa Angostura et sa route des 7 lacs jusqu’à San Martin de los Andes. Et là c’est le choc !!! Ce ne sont plus quelques centimètres de cendres qui recouvrent le sol mais des dizaines de centimètres !!! Le paysage est dévasté. On prend réellement la mesure de cette catastrophe. Malgré les gros efforts de nettoyage, la cendre est partout. On évolue dans un paysage splendide et chaotique à la fois.

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    Cela ne nous empêche pas de nous en mettre plein les yeux car le soleil arrive à percer à travers les nuages. Les lacs ont des couleurs incroyables et on avance très lentement sur cette route à cause des pauses photos incessantes. On adore !!! Les lacs s’enchaînent et le temps finit même par se dégager.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    A quelques dizaines de kilomètres de San Martin de los Andes on est obligé de bifurquer pour rentrer sur Bariloche car on va être en retard pour rendre la voiture. C’est parti pour 70 kms de piste (encore et toujours, Juju commence à maîtriser !!!) à travers des concrétions rocheuses féériques. On a quitté les lacs et on a l’impression d’être retourné dans le NOA !!!Notre cerveau a du mal à suivre. Y’a 3j, on était avec les baleines au bord de l ‘océan puis on est passé par les Alpes et maintenant retour à Salta… Y’a comme un bug dans notre boîte crânienne. Le paysage rocailleux et déchiqueté du NOA prend ici des allures à nouveau apocalyptique à cause de la cendre.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    Si un réalisateur veut tourner un film sur la fin hypothétique du monde en 2012, il a ici son décor idéal. Il suffit d’y lâcher Tom Hanks seul et de faire tourner la caméra. Soso est triste pour tous ces pauvres animaux qui ont dû disparaître à cause de cette catastrophe. On est partagé entre admiration et désolation… Puis on retrouve l’asphalte et bientôt les sommets enneigés et les lacs turquoise… Tout juste incroyable.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    On rend la voiture et dîne à l’appart’. On essaye de se coucher de bonne heure car demain on traverse à nouveau une frontière ; on retourne au chili, plus précisement à Santiago ( pour une occas’ très spéciale…), via Osorno. Ce seront nos dernières 24h de bus et donc notre dernière nuit dans un bus en Amérique du Sud. On en est presque triste si bien qu’on fait une insomnie… La dure loi incompréhensible du sommeil !!!

     


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