• Yangon, un mois plus tard...

     

    Les 20, 21 et 22 mars 1373

    J1 : Une journée de transport sans grand intérêt mais efficace au programme du jour: bus climatisé Bagan-Yangon en 8h00 seulement.

    P’tit déj et free pick up à l’hôtel après avoir refait nos sacs. On est parti pour une journée de bus mais cette fois-ci on a choisi un bus ultra confort –dans les critères birmans- avec clim et même bouteilles d’eau et serviettes pour se laver les mains… Incroyable.

    Au bout d’une heure et demie de route arrêt-repas express’. A 10h 30, on n’a pas très faim mais on mange quand même un curry à la birmane car on craint de ne pas avoir d’autre stop pour le faire plus tard! Heureusement qu’on s’est mis quelque chose sous la dent car effectivement, aucune autre pause n’est prévue. Il faut que Juju réclame un arrêt vers 15h pour que Soso puisse aller au petit coin dans la brousse après 2 bonne heures de retenue.Le reste du car en profite d’ailleurs aussi.

    Pendant ces 8h de bus, on se cogne les clips à l’eau de rose et un film d’amour typique birman, mettant en scène un vendeur de bétel et une vendeuse de rue, volume à fond, comme ça se fait ici.  Pour changer, dans ces sitcoms,  ça crie tout le temps, ça se tape dessus au grand bonheur des spectateurs qui s’esclaffent de rire. Ca a des airs de Benny Hill !!!

    On trie aussi les photos de Bagan car le nombre de prises de vues est assez démesuré !!!

    On arrive, comme prévu, vers 17h à la bus station de Yangon et on en chaîne par un taxi qui nous emmène directement à l’Océan Pearl Inn repéré il y a 3 semaines de ça alors qu’il était complet. Cette fois-ci, c’est bon pour nous. Ca reste cher pour le standing mais c’est propre, moins glauque et il y a même l’eau chaude ! On s’installe dans notre confortable chambre et on ressort dîner malaysien et thaï. On se fait même un gâteau au chocolat et un iced cappuccino à la birmane dans une boulangerie locale pour finir le repas.

     

     

    Yangon, un mois plus tard...

     

    Puis on entre dans notre petite chambre pour finir le tri de photos et avancer le blog. Demain c’est déjà notre dernier jour au Myanmar. Ces  4 semaines se seront passées sans que l’on ne s’en rende compte…

    J2 : Au petit déj’, on rencontre deux allemands fraîchement débarqués. On se revoit y’a 4 semaines, un peu désorientés ... On se décide à leur filer quelques tuyaux pour les aider, d’autant qu’ils n’ont  que 18 jours.  Après une heure d’impro « agence de voyage » on remonte dans la chambre  jusqu’à midi pour se remettre un peu à jour avant le départ pour Bangkok.

    On va ensuite s’installer dans un cyber et on essaye de publier quelques articles pour prendre de l’avance et et se libérer un peu de temps sur Bangkok qu’on n’a pas fini de visiter.

    En effet, la situation politique s’est détendue ; on a bien pu le mesurer pendant notre séjour birman. On aurait presque pu publier les articles régulièrement mais les accès internet étaient rares et ultra lents, on compte donc sur le débit de la capitale. On arrive confiants au cyber pensant avancer la publication pour ne pas passer notre temps devant un ordi à Bangkok. Et bien non, pari perdu !! Le débit vraiment trop lent nous fait trop ramer. On essaie de négocier pour connecter notre pc en wifi… impossible. Finalement, après deux heures et deux articles publiés, on abandonne.

    On décide d’aller poser nos sacs à l’hôtel Everest, bien cracra mais plus économique.

    En chemin on assiste à un défilé de partisans d’ Aung San Suu Kyi  qui nous fait monter les larmes. Ce peuple, si gentil, opprimé par la junte militaire depuis si longtemps, est tellement rempli d’espoir ! On craint le pire pour eux, l’histoire ayant une fâcheuse tendance à se répéter… On espère que ces élections de sont pas un leurre lancé par le gouvernement pour leur remettre un bon coup de bâton derrière la tête…

    On arrive dégoulinants à l’Everest où l’on pose notre fatras pour aller déjeuner. On se pose au resto chinois climatisé juste en bas. On tente leur free connexion mais impossible de publier davantage. On engloutit nos deux plats glutamatés et on prend un taxi en direction du grand parc qui jouxte la Shewdagon paya .

     

    Yangon, un mois plus tard...

     

    Hélas, l’entrée est chère et on ne doit pas traîner car il est déjà 17h00. On abandonne le parc et on reprend le chemin des marchands du temple de la SHWEDAGON PAGODA !!! On y retourne un peu en pèlerinage…

    On passe d’abord un bon moment dans les boutiques de bondieuseries bouddhistes pour dégoter quelques belles « étoffes » de moines pour Juju. C’est pas donné donné et on met un certain temps à se décider. Puis on finit par repartir avec nos deux kilos de tissus brique/orangé dans les bras.

    Commence alors la longue ascension, pieds nus, des marches menant à la paya ; avec pause coup d’œil aux étalages des marchands du temple à chaque palier afin reprendre son souffle…

    On atteint enfin le sommet et on réussit à franchir l’entrée sans se faire repérer pour ne pas payer les 10$ qui vont directement dans la poche du gouvernement… On tourne autour de la paya, lumix prêt à l’attaque et on redécouvre ce site démesuré avec beaucoup moins de monde que la dernière fois.

     

    Yangon, un mois plus tard...

     

    Soso n’est cependant pas très tranquille, car on est les seuls touristes non étiquetés et on risque de se faire repérer et de devoir payer. Finalement, on profite du spectacle des illuminations de la paya et on parvient à terminer notre visite sans se faire remarquer.

     

    Yangon, un mois plus tard...

     

     

    On reprend les fameux escaliers et on s’alourdit de quelques bracelets de prière en santal. Juju, le courageux, se fait presser de la canne à sucre pour en siroter le sirop, pas si mauvais… et il pousse même jusqu’à acheter du fameux betel… La ptite dame prend un feuille verte de betel, l’enduit de chaux, y dépose un peu de noix de betel concassée et de tabac séché et plie le tout en une bouchée que juju dépose au fond de sa mâchoire.

    Sur ce, on négocie un taxi pour rentrer, vitres ouvertes pour permettre à juju de crâcher régulièrement ce que le betel lui fait saliver … hhhhhhhhhhhum hhhhhhhhhhhhhhum…

    On se fait déposer sur la rue de notre hôtel devant un bouiboui indien repéré la veille. On s’y commande deux thali, un avec poulet au curry pour juju et un autre végétarien pour Soso. Il en arrive trois… c’est pas grave, on verra bien à l’addition… On engloutit nos chapatis trempé dans les différents curries ultra-épicés  et on hallucine sur l’addition, ici le thali n’est pas des plus délicieux mais il défie toute concurrence, on a mangé comme des goinfres pour 2 ou 3 euros à tout casser ! C’est cool, il nous reste encore quelques kyats ( prononcez « chiats ») pour se payer un rafraîchissement sucré. On retourne donc au resto chinois en bas de l’Everest pour aller siroter un « iced mochaccino ». L’extase, pour plus cher que le repas…

    Il est déjà vite l’heure de se mettre au lit car demain lever très matinal pour prendre l’avion qui nous ramène à Bankok…

     

     

    Yangon, un mois plus tard...

     

    On est triste de quitter le Myanmar mais on a la conviction que l’on reviendra vite pour en explorer d’autres recoins, on est aussi excité à l’idée des plages du sud, de la petite semaine de farniente-cocotiers qui nous y attend et aussi de se régaler  à nouveau nos papilles frustrées par un mois de bouffe birmane…

    J3 : Réveil 6h15, p’tit déj englouti et nous voilà dans notre dernier taxi de Birmanie. Le chauffeur nous dépose et on enregistre sans encombre. Le temps de jeter un dernier coup d’œil aux duty free et on embarque. Myanmar au revoir, bonne chance pour l’avenir et nous, on espère bien revenir…

     

    Yangon, un mois plus tard...

     

     


    1 commentaire
  • Le 14 mars 1 373

     Ce matin on se lève avec une seule pensée : nos visa pour l’Inde !!! On déjeune vite fait et on sort téléphoner dans la rue. Le consulat nous donne le feu vert !!! On peut venir chercher nos passeports, ils seront prêts dans une heure.

     On est super content et on fonce acheter nos billets d’avion pour Bagan. C’est bon : on chope des places pour 17h30. Nickel.

     Juju part en scoot à l’avance pour changer un peu de $ en Kyats car il nous en manque et pour récupérer les passeports pendant que Soso s’occupe des photos du blog.

    Le chauffeur de Juju se perd dans Mandalay, heureusement que Juju avait déjà été deux fois au consulat et qu’il peut aiguiller le motard. Le motard lui demande cependant de payer plus pour les km supplémentaires… Les passeports en poche avec le nouveau visa, Juju rentre en autobus, sur le toit pour ne pas changer ses habitudes.

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     

    Il rejoint Soso dans la chambre. On est ravi de clôturer le chapitre des visas –ceux qui doivent être faits à l’avance-.

    On sort les affaires de la chambre et on les entrepose dans le hall de l’hôtel avant de sortir déjeuner un bout. On retourne au premier resto où on avait été.

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     

    La boucle est bouclée : on peut enfin quitter Mandalay.

    On va attendre le taxi pour l’aéroport dans le hall de l’hôtel. On part avec un peu d’avance, on passe prendre un autre client et on roule pendant une heure dans une vraie voiture. C’est la première fois depuis 3 semaines, c’est quand même agréable un peu de confort.

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     

    On arrive dans un aéroport surréaliste : grand, sale, peu éclairé  et vide !!! Il est vraiment déroutant ce pays. On attend une heure et demie à mettre à jour les articles du blog dans le hall de l’aéroport et on enregistre dans un autre hall, tout aussi sordide et surréaliste.

    On passe les contrôles les doigts dans le nez, sans vraiment de vérification et on atteint la salle d’embarquement qui, ce coup-ci, ressemble à une salle d’embarquement !!! L’avion a 1/2h de retard et cela nous laisse le temps de repérer un téléphone qui semble en libre accès. On se renseigne et en effet, on peut l’utiliser gratos pour appeler des hôtels à Bagan. Incroyable, on saute sur l’occas’ !!! On appelle tous les hôtels les moins coûteux de Nyaung U –ville proche du vieux Bagan- et on sélectionne le golden village. Il se propose même de venir nous chercher à l’aéroport… On est trop content d’avoir pour la première fois une pancarte à notre nom en arrivant à l’aéroport de Bagan. On accepte volontiers. On adore le contraste entre les transports d’hier à la roots et le luxe d’aujourd’hui…

     On embarque avec une demi-heure de retard comme prévu. On monte dans un petit coucou à hélice qui ne rassure pas la téméraire Soso. On vole une petite demi-heure et on se voit même offrir à boire.

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     

    On atterrit sans encombre et on est obligé de payer direct les 10 $ pour le site archéologique de Bagan. Et puis le moment tant attendu de la petite pancarte arrive !  On l’immortalise tellement on est content, le jeune homme ne comprend pas trop notre manœuvre…

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     

    Le conducteur nous amène à notre hôtel à toute berzingue, ce qui nous effraye un peu, nous, petits escargots de la route…

    On visite les chambres et on opte pour un bungalow en dur un peu retiré. La chambre est très correcte pour le prix, c’est même la meilleure affaire qu’on ait eu dans ce pays. On s’installe, on se renseigne un peu et on sort dîner. Ici, on sent que c’est beaucoup plus touristique, il y a plein de jolis restos tout cosy comme on n’en a jamais vu depuis notre arrivée. On s’installe à «  A little bit of Bagan ». Ce resto est mignon et complètement vide alors que celui conseillé par le Lonely, un indien voisin, est plein à craquer. On décide de faire marcher ce petit resto qui doit souffrir de la concurrence un peu déloyale que lui fait l’autre avec le Lonely. On commence à en avoir un peu marre, voire bien marre de ce système de guide !!!

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     

    On se régale dans ce bon petit resto et on va se connecter sur internet. La connexion est plus que lente et on ne traîne pas là-bas.

    Sur le chemin du retour, Soso craque sur une ombrelle qui lui sera demain très utile dans le site surchauffé de Bagan. On se dépêche de rentrer car notre lit nous attend afin et on veut être en pleine forme pour partir à la découverte de l’enchanteur Bagan dès demain!!! On en a tant rêvé, ça y’est, on y est presque !!

     

    De Mandalay à Bagan ça plane !!!

     


    votre commentaire
  • On flâne à Bagan...

     

    Les 15, 16, 17, 18 et 19 mars 1 373

    J1 : LA GROSSE TUILE !!! Pour la première du fois du voyage, l’un de nous deux est terrassé !!! C’est Soso qui est clouée au lit. Elle n’a pas fermé l’œil de la nuit à cause de ses maux de ventre. Résultats : extrême fatigue, maux de tête, maux de ventre, nausée et fièvre !!!

    Au réveil, Juju est un peu inquiet à la vue de la tête blanche de Soso. Il lui donne tous les médicaments possibles et on sort déjeuner tant bien de mal.  Ce n’est pas glorieux, glorieux … Soso tente de manger un peu mais c’est mission impossible et elle repart directement s’affaler sur le lit, dans l’incapacité de produire le moindre effort…

    Voilà qui met à sac la visite en calèche-charrette des temples de Bagan ! Juju s’arme de courage et de sagesse et part sans tarder annuler auprès de notre chauffeur-guide. Ça fait mal au cœur de le savoir sans client pour aujourd’hui par notre faute mais on n’a pas le choix, Soso est HS!

     Elle se meurt au fond de son lit, luttant contre ses sueurs froides, pendant que Juju tue le temps en lisant l’histoire du Myanmar dans un lonely en français trouvé à la réception de l’hôtel.

     A midi, Juju laisse Soso agoniser et va manger un morceau à l’Aroma 2, un resto indien encensé par le lonely, effectivement délicieux !

     

    On flâne à Bagan...

     

    Il taille un brin de bavette avec un français et retourne retrouver sa Soso, armé de bananes et de coca.

    Soso a récupéré un peu de poil de la bête mais ce n’est pas la grande forme. Juju blogue un peu et Soso se repose.

    Vers 16h, Juju loue un vélo et part à la découverte des alentours de l’hôtel avec en point d’orgue un coucher de soleil depuis Buledi Paya. A peine 500m et Juju est sous le choc. Les payas sont de partout. Un vrai champs de stupas à 360°.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Il s’arrête à Gubiaukgyi paya pour y voir quelques magnifiques peintures et puis reprend la route. Il s’adonne au plaisir de Soso, la mitraillette lumix. Il n’en croit pas ses yeux… 

     On voit des dômes à l’infini au milieu des palmiers. SPLENDIDE !!! La maman de Juju n’avait pas menti sur la splendeur du site !!! Juju grimpe au sommet de Buledi paya et rejoint plein de touristes en attente du spectacle. La vue est vraiment saisissante.

     Le silence s’installe, personne n’ose parler de peur de rompre le charme… Juju se délecte les yeux et immortalise au mieux ce moment pour sa Soso maladoune.

     

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    A la fin du show tout le monde redescend et Juju attend un peu la fin des « embouteillages ». Ne restent sur le site, que lui et un couple d’italiens. La conversation se lie. Juju reste un petit moment à discuter à Monica et Paolo. Puis leur route se sépare les uns rentrant en calèche, l’autre en vélo.

    Juju retrouve un Soso un peu plus requinquée. Juju s’allonge un peu et on tombe par hasards sur un film français : « Les meilleurs amis du monde » sur TV5 monde. On se laisse tenter, ça fait tellement longtemps !!! Puis on ose une sortie tardive pour aller dîner  au resto. On s’installe en terrasse avec connexion wifi. Soso essaye d’ingurgiter une soupe Tom Ka gai mais cela ne passe pas. On rentre lentement d’urgence à l’hôtel car elle est prise de malaises vagaux. Soso se couche directement et ça va mieux. On espère que demain elle ira mieux pour découvrir le grandiose Bagan à vélo.

    J2 : Soso a un peu dormi, elle n’a plus de fièvre. Son ventre s‘est calmé. On essaye de sortir pour le petit déj’. Soso  ingurgite un max de bananes. On change notre plan. On décide de louer une calèche et de partir à la découverte du sud-est de Bagan  qui regroupe les sites les plus éloignés  qu’il faut rejoindre par de la piste sableuse. On s’évitera ainsi de rouler avec les vélos dans le sable. Pas fous… Notre chauffeur est un vieux birman, adepte du bétel et son cheval Shakira-globalisation quand tu nous tiens !- .

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    On se rend avec lui réserver notre billet de bus de mardi pour le retour sur Yangon. Et puis c’est parti !!! Soso  découvre  à son tour avec enthousiasme les premiers zedis. L’effet est immédiat sur elle aussi !!! Nous voilà tous les deux conquis par Bagan !

     Premier arrêt,  le même que Juju : la Gubyaukgyi paya. Soso est ahurie elle aussi par la finesse des  peintures intérieures.

     

    On flâne à Bagan...

     

     

    On se rend ensuite par la fameuse piste sableuse vers le complexe de Winido. On prend de la hauteur en montant au sommet d’une paya afin de jouir d’une vue d’ensemble saisissante. 

    On achète,  à un jeune birman qui nous séduit, une toile sans la négocier -à trois fois son prix au moins- juste pour le sponsoriser un peu. Puis on va visiter trois autres temples sous un soleil de plomb.

     

    On flâne à Bagan...

     

    Quel dommage que tout le stuc se soit effrité au fur et à mesure du temps, faisant disparaître les ornementations et les sculptures. A l’époque ces monuments  devaient être de vrais joyaux.

     

    Les intérieurs sont très dépouillés. Il y a des statues de bouddhas, souvent pas d’époque, et il reste heureusement de belles fresques.

     

    Puis le thermomètre montant encore davantage, on va se réfugier dans le bouiboui d’un petit village aussi joli que rustique.

    Menu végétarien unique : riz frit et légumes, ça fait du bien. On se repose un moment et on va voir le filage du coton dans le village. La dextérité avec laquelle les birmanes transforme la fleur de coton en fil solide cigare à la bouche est remarquable et on repart même avec notre bobine de fil de coton.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     C’est reparti avec la visite de Sulamani Paya, un petit bijou. Ses proportions sont très harmonieuses.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    On l’adore ainsi que les fresques et statues de bouddhas à l’intérieur !!!

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Notre prochaine :  Dhammayalgyi patho. Elle a l’allure d’une pyramide. Elle est colossale et massive. 

    On en fait le tour et on va se poster pour le coucher de soleil au sommet de Pyathada paya.

     

    On flâne à Bagan...

     

    On y retrouve par hasard Monica et Paolo. Soso fait leur connaissance et on partage le coucher de soleil avec nos amis italiens. Un agréable moment face à un spectacle toujours aussi magnifique. 

     On décide de partager un taxi pour se rendre au mont Popa, le lendemain. Notre shakira-calèche leur ouvre la route et on se rejoint le soir au New Heaven hôtel- juste derrière le nôtre- pour réserver le transport de demain. On décide de prendre un guide pour cette excursion afin de se familiariser avec le concept de « nat » si important et spécifique dans cette région de la Birmanie. Le rendez-vous est pris pour demain 8h.

    On va manger un petit bout en tête à tête car Soso est encore un peu flagada… On retourne au même resto qu’hier soir, espérant voir sur internet les postes disponibles pour la rentrée prochaine. En effet la période du « mouvement » des instits devrait commencer aujourd’hui. On veut s’en débarrasser au plus vite afin de garder la tête « libre »… Raté, il n’apparaîtra que mercredi…

    On rentre bien vite pour que Soso  se repose encore un peu avant l’ascension du Mt Popa prévue demain.

    J3 : On déj’ et on file rejoindre Monica et Paolo. La roue tourne !!! Aujourd’hui c’est Paolo qui est cloué au lit. Monica soigne son gaillard avant de nous rejoindre. On ne fera l’excursion que tous les trois, pauv’ Paolo…et pauvre porte-monnaie.

     En chemin on s’arrête pour prendre notre guide, Mr U Taung Hwin, un vieux birman de 65 ans, ancien professeur. Le contact passe tout de suite très bien. Il veut nous faire partager sa culture et nous inonde déjà de ses connaissances. On fait un p’tit stop sur la route pour découvrir la fabrication très artisanale d’huile d’arachide ou de sésame et l’exploitation de toutes les ressources du palmier.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Mr U Taung Hwin se montre très loquace, voire même intarissable !!! On a du mal à assimiler autant de connaissances d’un coup… Mais que voulez-vous, c’est ça la générosité birmane. On roule ensuite jusqu’au fameux Mt Popa. On s’arrête pour une première vue d’ensemble du lieu. Assez incroyable comme environnement : c’est un piton rocheux isolé avec un monastère à la cime !

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Notre guide, trop vieux pour monter, nous fait son cours sur « les nats » au pied du Mt Popa. C’est un savant mélange d’animisme, superstition, bouddhisme et hindouisme  à la sauce ultra-kitsch.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     On l’écoute attentivement mais on sature !!! On est tous les trois un peu KO… 

     

    On se mange des bananes pour se donner de la force  et on se fait l’ascension du Mt Popa parmi les singes assez rapidement. Le site et la vue sont jolis mais ne nous laissent pas une impression très forte. Seuls les singes nous auront procuré quelques fortes émotions.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

      On redescend rejoindre la voiture et on file vers Bagan. De retour à 15h, on laisse Monica retrouver son Paolo et on va manger un petit bout au resto « A Little bit of Bagan ».

     On finit l’après-midi à bloguer, regarder la télé et dormir ; une vraie après- midi de vacances… Le soir on ressort pour prendre des nouvelles de Paolo puis  on va diner tibétain. Juju découvre une spécialité, la brioche fourrée aux légumes et à la viande. Un délice !!! Soso elle se fait plaisir en mangeant un thali. On rentre bien vite se reposer car demain on continue l’aventure de Bagan, en vélo cette fois.

     

    J4 : Habituel ptit déj’ et on va louer de bons vélos repérés au resto tibétain d’hier. On part sur les routes en direction de la paya de Nyang U, la Shwesigon paya. Elle a servi de modèle à tous les autres payas du pays. On ne peut pas manquer ça !!!

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     Elle est dorée:  tiens, tiens surprenant… Elle est magnifique et on y reste un bon moment à photographier  stupas mais aussi  vie locale.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    On flâne à Bagan...

     

     En allant récupérer les vélos, on se fait accoster par les « marchandes du temple » qui nous tiennent la jambe à grands coups de « lucky money » !!! On n’arrive pas à leur résister et on passe un long moment avec elles, tentant de dégoter des ptits cadeaux pour les uns et les autres à notre retour. Puis on enfourche les bicyclettes pour aller voir la sœur jumelle de Sulamani paya, la Htilominiu paya.

     

    On flâne à Bagan...

     

    On ne compte pas les arrêts photos en chemin. Bagan est vraiment un site incroyable, les zedis ont l’air d’avoir poussé comme des champignons dans une forêt de palmiers !!!Elle nous séduit tout autant que sa sœurette… Ses vendeurs aussi nous content fleurette. On se dit qu’on résistera dorénavant, écoutant le vieil adage birman : une personne ne peut pas faire le bonheur de tout le monde !!! On décide de ne plus s’arrêter jusqu’à atteindre Old Bagan car la chaleur s’installe certainement.

    On rejoint très vite la vieille porte fortifiée , les distances étant assez courtes.

     

    On flâne à Bagan...

     

    On jette un œil au nouveau palais royal refusant de payer encore un droit d’entrée et on roule jusqu’à Thabyinyu , le Patho le plus élevé de tout Bagan. 

     On visite l’édifice en appréciant son ombre bienfaitrice. L’intérieur du bâtiment n’a rien de génial et on ne traîne pas trop. On prend à nouveau un peu de hauteur sur une autre paya  pour bénéficier d’un beau point de vue sur Old Bagan et on fonce se réfugié à l’ombre d’un resto.

     

     On flâne à Bagan...

     

    On en choisit un sympa et bien ombragé où Soso se régale de légumes grillés et Juju se délecte d’un poulet à l’ail avec la dose d’ail. On passe l’heure suivante à l’ombre à observer le manège des écureuils du jardin du resto.

     

    On flâne à Bagan...

     

    Ce n’est que vers  15h qu’on ose ressortir le bout de notre nez et qu‘ on enfourche à nouveau les vélos.  On se fait une petit boucle vers l’Irrawady, la rivière de Bagan, en jetant un coup d’œil à Mahabodi paya, copie de BoditGaïa en Inde – lieu où le Bouddha reçu l’illumination – et à Bupaya, plus ancienne stupa de tout Bagan. 

    Cette dernière a une forme originale, comparable à une courge comme ils disent et occupe une belle situation en bord de fleuve.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     Puis on va visiter Gawdawpalin paya, l’un des plus beaux édifices à nôtre goût. L’intérieur cependant n’a rien de génial. Mais sa structure extérieure est ravissante et connue comme étant  l’accomplissement de l’architecture de Bagan. 

    Ensuite on décide d’aller jeter un coup d’œil au plus célèbre zedi de tout Bagan, on cite :  Ananda Patho. On se réserve la visite de l’intérieur pour demain avec le guide du Mt Popa et on ne profite que de la vue extérieure de l’édifice. Il est vrai qu’il jouit de proportions parfaites et que son sikara doré brille comme un joyau au firmament du ciel de Bagan.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Les sculptures et ornementations sont d’une finesse rare et leur état de conservation incroyable.

    Pour finir la journée, on roule tant bien que mal dans une piste de sable jusqu’à une ruine que Juju avait repérée lors de son premier coucher de soleil, en solitaire. Il semble n’y avoir presque personne. En effet lorsqu’on arrive, on est les seuls. Juju joue à Indiana Jones en cherchant l’accès à la terrasse supérieure. Soso n’est pas très rassurée mais elle est comblée lorsqu’elle découvre le panorama.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     Malheureusement, on est rejoint au bout de 20 min par un premier vendeur, puis par un groupe de 3 touristes et leur guide et enfin par un petit groupe de locaux, des habitués du site. Pas de coucher de soleil en amoureux mais rien de comparable avec la foule des autres sites.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     On profite du spectacle même si, comme d’habitude, le show ne va pas jusqu’à l’horizon, se faisant interrompre par une bande nuageuse. On se photographie dans tous les sens pour immortaliser ce moment magique.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     Puis on rentre daredare  à l’hôtel pour ne pas à avoir à pédaler de nuit d’autant qu’ à 19h30 on a Rdv  pour un spectacle de marionnettes…. On se douche rapidos et on va voir si nos amis italiens sont toujours dans les parages. Personne. On  se rend donc au spectacle de marionnettes et là, c’est la surprise : le resto-show est fermé exceptionnellement ce soir…

     On inverse les plans et on va dîner au délicieux Aroma 2, le resto indien que Juju veut faire découvrir à Soso. On se régale et on se goinfre de chapatis et de curry. Juju se délecte d’un lassi à la fraise, le meilleur du monde !!!

    Puis on rentre se coucher, pleins comme des œufs. On se couche en pensant à la magie de Bagan et à la chance de pouvoir y retourner demain avec notre guide du Mt Popa, Mr U Taung Hwin. Content de ses services au Mt Popa, on a décidé de le refaire travailler. On garde cependant  bien en tête qu’on essayera de le booster un peu et d’aiguiller ses commentaires plus sur l’histoire de Bagan que sur le bouddhisme. Y parviendra-t-on ???

     

    J5 : Ce matin, on se lève avec entrain pour partir à la découverte guidée de Bagan . On se rejoint à 8h30 devant la calèche. Mr U Taung Hwin décide de commencer la visite par Shwezigon paya que l’on connait déjà…

    Dès le début, on tombe dans le sacro-saint bouddhisme et on essaye de mettre notre plan en action mais Mr U Taung fait de la résistance et continue à nous abreuver de paroles sur le bouddhisme… Au bout d’une heure, on arrive à changer de site mais Mr U Taung Hwin tient absolument à nous faire visiter un monastère. Poliment, on accepte. On lui annonce dès la fin de la visite notre envie d’aller écouter ses explications sur Ananda Phato.

     

    On flâne à Bagan...

     

    Ainsi on se rend en calèche dans la zone de Old Bagan. Dès qu’on pénètre dans cette pagoda, on est saisi par une vive émotion. Le bouddha qui se dresse devant nous est splendide !!!

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Fait dans un seul tronc de bois, il atteint des dimensions gigantesques. Nous sommes éblouis. Hélas, Mr U Taung Hwin continue de nous « assommer » d’histoires sur la vie de bouddha et on n’arrive pas à avoir beaucoup de récits historiques sur les rois de Bagan ou sur l’architecture. Tant pis !!! Notre plan aura échoué, on n’a pas choisi le bon guide pour une visite orientée, comme on le souhaitait, histoire de l’art… On continue la visite du monument, ébahis à chaque nouveau bouddha…

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Puis vient l’heure de manger. On partage un myanmar-curry avec Mr U Taung Hwin qui se fait inviter l’air de rien, nous qui souhaitions une vraie pause… Heureusement, on discute de tout et de rien. Fini le catéchismo-bouddha, ça fait du bien… On patiente ainsi à l’ombre puis on reprend les visites par Thamya patho. Ici aussi, on est subjugué par l’intérieur. L’unique bouddha du monument est scotchant, trônant entre ombre et lumière.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Les peintures sont aussi d’une rare finesse… On prend un peu de hauteur pour avoir un panorama sur Old Bagan. Très impressionnant. Soso va faire un tour de calèche-toilette pendant que Juju admire les alentours, perché.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    On reprend la route et on jette un coup d’œil rapide à Mingala zedi en réfection puis on se rend vers le quartier de Myinkaba. On s’arrête en premier à Myazedi, connu pour «  sa pierre de Rosette », mélangeant Mon, Pyu et Pali langage. 

     On s’arrête devant une maquette de Bagan et on découvre un paya un peu éloignée mais splendide. On demande à Mr U Taung Hwin si on peut changer la fin du programme afin d’aller la voir. Il accepte tout de suite, nous révélant que Dhamma Ya Zaka paya était pour lui le meilleur endroit pour le coucher de soleil.

    On va visiter quand même Gubyau Kgyi paya et on est à nouveau abasourdi par la qualité de conservation des peintures !!! Incroyable. 

    On file ensuite vers Shwe San Daw paya, avant la cohue du coucher de soleil. On jette un œil au reclining Bouddha qui nous déçoit un peu et Juju gravit à toute allure la pagoda pour immortaliser la vue depuis ce mirador célèbre.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     On reprend la calèche pour aller profiter du coucher de soleil depuis Dhamma Ya Zaka paya. On se délecte de ses derniers instants à sillonner le site de Bagan, calèche décapotée, au frais !!! Cette dernière paya n’est pas en très bon état mais elle a un potentiel incroyable ! Une fois redorée, elle sera magistrale.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

     On monte immédiatement au sommet on assiste à  notre dernier coucher de soleil sur le magique Bagan. Peu de touristes sont là et on profite au maximum du spectacle.

     

     

    On flâne à Bagan...

     

    Une fois la révérence du soleil tirée, on saute dans la calèche et on ouvre bien grand nos yeux et notre mémoire pour immortaliser le lieu. A la lueur du soleil couchant, les zedis s’embrasent à l’image de notre cœur.

     

    On flâne à Bagan...

     

    On regagne l’hôtel et on se douche. On y retrouve aussi une p’tite marchande d’Anada Patho qui a fini de décorer une petite boîte-stupa pour Soso. On lui achète et on fonce au spectacle de muppet-show, raté hier. On s’assoit au pied d’une pagoda, face au théâtre de marionnette, y’a pire comme cadre pour un repas.

     On commande une de nos dernières Mandalay bière et puis une deuxième… On dîne face à un spectacle de marionnettes amateur et cocasse. A la fin du show, on va boire un lassi et manger une crêpe dans un resto avec Wifi. Le mouvement des enseignants se rapproche dangereusement… Une fois repris un peu contact avec le monde réel, on rentre bien vite se coucher, le cœur lourd de devoir quitter Bagan la superbe !!!

      

    On flâne à Bagan...

     

     

     


    votre commentaire
  • Les 10, 11, 12 et 13 mars 1 373

    J1 : Aujourd’hui on a rendez-vous avec Damian et son withe taxi pick-up. On se retrouve comme convenu à 8h, avec un coussin en plus par rapport à hier Un sans-faute. On laisse les gros sacs au Nylon hôtel et on s’équipe d’un cadenas supplémentaire pour laisser le ukulele au locker de l’hôtel.

    Nous voilà avec 3 petits sacs, ça change à l’arrière du truck. On roule un peu et Damian s’arrête pour nous offrir les autocollants du drapeau du Myanmar tant convoité… On est aux anges !!! Toujours aussi incroyable ces birmans.

    En chemin on s’arrête à nouveau pour photographier le défilé de l’intronisation des futures nonnes.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Hauts en couleurs et en musique, on est en plein folklore local. On adore !!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Puis on se rend directement au fameux pont en tek d’Amarapura, le plus long du monde, l’U bein bridge !!! On le traverse de part en part en observant la vie locale. Les clichés pleuvent mais c’est sans comparaison avec ceux qui pleuvent lors de la traversée retour.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    En effet on emprunte une petite barque pour le chemin du retour pour avoir du recul sur cet édifice si photogénique. Soso s’en donne à cœur joie. Les moines et les pêcheurs n’y échappent pas !!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    De retour sur la terre ferme, on se pose pour se rafraîchir et on retrouve Damian qui nous emmène voir le déjeuner des moines dans un monastère. On n’ose pas trop mitrailler mais on vole deux trois clichés quand même du réfectoire.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    C’est assez impressionnant comme moment. On reprend la route et Damian veut absolument nous arrêter à une fabrique de tissu. On n’ose lui résister mais on ne s’éternise pas vu qu’on a déjà vu la même chose sur le lac Inlé. Damian nous amène ensuite directement à l’embarcadère pour le site Inwa, une des anciennes capitale du pays. On décide de manger avant d’embarquer pour éviter le resto-piège à touristes sur l’île. En rentrant Juju remarque la pierre à Tanaka, maquillage si spécial du pays. Il demande à la jeune fille du resto si elle peut lui montrer comment elle fabrique ce maquillage. Après la démonstration, la jeune birmane propose à Soso de l’essayer. Soso n-ose pas refuser et la voilà affublée du masque birman.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

     Très saillant, non… Puis on mange et on se repose à l’ombre du resto puis du truck. Vers 15h on ose ressortir le bout du nez et on saute dans la barque. Dès notre arrivée sur l’île un conducteur de calèche nous alpague. Prévenu par le couple breton de Kalaw, on lui annonce direct qu’on veut traîner sur les sites et ne pas être pressé. Le mec s’énerve et on s’éloigne. S’en suit une cacophonie incroyable auprès des conducteurs de calèches. On a foutu la pagaille dans la rotation des calèches mais on tient bon. Finalement un petit jeune qui nous dit bien comprendre notre requête nous propose de monter dans sa calèche. On est ravi de cette rencontre et on roule-saute sur les pistes défoncées de l’île. On commence par le Bagaya Kyaung. Son atmosphère sombre et fraîche nous retient un peu et on se délecte de voir l’école à la mode moine bouddhiste.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Puis le jeune guide nous emmène dans un site  hors du circuit touristique. On se réjouit de notre entêtement du début d’après-midi. Le site est mignon et le point de vu sur l’île est magnifique. On se rend ensuite à un autre site peu visité. On l’adore et on s’extasie sur ses bouddhas à ciel ouvert.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Il a des petits air d’Angkor. Puis on visite la tour Nanmyin qui n’est pas sans ressembler à la tour de Pise par son inclinaison .

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Soso se dispense d’y monter et Juju y grimpe pour prendre un peu de hauteur et faire quelques clichés. La vue sur Sagaing, ville au 500 stupas, est saisissante. Pour finir la visite le jeune birman nous emmène au monastère Maha Aungmye Bonzan différents des autres monastères en bois car tout en stuck. Après une pause rafraichissement, on se balade un moment dans l’édifice en ayant parfois l’impression de visiter un belle appart’ vide. Soso s’y voyait déjà… Puis on rejoint l’embarcadère et on retrouve Damian. Pour finir la journée, direction la Kaunghmudaw paya. On roule un peu et puis c’est le choc !!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    La structure innovante et imposante de cette paya nous scotche. On se croirait un peu devant un ovni. On zieute la pagode et puis on regagne l’Happy hôtel, réservé depuis Mandalay. On remercie chaleureusement Damian et on prend possession de la chambre. On se repose un peu et on redescend juste pour manger un bout. On tourne un peu dans le quartier et on ne trouve rien. Y’a pas de touristes ici. On finit au resto de l’hôtel, on trie deux trois photos et on au dodo

    J2 : Au programme aujourd’hui Mingun et Sagaing deux haut lieu des alentours de Mandalay. On cherche un tuk-tuk pour regagner Mingun. On choisit un petit jeune, riche de l’expérience d’hier. Le choix du conducteur est le bon mais le tulk tuk est épouvantable. Il est dépourvu d’amortisseurs et sur la piste défoncée cela n’aurait pas été du luxe. On passe 45 min horribles, accroché aux rebords du tuk-tuk. Juju finit par terre de peur de se faire assommer par les barres du toit et Soso finit quant à elle avec la migraine… On commence la visite par la Hsinbyume paya, sorte de Taj Mahal birman, édifice blanc construit en l’honneur d’une princesse.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    La vue est bien plus belle avec du recul et l’ascension ne nous apporte pas grand-chose. On va ensuite voir la cloche de Mingun, la deuxième plus grande du monde. Impressionnante. On est ensuite stupéfait par la Mingun Paya. En effet c’st le plus grand édifice en briques du monde !!! Et encore il n’en reste plus qu’un tiers à cause d’un tremblement de terre. On ne voit aujourd’hui que la base de la stupa, le reste s’étant écroulé. Ce site est démesuré et on aurait bien voulu le voir de « son vivant ».

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On grimpe au sommet de l’édifice qui possède de nombreuses failles dues au tremblement de terre. La vue sur l’ Irrawaddy et Hsinbyume paya sont magnifiques. Cependant le site n’est pas aménagé et cela n’est pas du tout aux goûts de Soso. Il faut escalader différents niveau pour pouvoir progresser sur la plate-forme de l’édifice et cela n’enchante guère notre peu grimpeuse Soso. Mais au final elle passe tous les murs d’escalade sans trop tétaniser et se dépêche de redescendre. On boit un coup pour que Soso se remette de ces émotions et on va ensuite visiter Settawya paya, au bord de l’Irrawaddy. Ce lieu à des airs du Bangladesh avec ses femmes qui font la lessive.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On scotche un moment avant de s’enfoncer un peu plus dans le temple. On y voit une empreinte du pied de bouddha qui chausse du 78 au moins !!! Le dernier site de Mingun est la Pondaw paya, représentation miniature de la Mingun Paya avant sa déstruction par le tremblement de terre. C’est avec une certaine appréhension qu’on remonte dans le tuk-tuk pour ré affronter les 45 min de piste. Le chauffeur bien conscient de notre inconfort nous installe ses banquettes sur le sol du tuk-tuk. Ce n’est pas beaucoup mieux mais c’est l’intention qui compte. On crée l’évènement chez les Birmans, médusés de nous voir installés de la sorte…Arrivés à Sagaing on se dépêche de sortir de cette engin de secousses et se trouver un resto local. Un conducteur de moto nous indique une bonne adresse ou l’on se rend après un tour au marché. Bonjour les odeurs... On déjeune le célèbre curry birman accompagné de ces 10 condiments locaux.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    C’est délicieux, on reviendra ce soir. On rentre se mettre comme d’habitude au frais dans notre chambre. Juju sieste pendant que Soso trie ses clichés. On ressort vers 16h pour visiter Sagaing. On retrouve le conducteur de moto de midi et on le prend avec un de ses potes pour partir à la découverte de la colline de Sagaing. Premier stop : l’université du bouddhisme, une stupa magnifique.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Puis on regagne le site de Umin Thounzeh et sa cave aux 45 bouddhas. Le lieu est joli .

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Troisième stop : Une statuede bouddhas, encore une, magnifique qui surplombe toute la ville.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Quatrième et dernier stop : la Soon U Ponya Shin paya pour son coucher de soleil. Il n’est pas plus réussi que les deux derniers à cause des nuages bas une fois encore. On profite de l’ambiance très détendu du site car il n’y a aucun touriste.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Puis on redescend la colline jusqu’à l’hôtel et on prend rendez-vous avec notre moto dop pour nous emmener demain à la station de bus. Le soir on ressort juste pour manger au resto de midi et on trie nos photos… Y’a du boulot !!!

    J3 : Hop hop hop, c’est parti pour Monywa. On n’arrive à prendre un bus grâce à notre chauffeur de moto car y’a pas vraiment de station de bus ici !!! Cela ressemble à un arrêt au bord de la route. Seul hic c’est qu’il est bondé. On doit voyager dans l’allée sur des tabourets en plastique coincé entre les jambes des passagers. Ce qu’on avait évité à Pindaya nous rattrape. On ne paye que 4 € pour 4h de bus, on va pas se plaindre. On fait un stop pour se dégourdir les jambes et on découvre une spécialité locoale : l’oisillon grillé !!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Pui c’est reparti  mais la route devient piste… Dur dur. On enchaîne les conditions de transport rudimentaires et on prend ça pour un échauffement pour l’Inde…

    On arrive à Monywa, content de descendre, avec le dos en compote : c’est pas mal les dossiers de fauteuils… On choppe deux tuk-tuk et on va à l’hôtel Swe Taung Tarn qui nous attend. La chambre est plus que pourrie mais pour une nuit, cela fera l’affaire.

    On ressort manger un bout au Su restaurant pour un autre curry façon birmane. On va ensuite se connecter sur Internet dans un cyber qui rame bien bien et on salue la statue de Aung San, héros national !!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On rentre à l’hôtel et on décide de se reposer. On programme les visites pour demain matin. Juju blog et Soso se repose.

    On ressort vers 17h pour jeter un coup d’œil à Shezigon paya et pour se faire un coucher de soleil sur la rivière Chindwin.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On se boit une petite bière et on rentre à la chambre. Le soir on mange au resto de l’hôtel en terrasse, très classe !!! On ne comprend pas comment un hôtel aussi miteux peut avoir un resto aussi smart… On n’est plus à un paradoxe près dans ce pays… On se c ouche face a l'ecran pour dormir, quel tri  mais quel phots-tri la Birmanie !!!

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    J4 : C’est le grand jour de Thanboddhay paya et de Bodhitataung, raison de notre venue à Monywa. On déjeune et on monte dans le tuk tuk réservé la veille, après avoir vérifié ces suspensions… On se rend d’abord à la gare de bus pour réserver nos places et éviter les tabourets en plastique. On estime à 4h30 le temps de visite puisque le lonely en prévoit 3h. On se connait avec nos pauses photos. On réserve donc un bus pour 13h et on se rend à Thanboddhay paya, sorte de mini Borobudur. On est tout de suite sous le charme de l’édifice coloré.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Et encore ce n’est rien !!! Franchi le seuil, c’est l’extase !!! Un palais rempli de bouddhas, un palais des glaces, un labyrinthe d’icônes !

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Soso ne sait plus où donner de l’objectif. Elle mitraille à tout va. Le kitsch la rend folle, on le savait déjà… Puis on ressort et on se dirige vers la tour qui surplombe le monument. Quelle est notre surprise de découvrir que l’ascension est interdite aux femmes !!! Soso qui s’était déjà vu refusé l’accès de plusieurs sites et dont le regard sur le bouddhismeen a pris un coup depuis le début du voyage, fulmine.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Mais la règle s’est la règle eto n s’y plie mais ils sont quand même gonflés ces bouddhistes !!! Juju grimpe seul et multiplie les clichés pour sa Soso coincée en bas… Puis on met le cap sur Bodhitataung, le lieu aux mille bouddhas. On aperçoit d’un coup, de loin, le bouddha debout, haut de 138m !!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Puis le site se précise et on découvre aussi  le bouddha couché. L’envergure du site est encore plus impressionnante que ce qu’on espérait, surtout quand on découvre un jardin avec un millier   de bouddhas. On n’en revient pas quand on découvre que de ces jardins, ils en existent plusieurs. Entre stupas, stupeurs et tremblement de joie…

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    Ils sont fous ces birmans, quelle démesure ce pays. Puis on boit un coup avec notre chauffeur et on part à l’ascension de la colline car finalement le temps presse. Ce Lonely quelle calamité !!! Il faut  beaucoup plus d’une demi-journée pour visiter ces deux sites extraordinaire !!! Le bouddha couché n’est pas très fin de visage mais sa taille rattrape ce petit détail.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On mesure la démesure dans ce pays !!! Et aussi le kitsch : on peut pénétrer dans le XXX ( on entend bien sûr par là, le Hmmm Hmmm...) du bouddha !!! C’est un peu osé, mais on se le tente !!! L’intérieur de ce bouddha est crado et ne retient pas notre attention et on fonce vers le bouddhas debout. Il est gigantesque.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On peut aussi pénétrer à l’intérieur, comme dans un building. Seulement le temps nous manque pour gravir les vingtaines d’étages. Chaque étage est un petit musée offert à l’inégalable bouddha. On en visite 5 ou 6 et puis c’est la course contre la montre pour redescendre trouver notre tuk-tuk. On refait le trajet inverse comme des fous avec le regard des birmans ahuris qui suivent notre course effrénée sans rien comprendre… On saute dans le tuk-tuk qui est aussi inquiet que nous. Il fonce vers la gare des bus, surveillant sans cesse sa montre. On est furieux contre le Lonely qui nous a mal indiqué les temps de visite. Il n’en est plus à sa première erreur mais tout de même c’est râlant !!! On arrive avec 5 min d’avance à la gare juste le temps d’acheter de l’eau, des mandarines et deux paquets de chips et on saute dans le bus. OUF !!! On est reparti pour 4h de bus mais à notre grande surprise on ne revoit pas la piste d’hier. Le bus fonce sur une route bitumée. Même pause qu’à l’aller.

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     

    On regagne Mandalay en 3h de temps, un record. Nouveau paradoxe, on aura payé moins cher pour un bus plus confortable et plus rapide. C’est à ni rien comprendre le Myanmar !!! On est ravi de ce trajet ! On regagne le Nylon hôtel depuis la gare des bus où nous attendent nos sacs et même notre chambre 103. La classe !!! On s’installe et on se détend avant de ressortir de bonne heure pour aller manger un thali au Nepali’s Food car le repas de midi a été frugal !!! On se régale et on se paye un iced coffee en dessert en bas de l’hôtel. On va ensuite se coucher en croisant les doigts pour que nos visas soient prêts demain matin!!!

     

    D’Amarapura à Monywa, des bouddhas, des stupas en veux-tu, en voilà!!!

     


    1 commentaire
  • Les 7, 8 et 9 mars 1 373

     

     

    J1 : On déjeune avec le couple rencontré la veille et échangeons les derniers conseils de voyage.

    Puis notre bus vient nous chercher devant l’hôtel. A la bourre, on ferme les sacs en 4ième vitesse et on saute dans un bus bien pourri de chez pourri. Juju ayant demandé la veille de la place pour ses grandes guiboles, on se voit attribuer de bonnes places avec un peu d’espace.

    C’est parti pour 7h de route bien cabossée. On ré-emprunte la route en construction déjà testée dans le voyage de nuit pour aller au lac Inlé. C’est mieux de jour et on hallucine sur la méthode employée pour faire le bitume.

     

     

    La DDE serait un peu surprise aussi… On fait une petite pause le temps de charger au moins 300 kg de riz et on repart.

     

     

    On a bien dû rouler  4h avant d’arriver dans une ville où une fête bat son plein. On pense n’être plus très loin de ce qu’ils appellent l’autoroute… Mais c’est sans compter sur les embouteillages.

     

     

    On se fait bloquer dans une folle circulation !!! Les scooteurs et les piétons se faufilent de partout, les tuk-tuk et les camionnettes se mettent en travers de la route sans tenir compte du sens de circulation... C’est le merdier comme on n’a jamais vu !!! Tout le monde gueule et ne recule pas. On est bel et bien bloqué !!!

     

     

    On attend une bonne grosse heure avant de pouvoir avancer à l’allure de l’escargot. Puis, par miracle, la route se dégage et on peut à nouveau circuler normalement. Normalement, c’est beaucoup dire car voilà le topo : un volant à droite avec une circulation à droite sur une route à double sens avec la place pour un seul véhicule !!! Vive les bas-côtés en terre pour se croiser et les scooteurs, plus nombreux que les voitures, heureusement.

    On s’arrête pour manger dans un énième boui-boui où l’on avale un poulet au riz et aux cacahuètes des plus secs…. Puis on reprend la route ou plutôt l’autoroute et on n’arrive à Mandalay avec 2h de retard !!! On évite les rabatteurs en sortant de la gare de bus et on se dirige vers la main road quand un truck s’arrête à notre hauteur et que son jeune conducteur se propose gentiment de nous amener dans le coin des hôtels. Incroyables ces birmans !!!

    On ne se le fait pas dire deux fois et Juju saute dans la benne pendant que Soso s’installe dans la cabine. Ce p’tit jeune parle bien l’anglais et elle apprend qu’il va se marier dans peu de temps. En arrivant 20 minutes plus tard devant l’hôtel repéré dans le guide on essaye en vain de dédommager le jeune homme prétextant même vouloir participer aux préparatifs du mariage. Il  ne veut rien savoir pourtant il doit repartir en sens inverse…

    On ne revient pas de la gentillesse de ce peuple…

    L’hôtel est complet et on tourne un peu avant d’élire domicile au Nylon hôtel. La chambre est un peu miteuse mais correcte pour 18 $, puisque dans ce pays, on n’arrive pas à avoir mieux. Il est cependant trop tard pour partir découvrir la colline de Mandalay.

    On décide de se doucher et de partir découvrir la paya Shewkyimyint, à deux pas de l’hôtel.

     

     

    Elle est belle, comme toutes les autres… Puis on cherche un hôtel moins cher pour demain, rien !!! On décide alors de manger dans un p’tit resto conseillé par le guide pour pas cher et on va prendre le dessert en bas de notre hôtel, au Nylon IceCream.

     

     

    Pas fameux, fameux…. On rentre ensuite préparer les derniers papiers pour notre visa indien- encore et toujours lui- et on va se coucher.

    J2 : Debout et d’attaque pour en finir avec notre visa. On déjeune dans la salle tout en haut de l’hôtel avec la vue sur la polluée Mandalay, certainement la ville la plus irrespirable de ce TDM.

    Puis on part en vain à la recherche d’une photocopieuse pour avoir une trace de nos visas birmans. On décide alors de prendre un taxi pour le consulat indien et de demander au chauffeur de nous arrêter en chemin faire notre photocopie. Bonne idée car en moins de deux, la photocopie est faite et on file vers le consulat.

    On est décidé à se montrer souriant mais fermes : on veut notre visa le plus vite possible  !

    Arrivé à bon port, la porte du consulat nous résiste. Un garde vient nous voir et lâche une bombe : le mot Holly-Day !!! Le consulat est fermé pour cause de jour saint indien. Pas de choune… Le monsieur nous dit de revenir demain. Ca part mal pour faire notre visa rapidement.

    On fait contre mauvaise fortune, bon cœur et on grimpe dans le premier collectif qui passe et demandant le centre-ville. Le collectif est bondé. Les femmes font une demi-fesse de place à Soso alors que Juju monte sur le toit comme un vrai local… Sur la route, Juju, de sa place haut perché,  remarque une grande paya. En demandant, il reconnait le nom de Mahamuni paya. STOP !!!!! On descend !!!

    C’est une des payas les plus célèbres de la ville et du Myanmar où trône la troisième relique bouddhiste la plus sacrée du pays après ShwedagonPaya et le Golden Rock. La triplette est bouclée. Le site est archibondé de pèlerins et on n’arrive pas à bien tirer le portrait du bouddha sacré.

     

     

    On fait le tour de la paya en admirant au passage des statues volées à Angkor et la méthode de dorure de statues à la feuille d’or.

    Puis on prend un trishaw pour aller visiter Shwe In Bin Kyaung : un monastère tout en bois.

     

     

    On est les seuls à profiter du lieu et on cherche l’ombre. Puis on se promène dans le quartier des monastères au milieu des moines hagards en voyant  la tête de Juju. On s’arrête boire un coup car la chaleur nous accable et on découvre la cuisinière à bois à la mode birmane.

     

    On se rend ensuite à pied voir le TingazaKyaung, un autre monastère en bois, moins impressionnant que celui que l’on vient de voir.

    On grimpe dans le premier blue-taxi venu (mini truck typique de Mandalay) pour aller manger un bout dans un resto en bas de l’hôtel. On y mange chinois, pas le choix… Puis on va éviter les grosses  chaleurs  dans notre chambre. On ressort vers 16 h pour partir à la découverte de la célèbre colline de Mandalay.

    On prend un collectif bondé qui nous arrête directement à Kuthodaw Paya « le plus grand livre du monde ». En effet, les innombrables stupas contiennent toutes une stèle gravée de texte sacré.

     

     

    Il faudrait plus de 400 jours à un lecteur lisant 8h/j et cela 7j /7 pour en lire l’intégralité. In croyable ! C’est dire le nombre de stupas. Puis on va visiter un complexe similaire qui nous laisse lui aussi sans voix avec ses infinies stupas, la Sandamuni paya.

     

     

    On se dirige ensuite vers les deux monastères à voir dans le coin.

    Seul le monastère ShwenandawKyaung retient notre attention et on décide de le visiter. Il règne une ambiance très particulière dans ces bâtiments sombres et dépouillés. Les reliefs sont magnifiques…

     

     

    Puis on saute sur deux scoots pour aller voir le coucher de soleil depuis la cime de la colline. La pollution nous gâche un peu le spectacle et la vue.

    On y reste un petit moment quand même, laissant la horde de touriste redescendre. Juju cherche en vain à trouver un bon angle de vue sur Kuthodaw et Sandamuni paya mais en vain, la végétation lui joue des tours.

    On regrimpe sur les scoots et on fonce voir la Kyauktawgyi paya, célèbre pour son bouddha de marbre de 900 tonnes, sculpté dans un seul bloc. La légende dit que 10 000 hommes ont passé 13j à le transporter… Rien que ça !

     

     

      Il est monumental et nous impressionne même si on doit bien l’admettre : des bouddhas, on commence à en avoir vu beaucoup, beaucoup…

    On repart avec les scoots à la recherche d’un autocollant du drapeau du Myanmar pour le ukulele de Soso. Chou blanc…

    On se fait enfin arrêter dans un resto népalais et on y engloutit notre premier thali du voyage. On adore… C’est de bonne augure pour notre futur voyage à Katmandou-land.

    On finit la soirée en rentrant à pieds, plein comme des œufs, et on se couche pour un lever matinal afin de se rendre tôt au consulat. Les matinées se suivent et se ressemblent…

    J3 :Reveil, petit déj’ identique. Mandalay prend des airs d’ « un jour sans fin »  mais sans la marmotte et avec les stupas enfumées…

    On chope un truck-taxi avec un conducteur sympa, arborant un t-shirt de Aung San Suu Kyi. On a décidé, depuis plusieurs jours, de ne faire travailler  que les partisans affichés  du NLD-National League for Democracy -parti de l’emblématique Aung San Suu Kyi, fille du non moins célèbre général Aung San-.

    Ce coup-ci, on peut entrer dans le consulat, ouf… On arrive avec le même leitmotiv  qu’hier : souriants mais déterminés !!! Cependant on comprend bien vite que le visa ne pourra pas être fait en moins de 4j ouvrés… On doit en effet envoyer un fax à l’ambassade d’Inde en France pour la modique somme de 25 $ chacun !!! L’ambassade mettra 3j à répondre, pas moins ! En plus, le visa nous coûtera 70 $ chacun…Pas le choix… Le monsieur nous dit de revenir mercredi prochain et on est vendredi… On est un peu contrarié que l’Inde nous coûte si cher en visa (presque 200$ pour 6 jours, c’est cher pour un pays si pauvre…) Mais on n’a pas le choix et on laisse nos passeports.

    On est quand même content que cela puisse se faire et d’avoir enfin une date pour pouvoir organiser la visite des alentours de Mandalay. On rentre en bus local, Juju sur le toit à son habitude…

    On file réfléchir au frais dans la chambre de l’hôtel, à tête reposée. On s’organise les 4 j à venir autour de Mandalay. On sort téléphoner dans la rue ( c’est tout un concept la cabine téléphonique, ici) pour réserver les hôtels de Sagaing et Monywa.

     

     

    On passe aussi voir dans une agence les horaires des cars de mercredi pour aller à Bagan. La tuile !!! Il n’y en a que très tôt le matin ou tard le soir… On ne veut pas retenter l’expérience du bus de nuit  et on ne veut pas non plus attendre encore un jour de plus à Mandalay. Les horaires sont les mêmes pour les ferrys. Il ne nous reste donc que l’avion ! Heureusement le billet ne vaut « que 45 $ » mais ce visa nous revient de plus en plus cher !!! On décide d’attendre d’avoir la certitude d’obtenir les visas mercredi avant de réserver l’avion.

    On se réserve aussi, par la même occasion, un petit spectacle traditionnel pour ce soir car depuis notre arrivé en Asie cela nous manque et on voudrait re-goûter aux plaisirs des danses traditionnelles découvertes en Indonésie.

    Puis on va retrouver le conducteur du matin, Damian, et on organise le transport de cet aprem et de demain. Une fois que tout est calé, on va fêter ça au même Mann restaurant qu’hier.

    Puis on rentre se protéger de la canicule : on a lu 40° à l’ombre sur un thermomètre électronique…

    On sort vers 15h et on se rend avec Damian et son truck-taxi, loué pour la demi-journée, au palais royal de Mandalay. Le  complexe est énorme et occupe une immense partie de la ville mais on ne peut visiter qu’une toute petite partie.

     

     

    Le site a des airs de la cité violette de Hué mais en beaucoup mieux conservé et pour cause : de nombreux forçats ont travaillé des années pour restaurer les bâtiments. Le lieu est splendide est on y passe une bonne heure et demie. Puis on se rend à  MyaKyaukKyaung, un monastère rendu célèbre par son eau qui rend plus intelligent !!! On ne rate pas l’occasion et on en achète deux bouteilles !!!

     

     

    Le goût de cette eau est indescriptible. Elle est savoureuse et « smoothie », comme si on buvait de l’air liquide. Le monastère est lui aussi splendide avec des airs « Raëliens ».

     

     

    Revigorés et moins abrutis qu’avant, on part à l’ascension de la Yankin paya pour le coucher de soleil mais la pollution nous joue encore des tours. On ne s’attarde pas trop et on rentre avec Damian sur Mandalay. On lui demande de nous déposer à côté du Mintha théâtre pour le spectacle du soir.

    On cherche un resto mais on est dans le coin des chicos. On s’éloigne un peu et on finit par trouver un resto local –un garden beer- où ils font des grillades. On s’y précipite mais une fois de plus les brochettes ne sont qu’à base d’abats… On se rabat sur poulet frit et frites… Soso recommence à parler de la détox du retour…

    On  se rend ensuite au théâtre un peu en avance et l’on peut lire un descriptif en français des danses que l’on va voir. Trop bien, comme ça on comprendra mieux ce qui se joue sur scène. Puis arrive l’heure du spectacle : nous sommes à peine une petite dizaine de spectateurs et on a les places 1 et 2. Le top !!! Le spectacle consiste en une petite dizaine de danses différentes, toutes très courtes, pas de quoi s’ennuyer !

     

     

    Le folklore birman ne vaut pas celui d’Indonésie mais on passe un super moment aux sons dissonants de la musique asiatique,   contemplant des danseuses désarticulées et gracieuses. On est époustouflé par la joueuse de can-ball traditionnel.

     

     

    La zidane du pays !!! On s’est régalé même si le spectacle, qui se veut très pro et respectueux des règles de l’art, nous paraît tout de même un peu « bricolo ». On rentre en pousse-pousse avec un bonhomme extraordinaire. A la fois nigaud et hyper sensé. A l’image de ce pays : tout dans la contradiction !!! On se couche ravis et prêts à partir à la découverte des sites d’exception des alentours de Mandalay…

     


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique