• Le 30 et 31 août 2011

    Après une longue nuit de 12h00 par 2 degrès mais bien au chaud sous nos 6 couvertures de laine, Soso va beaucoup mieux surtout que le vent a cessé et que le soleil est au rendez-vous, il fait presque bon. Ptit dèj frugal et l’on va prendre le soleil en attendant notre bus pour San Pedro…où se trouvent devinez qui ???? ….. les deux cyclistes allemands de la routa de la muerte… Le monde est petit…

    Passage surréaliste de la frontière et descente d’une demi heure vers Atacama pendant laquelle on perd 2000 mètres et gagne 20 degrés… Ici c’est le désert, aride. Enfin, on aperçoit l’oasis de San Pedro, avec ses palmiers … Passage de la frontière chilienne et fouille, histoire de dire, de la douane… On s’installe dans un hôtel pour jeun’s du bout de la ville. Les prix ont bien changé mais on s’en tire pour pas trop cher. Une bonne douche bien chaude nous requinque et l’on file pour le déjeuner. Un vrai ptit resto comme ça faisait longtemps, les bras à l’air… le top !

    On se trouve notre bus pour Salta Argentine, puis on se fait un p’tit tour des agences. La ville est super jolie et super sympa, remplie de babas aux longues dreads. La température est idéale, il fait bon vivre à Atacama, on ne s’attendait pas à ça, c’est une bonne surprise. Au programme : vallée de la muerte pour coucher de soleil et sandboard en fin de journée. La tentative d’y aller en VTT échoue très vite car Soso se sent plus qu’instable sur ces bécanes. On opte pour un taxi profitant de ce paysage lunaire, puis Juju se fait quelques bonnes descentes sur les dunes, mitraillé par sa groupie préférée tandis que JP part à pied en aventurier à travers les méandres de sable…

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama

     

     

     

     

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de AtacamaUne parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama

     

     

    Dîner dans un resto bien sympa et bien copieux et au dodo !

     

    Réveil très matinal à 3h45 car rdv à 4hOO pour les célèbres geysers D’El Tatio, les plus hauts et étendus du Monde. C’est dur dur, il fait froid et y’en a marre des réveils matinaux…Après 3h00 de route dans le froid et la nuit, arrivée sur le site et ersatz de ptit dèj… Puis ballade entre les geysers par -15 degrès en attendant que le soleil pointe son nez. Le site a beau être impressionnant, ça a un air de déjà vu et le froid glacial gâche pas mal le spectacle. On repart ensuite pour 1H00 de bus en direction du plus haut ptit village des andes chiliennes à 4 500 m…Dur dur de se remettre à l’altitude et au froid…En plus le village en question est un piège à touristes . Il y a plus de bus que de maisons… Après une demi heure sur place nous voici repartis direction San Pedro pour une heure de descente. Cette excursion chilienne ,hors de prix, n’a vraiment rien à voir avec ce qu’on a connu en Bolivie…C’était l’excursion de trop…Mais on se console en se disant qu’on est allé à El Tatio, c’est quand même pas n’importe quoi !!!

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama

     

    Après le déjeuner, petite pause sieste et skype puis retour à l’agence pour une excursion direction la vallée de la Luna.

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama

    C’est de nouveau hyper touristique mais cette fois ça vaut vraiment le coup : les paysages sculptés par les océans et l’érosion pendant des millénaires sont impressionnants.

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama

    On se régale à dévaler les dunes en courant et à faire les reporters photos jusqu’au coucher de soleil…On pense à Alex et Julie qui ont vécu ça il y a peu… C’est trop bon !!!!

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama

     

    Dîner vite fait dans un bouiboui et on file crevés au lit, demain déjà départ à 9h30 pour Salta, Argentina…

    Fini notre petite parenthèse chilienne et c’est un avant-goût de ce qui nous attend dans un mois…

    C’est un peu cher mais avec du flair, y’a moyen de passer du bon temps.

    On prend rendez-vous avec les chiliens mais avant ça, holà chicos argentinos !!!

    Une parenthèse chilienne : San Pedro de Atacama


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  • Le 27, 28 et 29 août 2011

    Nous voilà pour la dernière fois dans un bus bolivien et c’est toujours aussi bien. Finalement, on n’aura pas connu ce que tout le monde raconte des transports boliviens !!! On n’est pas déçu pour autant, il faut dire qu’on a déjà évité le pire en esquivant les trajets de nuit…

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

     

    De plus, la flotte de bus et les routes ont dû être bien améliorées… En ce qui concerne la route entre Potosi et Uyuni, il ne faut quand même pas croire le routard -une fois n’est pas coutume- : il s’agit d’une piste sur les 3 /4 du trajet ; à croire que le routard n’est jamais venu jusqu’à Uyuni…Ca secoue et on mange notre dose de poussière…Cependant la route est très belle et l’arrivée sur Uyuni qui semble voler parmi les nuages est magique !

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    En plus, par chance, c’est aussi jour de fête ici ! Un hôtel « sans fenêtre » pour So qui lutte contre sa tête depuis le matin avec ptit dej est vite dégoté pour pas cher et sa terrasse surplombe l’avenue de la fête… Bien joué ! Ptit repos puis on va gouter l’ambiance : les villages ont redoublé d’efforts pour leurs parures et rivalisent de couleurs et d’énergie pour leurs pas de dance. Le soleil tombant il s’avère qu’il ne fait pas si froid ici, on déguste une pizza de rue en guise d’apéro puis on se tente un resto mexicain qui n’est vraiment pas une réussite ( vu son nom, on aurait pu s’en douter : « la casa del tourista » !) . Jp, fatigué du trajet et Soso éclatée par sa migraine vont se coucher tandis que Juju, au comble de l’excitation, danse sur la terrasse au son des rythmes de la fiesta !

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Le jour J, départ de l’agence à 10h30 dans notre 4X4 avec notre guide-chauffeur-cuisinier : Juan et 3 anglais plutôt sympa bénévoles à Sucre. On commence par le cimetière des trains qui autrefois servaient au transport des minerais. On se croirait dans le Far West, on se ballade parmi les carcasses rouillées et s’amuse à prendre la pause pour des clichés hors du temps et de l’espace…

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Puis notre route nous mène au célèbre Salar, d’Uyuni bien sûr. Du blanc blanc , des mirages, du ciel d’un bleu tranchant… à perte de vue.

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    On ne peut pas se l’imaginer, c’est magnifique. On est sous le charme et sous le choc. Pour le coup on perd toute notion d’espace dans ce lieu hors du commun !!! Dur de s’arrêter d’user de notre bridge ! Les photos parlent d’elles même…

    Le déjeuner, adossés à un hôtel de sel ( oui, tout en briques de sel , avec mobilier en sel ) face à l’étendue blanche et en t-shirts, est préparé en un coup de baguette magique par Juan sur le coffre déplié qui sert de table de fortune. La classe du pique-nique !

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Puis on trace agars sur le salar en direction de l’ Isla Incahuasi,l’île phallique par excellence qui évidemment excite le doigt agile de Soso sur le bouton de l’appareil photo-pornographique !

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Une petite heure de ballade sur cette île fantasmagorique, c’est trop peu !!! De toute manière, ces 3j c’est trop peu ; on le sait déjà…

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    On repart sur le Salar pour quelques clichés déliro-optico-hallucinants puis c’est l’heure de rejoindre NOTRE hôtel de sel. C’est trop la classe car on a le droit à une chambre « matrimoniale », que pour nous !!!

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    On est dans du 100% sel, du sol au plafond !!! Le rêve de Juju s’est ralisé aujourd’hui. Nous dînons et faisons plus ample connaissance avec nos trois compagnons de route. Une petite virée nocturne pour les étoiles et au dodo, la tête remplie elle aussi d’étoiles : la journée a été bien remplie…

    Le jour 2 : lever matinal à 6h30 pour la salida del sol et desayuno puis on prend la route.

     Adieu Salar et à nous les lagunas… Au programme : des paysages montagneux arc en ciel enneigés et des lagunas irréelles avec une multitude de flamands roses…

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Tout simplement incroyable. Soso est en transe et mitraille, comme un chasseur surexcité, tout ce qui est rose…  On passe faire une petite visite au célèbre « arbol de piedra » puis c’est l’apothéose avec l’arrivée sur la laguna colorada . Nous nous rendons le plus vite possible au mirador ( malgré les 4 300m et les degrés celsius négatjfs )pour contempler ce spectacle hors du commun.. Tout est réuni : les couleurs et les flamands…. Génial !!! On se rend compte de la chance qu’on a de pouvoir admirer ce spectacle car les flamands viennent juste de revenir de leur séjour migratoire et surtout la neige vient à peine de laisser le passage libre. On a une p’tite pensée émue pour Polo et Alex. On en prend plein les yeux jusqu’au coucher du soleil puis on se rentre vite car le froid attaque.

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Le repas se passe autour d’un feu de cheminée au combustible bizarre ( bois pétrifié et badigeonné d’alcool ? ) et on va vite se pieuter. C’est la première fois qu’on utilise nos sacs de couchage du voyage… La nuit sera froide et agitée…

    J3 : Nuit agitée en effet pour Soso car elle n’a pas fermé l’œil de la nuit, multipliant les aller-retours aux toilettes. C’est parti pour une grosse gastro qui ne la quittera plus jusqu’à la fin de notre périple bolivien… La Bolivie, c’est dur pour les tripes…       Lever très matinal ce matin : 4h30 !!! On déjeune vite fait entre deux soins pour Soso et on grimpe de nuit dans le 4X4. On file vers les geysers : El Sol de la manana, pour le lever de soleil. Le spectacle est encore une fois surréaliste et c’est une grande première pour Juju !!!

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Soso fiévreuse reste quant à elle emmitouflée dans le 4X4. Puis on trace vers de nouvelles aguas calientes ( encore et encore !!!) mais cette fois, c’est le choc ! Le site est incroyable ! Pas question en Bolivie de piscine en béton dans un complexe, non !!! Ici c’est toujours naturel. On se croirait en Islande ! Vu imprenable sur un lac fumant avec des volcans partout et une lumière de dingue !!! Juju, malgré les températures négatives de l’air se jette à l’eau et profite du lieu magique, comme dans un rêve. La Bolivie c’est plus fort que toi !

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    30 min de chaleur et de ouate matinale plus tard, il faut se sécher dehors !!! Ca réveille ! Puis on repart vers le mythique Licancabur et sa Laguna Verde. Là il fait un vent à décorner des lamas. On mitraille et on se rentre au chaud ( ou presque ).

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Cette Laguna n’aura pas été à la hauteur de nos espérances. On se fait déposer par Juan au refuge glacé où l’on installe Soso sous 6 couvertures et son duvet. Elle est vraiment mal et JP et Juju ne savent pas trop quoi faire. Juju se cale à l’abri du vent avec le MP3, au soleil, et passe une heure entre ciel et laguna. Magique !

    Au programme de la dernière après midi en Bolivie : repos pour Soso et promenade pour Juju et JP dans ce paysage de bout du monde, avec le vent comme complice !!!

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez

    Si la terre était plate, on aurait découvert ici un de ses 4 coins !!!!

    Puis ultime sopa de Quinoa et dodo à 8h30. Demain on va découvrir un nouveau pays : le Chili et son célèbre désert d’Atacama, le plus aride du monde !!!

    La Bolivie c’est déjà fini, on en repart la tête remplie des paysages les plus improbables et l’on compte les flamants pour trouver le sommeil…

    Uyuni et le Sur (réaliste) Lipez


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  • Le 23 et 24 août 2011

    Nous on a choisi avec Sucre !!! Mais la version express, 24h top chrono !!!

    Avec ou sans Sucre ?

    On arrive à Sucre de nuit, après 3h de bus encore très correctes. Le paysage était une nouvelle fois splendide. On trouve rapidement un hôtel sympa et on file en direction de la place centrale ; On est tout de suite sous le charme de cette vraie ville blanche. Cela rattrape un peu le goût amer d’Arequipa : ici tous les bâtiments sont d’un blanc immaculé, c’est impressionnant. Après un p’tit tour rapide de la place et le passage déchaîné d’un long cortège d’étudiants déguisés ( on a l’impression que c’est tous les jours la fête ici, en août) on se hâte de dîner pour aller se coucher et se lever tôt demain.

    P’tit déjeuner au mercado ( marché central ) à base de jus de fruits frais, d’empanadas, de pain et d’avocat : un délice. On part ensuite en direction du couvent de la Recoleta pour avoir une vue d’ensemble sur Sucre. On boit un coup sur une terrasse bien dégagée.

    Avec ou sans Sucre ?

    Cette ville à 2 500m d’altitude seulement nous fait du bien. Elle est à taille humaine et son centre-ville est très bien conservé… On descend ensuite jusqu’à la place principale qu’on découvre de jour et qui nous parait encore plus belle. 

    Avec ou sans Sucre ?

    Puis on se dirige, pour déjeuner, vers le parc de la ville. On y découvre des manifestants réclamant justice par rapport à un massacre qui a eu lieu en 2003 par rapport aux ressources de gaz. Assez impressionnant !!!

    Avec ou sans Sucre ?

    On visite ensuite quelques facultés puis on prend la direction de la Casa de la Libertad pour en savoir un peu plus sur la libération de la Bolivie. Le bâtiment est joli et la visite guidée intéressante. On y découvre notamment deux héros de la libération en plus de Bolivar et Sucre, j’ai nommé le Docteur Serrano et Dona Juana ( sorte de Jeanne D’Arc locale en version laïque !!! ).

    Avec ou sans Sucre ?

    On flâne encore un peu sur la place et puis c’est le moment de quitter cette si agréable ville.

    Avec ou sans Sucre ?

    Et là c’est le drame : Soso laisse ses doigts dans la portière du taxi faisant retentir sur la place un cri strident et stressant pour les 2 hommes qui n’ont rien vu venir…Heureusement une bonne tartine de gel d’arnica d’urgence empêche les ptits doigts meurtris de virer de couleur et de trop gonfler, ouf !!! Plus de peur que de mal…Voilà le ukulélé rassuré ! On remonte dans un bus pour Potosi où nous attend Ruth.

     


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  • Le 21,22,23 et 25,26 août 2011

    On petit déjeune à l’hôtel et on se rend au terminal de bus, direction « Oruro, ruro, ruro !!!!!» dans un premier temps. Pour éviter un trajet de nuit dans des conditions boliviennes tant contées, Juju a dégoté un trajet alternatif pour Potosi. On démarre à l’heure de la Paz, dans un bus plutôt confort pour ici. On fait un passage par El Alto. Ce dernier est un peu agité et nous sommes bloqués une heure. Les mamitas dans le bus lancent des «  Vamos » très rigolos. On roule 3 heures sur l’Altiplano et voyons de loin le sublime volcan Sajama. Correspondance à Oruro où l’on mange pour rien du tout et où Soso joue la clodo au Ukulélé. Départ avec une heure de retard mais c’est rien en Bolivie, il paraît !!! On roule 6h dans un nouveau bus toujours confort. La route est en bien meilleure état que prévu. On est à Potosi vers 20h et le premier taxi-man que nous croisons nous propose comme hôtel la Casona ou La Compania de Jesus, tous deux recommandés par nos aventouriers Alex et Julie. Perfect !!! On s’y rend et optons pour la Compania de Jesus et sa pittoresque proprio Ruth !!!

    Potosi et son Cerro Rico

    JP ne voit pas d’objection à dormir dans un ancien couvent de carmélites. OUF !!! On le laisse à l’hôtel car il est un peu patraque ( le Soroche de 4300m ne pardonne pas) et on va dîner en amoureux à deux pas de l’hôtel dans notre premier resto avec chauffage. Ici, il caille tellement qu’on a 5 couvertures par lit !!!

    Le lendemain on prend la température de cette nouvelle ville, connue pour son histoire minière incroyable liée à son célèbre Cerro Rico. Elle fut la ville la plus peuplée du monde au XVII siècle et elle est toujours la plus haute ville du monde ( plus fort que Lhassa !!!). Toute la monnaie en argent d’Europe était frappée ici dans La Casa de la Moneda. C’est aussi un joyau baroque d’Amérique du Sud !!!! On se balade toute la journée et tentons en vain de visiter des églises, toutes fermées le lundi.

    Potosi et son Cerro Rico

    On prépare aussi notre tour à Sucre, la Capitale de Bolivie et à Uyuni, la destination phare de notre voyage en Bolivie. On arrive tout de même à monter en fin de journée dans un mirador pour voir le coucher de soleil. Puis on retourne manger avec JP au même resto que la veille.

    Potosi et son Cerro Rico

    Pour notre deuxième jour, on va enfin pouvoir rencontrer des enfants. En effet, au Pérou, ils étaient en vacances, sur l’Isla del Sol c’était le we et on n’avait pas trop envie d’aller visiter les écoles de La Paz. Pour notre première rencontre, on a choisi d’aller voir les enfants des mineurs dans une école au sommet de la mine. Cette école a été créé par l’association Voces Libres, toujours conseillée par nos aventouriers. On passe acheter des cahiers, des stylos et des affichages scolaires ( en Aymara et en Quechua SVP) et on monte à l’assoc. On est très bien reçu et une jeune femme nous emmène tout en haut de la mine ( que nous ne visiterons pas, c’est un choix !), dans l’école. C’est un moment bien particulier pour nous de découvrir les conditions dans lesquelles ces enfants vivent et vont à l’école. On fait un petit tour des classes et puis Soso dégaine son Ukulélé. Très vite, les élèves sont attirés par le son de la musique et la responsable rassemble les enfants qui sont entrain de goûter, invitant Soso à jouer pour eux.

    Potosi et son Cerro Rico

    Juju mitraille ce moment unique mais c’est vite l’heure de partir car la responsable qui nous a conduit aux enfants doit se rendre plus bas sur la mine pour une réunion avec les mamans. On passe une petite heure en leur compagnie pour leur déjeuner-éducatif sur les polluants présents dans leur environnement proche. Puis c’est avec un drôle de sentiment qu’on redescend dans le cœur de ville abandonnant la pauvreté de la mine…

    Un sandwich et une glace au lait maison dans l’estomac, on part visiter le couvent Santa Térésa construit par les premiers exploitants espagnols de la mine pour les jeunes filles de la haute société de l’époque. Ici, il y avait un nombre considérable de cloîtres et ceux qui restent ont été transformés en musée d’une richesse démesurée quand on revient des hauteurs de la mine : tableaux, crucifix, reliques et retables en or massif ou plaqué… les salles sont remplies de ce qui constituait jadis la dot des jeunes filles lors de leur union avec Dieu. On saute ensuite dans un taxi pour le terminal de bus, direction Sucre, pour une visite express de 24h ! ( cf article correspondant ).

    Potosi et son Cerro Rico

    De retour de Sucre, on retrouve Ruth et sa Compania de Jesus. On retourne pour la troisième fois dans notre resto à côté e l’hôtel et au dodo !!!

    Pour notre troisième et dernier jour à Potosi, on va dans une autre école avec l’aide de Ruth. Les enfants sont toujours aussi content de nous voir. Juju, en prof de sport, lleur fait faire deux ou trois jeux puis c’est au tour de Soso de les captiver avec son ukulélé. Il est difficile de laisser ses enfants tellement en manque d’affection mais JP nous attend à midi sur la place centrale. On part le coeur lourd.

    Potosi et son Cerro Rico

    On avale un énième sandwich et on file en micro ( une première !!! ) pour el Ojo del Inca : c’est un lac de cratère avec une eau à 35° dans un cadre de fou.

    Potosi et son Cerro Rico

    Juju se lance à l’eau sans hésiter et finit par convaincre Soso à en faire autant. Seul JP, la poule sèche, reste au bord de l’eau… Super moment de détente et de rigolade, seule la sortie par un vent glacial est délicate ! De retour à Potozi, la cathédrale en réfection est enfin ouverte : visite comique sous forme d’interro scolaire par un guide survolté. La cathédrale est une belle surprise : un chef d’œuvre de couleur et d’ingénierie franc maçonne, les symboles sont présents partout et les marques de la religion catho très peu ostentatoires. Soso est sous le charme. On finit la visite par une ascension vertigineuse jusqu’au clocher. Là, la vue, sur les toits, la ville et la mine est imprenable.

    Potosi et son Cerro Rico

     Retour à l’hôtel et on part en quête d’un autre resto chauffé. On en dégote un aux couleurs provençales où l’on ne mange pas trop mal.

    Le lendemain, on prépare nos sacs et on file visiter la Casa de la Moneda, très impressionnante !!! Le bâtiment est sublime et on apprend que c’est le plus grand bâtiment colonial jamais construit en Amérique du Sud. On y apprend aussi que les billets boliviens sont fabriqués en France !!! Et devinez à qui appartient ce musée et qui continue à l’enrichir un peu plus ?... On attend vos réponses en commentaires. C’est maintenant l’heure du grand départ pour Uyuni et le Sur Lipez.

    Potosi et son Cerro Rico

    On part avec un p’tit regret car ici commencent deux jours de danses et de fêtes. On assiste au début du défilé qui a l’air haut en couleurs…. Tant pis, on ne peut pas tout prévoir… 


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  • Le 20 août 2011 

    Un peu de stress ce matin au lever pour Juju. Il ne garde pas que des bons souvenirs de ces expériences de vélo ( son menton s’en souvient encore et Yo aussi… ). RDV à 7h devant l’agence Barracuda, à deux pas de l’hôtel. Personne… Finalement, on déjeune à l’hôtel de 7h à 7h30, en attendant ! Le minibus chargé de vélos arrive enfin à 7h30 et on fait la connaissance de nos deux guides : Noël et Juvi. On prend au passage un couple allemano-hollandais pas très fun et très pro ! La ruta de la muerte ça pas l’air d’être pour les rigolos, ni pour Soso !!!

    Départ de la Cumbre à 4 700m. La vue est sublime sur un lac d’altitude ; il fait bien froid mais le ciel est dégagé.

                                                               

    Equipement barracudien, consignes de sécurité et offrande à la Pachamama : c’est du sérieux !!!

     

     

    Nous voilà parti pour 63 km de descente et 3 500m de dénivelé… Soso et JP suivent tout ça de près dans la voiture balai sur un air de rock-freeriders… Soso se met dans la peau de la groupie-reporter photos !!! Très vite l’ordre s’établit. En pépère-tranquillou, je prends la queue du peloton, laissant les autres filer comme des bombes. Noël ferme la marche. On commence par 21 km de bitume sur une route partagée avec les camions mais ce n’est pas le plus gros problème : très vite il se met à pleuvoir et la vue est toute bouchée !!! Et en plus il fait un froid de canard… Juvi, pour nous rassurer, nous explique que le climat peut très vite changer, vu les 3 500m de dénivelé. La descente est tout de même agréable même si le paysage manque un peu de sublime. Première pause casse-croute et on bifurque de la route bitumée pour prendre l’ancienne route de la mort, LA VRAIE, celle que Juju a connue par les mails impressionnants.

    C’est parti pour 22 Km hallucinants. Pour rassurer tout le monde, c’est par la nouvelle route que se déroule l’ensemble du trafic actuel. La vieille route est devenue une piste pour touristes à vélo. Malgré la pluie, le décor est impressionnant et vertigineux. Juju commence tout de même à être trempé ! Soso l’encourage depuis le minibus. Comme depuis qu’il est tout petit, Juju, pour se donner du courage, chante à tue- tête, au grand plaisir de Noël. Tout le répertoire de Juju y passe, même la célèbre chanson de bourriquet !!! Cependant, les grands classiques «  Help », «  Singing in the rain » et « Jedi » de Dionysos sont les plus de circonstances. Tout le monde en prend plein les yeux malgré la pluie.

    Il est vrai que le climat a changé : on évolue au milieu d’une végétation tropicale et la température a considérablement augmenté ! Une nouvelle pause casse-croûte et quelques clichés aux endroits mythiques.

    Juju a maintenant la certitude qu’il va rouler tout le long sous la pluie !!! Que lastima !!! Surtout que c’est le premier vrai jour de pluie du voyage. Après avoir traversé une rivière (une grande première pour Juju), toute la petite troupe rejoint Yolosa vers midi. Juju est dans un état de trempitude et de craditude qui exigent une bonne douche bien chaude !!!

    Mais il est ravi de l’avoir fait et a le sentiment du devoir accompli !!! En revanche, vu le temps, bye bye la piscine promise. Heureusement, le programme de Soso reste inchangé : après le repas, visite d’un refuge fonctionnant grâce au volontariat de locaux et de touristes de passage pour animaux exotiques abandonnés. Soso, accompagnée d’un des volontaires du refuge, mitraille perroquets, singes, panthère…L’endroit est charmant et Soso passe une heure à faire sa Brigitte Bardot parmi les animaux…

    Pendant ce temps, le programme de Juju s’enrichit d’une Zipline (tyrolienne) inattendue ! A vrai dire ce sont trois tyroliennes folles qui s’enchaînent : la première passe au-dessus d’un vallon à 250m de haut, la deuxième va à 90km/h et la troisième mesure plus de 550m de long. Un pur moment de bonheur suspendu et imprévu. Juju est fan, surtout du système de freinage à la bolivienne, encore inconnu en France !

    Puis c’est l’heure du retour par la nouvelle route, toujours sous la pluie. Ce n’est qu’au niveau de la Cumbre que le temps se lève. On fait quelques clichés supplémentaires de la ville de La Paz et le minibus nous dépose à l’hôtel. Petite frayeur à nouveau avec les chaussures de Juju laissées dans le minibus mais on s’en rend compte de justesse. OUF !!!

    On file à la sublime calle Jaen pour manger dans un resto branché et littéraire : l’Etno Bar. On déguste un mojito bolivianno ( à la coca ) sur conseil de nos aventouriers préférés Alex et Julie. Puis on rentre à l’hôtel pour sac à dos et dodo car demain direction Potosi via Oruro. Malgré cette coquine de pluie, la journée s’est déroulée sans encombre, heureusement, non ?? !!!!

     


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