• Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    Les 23,24 et 25 septembre 2011

     

     

    Une nuit de plus aux places panoramiques et en cama por favor !!! Toujours aussi confortable ! Pendant que Juju et JP roupillent, Soso se laisse attendrir par un film sur l’héroïque Akita Inu japonais Hashi ayant attendu en vain le retour son maître pendant 9 années consécutives devant la même gare de trains...de chaudes larmes… Au petit matin, on découvre à nouveau les Andes, mais cette fois, version Alpes suisses.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    C’est assez étrange de passer, d’un coup, des baleines aux sommets enneigés à la « sauce tyrole ». En effet, comme prévu, on évolue au milieu de chalets en bois et de lacs somptueux. On se sent encore un peu plus en Europe ici !!! Dès notre arrivée à Bariloche, on se fait accoster par deux jeun’s sympas. On prend l’adresse de leur hôtel « Punta del Sur », Juju récupère plein de docs touristiques au terminal de bus et on se rend au « centro civico ».

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    On se retrouve en plein cœur d’une station de ski. Ici c’est combin’ et après-ski. A l’hôtel, on nous propose un p’tit appart pour trois pour une bouchée de pain. On saute sur l’occas’ ! On ne pensait pas réintégrer un appart’ aussi vite. On est trop content, la chance a l’air de nous rattraper ! La météo n’est pas idéale mais il ne pleut pas. On mange dans un fast-food local casher muy simpatico et on décide de prendre de la hauteur en gravissant le Cerro Campanario, sans utiliser le remonte-pente, ce qui aurait été une grande première pour Soso la skieuse de fond ! Mais vaillante et dissuadée par le prix élevée du télésiège, elle grimpe au sommet du cerro courageusement. Sur le chemin, on découvre malheureusement les stigmates de la catastrophe écolo causée par le volcan chilien Puyehue. Le sol est recouvert de plusieurs centimètres de sable-cendre gris. C’est très impressionnant. On se croirait presque à la plage. De là-haut, malgré les nuages de cendres toujours en suspension, la vue est saisissante.

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    On dirait la côte dalmate en plein milieu des Alpes !!! On se fait la descente tranquillou et rentre à l’appart. JP et Soso filent aux courses pendant que Juju se prend un bon bain… Puis dîner à l’appart et gros dodo !

     

    Le lendemain, réveil en trombe à 9h45 !!! JP ne s’est pas réveillé et on est un peu à la bourre pour le p’tit déj à l’hôtel avant 10h !!! Le temps n’est toujours pas formidable et comme le soleil est annoncé pour le lendemain, on programme de louer à nouveau une voiture pour faire la mythique route des 7 lacs ! On se repose à l’appart, on y mange et on y sieste. En milieu d’après-midi, Soso et Juju font quelques speeds, CASDEN oblige- et oui, on bataille encore et ce depuis juillet pour baisser nos mensualités !!!!- , et puis Juju part à l’ascension du Cerro Otto en laissant Soso et JP se reposer à l’apart’. Il se fait une bonne balade de 3h rapide et découvre un autre point de vue splendide sur le Parc Nahuel Huapi et Bariloche, toujours au travers des nuages de cendres.

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

     

     

     

     

     

     

    Repas à l’appart et au lit !

     

    Enfin le temps est dégagé ce matin. On récupère la caisse à 8h et on se rend d’abord au Cerro Otto en auto pour que Soso et JP profitent de ce mirador. On rencontre par hasard un gars très sympa qui nous fait visiter son refuge dont il est très fier. Et pour cause, c’est en fait la première station de ski construite par le pionnier-aventurier allemand Otto Meiling… dans son jus, authentique !

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

    Puis on se dirige vers Villa Angostura et sa route des 7 lacs jusqu’à San Martin de los Andes. Et là c’est le choc !!! Ce ne sont plus quelques centimètres de cendres qui recouvrent le sol mais des dizaines de centimètres !!! Le paysage est dévasté. On prend réellement la mesure de cette catastrophe. Malgré les gros efforts de nettoyage, la cendre est partout. On évolue dans un paysage splendide et chaotique à la fois.

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    Cela ne nous empêche pas de nous en mettre plein les yeux car le soleil arrive à percer à travers les nuages. Les lacs ont des couleurs incroyables et on avance très lentement sur cette route à cause des pauses photos incessantes. On adore !!! Les lacs s’enchaînent et le temps finit même par se dégager.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    A quelques dizaines de kilomètres de San Martin de los Andes on est obligé de bifurquer pour rentrer sur Bariloche car on va être en retard pour rendre la voiture. C’est parti pour 70 kms de piste (encore et toujours, Juju commence à maîtriser !!!) à travers des concrétions rocheuses féériques. On a quitté les lacs et on a l’impression d’être retourné dans le NOA !!!Notre cerveau a du mal à suivre. Y’a 3j, on était avec les baleines au bord de l ‘océan puis on est passé par les Alpes et maintenant retour à Salta… Y’a comme un bug dans notre boîte crânienne. Le paysage rocailleux et déchiqueté du NOA prend ici des allures à nouveau apocalyptique à cause de la cendre.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    Si un réalisateur veut tourner un film sur la fin hypothétique du monde en 2012, il a ici son décor idéal. Il suffit d’y lâcher Tom Hanks seul et de faire tourner la caméra. Soso est triste pour tous ces pauvres animaux qui ont dû disparaître à cause de cette catastrophe. On est partagé entre admiration et désolation… Puis on retrouve l’asphalte et bientôt les sommets enneigés et les lacs turquoise… Tout juste incroyable.

     

    Bariloche, la route des 7 lacs dans un cendrier !!!

     

    On rend la voiture et dîne à l’appart’. On essaye de se coucher de bonne heure car demain on traverse à nouveau une frontière ; on retourne au chili, plus précisement à Santiago ( pour une occas’ très spéciale…), via Osorno. Ce seront nos dernières 24h de bus et donc notre dernière nuit dans un bus en Amérique du Sud. On en est presque triste si bien qu’on fait une insomnie… La dure loi incompréhensible du sommeil !!!

     

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  • Commentaires

    1
    Manman jayah
    Dimanche 9 Octobre 2011 à 10:13

    Quel délice de vous lire tjs et encore....


    Moi aussi la boîte cranienne bug parfois...Mais ça c'est qd je retrouve le paysage immonde des tours de la défense en chemin pour les quartiers chauds de clichy ts les matins! hihihi


    Après 1 trimestre en amérique du sud grâce à vous, il me tarde de voir vos frimousses sous d'autres latitudes! Après les locks, ton juju succombera-t-il aux tatouages polynésiens Soso???


    A très vite les amis

    2
    piloucrapote
    Mardi 11 Octobre 2011 à 10:51

    Si vous avez difficultes financieres vous pourrez toujour vendre vos photos a un magazine


    Yann Artus pourrait en etre jaloux


     

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