• Le 19, 20, 21 et 22 septembre.

    Nous arrivons à l’heure malgré le retard au départ de BA. On se renseigne sur l’arrivée des pingouins à Punta Tombo. C’est cool, la colonie est arrivée… On restera donc 3 jours. On peut alors acheter les places de bus pour Bariloche ( on trouve de bien meilleurs horaires et durées de voyage que ceux trouvés depuis BA, c’est cool !) et louer une voiture. On se dépêche au maximum pour rattraper le retard dû à la grève de bus !!! En moins de 2h l’affaire est dans le sac et on peut filer voir nos premières baleines depuis la plage d’ el Doradillo. On arrive avec le coucher de soleil et on en aperçoit une ou deux au loin… On est un peu déçu que la grève d’Andesmar nous ait fait perdre les deux heures qui nous manquent ici ! Mais bon, les baleines sont là et les pingouins aussi et on reste trois jours... On file de nuit vers le parc national de la célèbre Péninsule de Valdès et son Puerto Pyramide. On cherche directement la casa de la Tia Alicia ( encore un conseil de la frenchy de Salta, gracias !). Il est 21h bien passées et la tia est couchée. Mais bon, elle nous ouvre et nous loue deux chambres sympathiques. On laisse JP dans sa chambre car il est vaseux et on va dîner en amoureux dans un p’tit resto nommé la Estacion. Soso est complètement fan du cadre rock’n roll attitude !!! On se sent tout de suite très bien dans cette petite bourgade. On rentre se pieuter à l’hôtel en pensant déjà aux baleines franches australes de demain…

    J1 : C’est le grand jour de Soso. On se renseigne auprès de la Tia Alicia pour la météo locale des deux jours à venir. Les prévisions ne sont pas terribles et elle nous conseille vivement de faire l’excursion en bateau ce matin car après cela risque de ne plus être possible ! Elle nous réserve 3 places pour le bateau de 11h30. On fait 2-3 courses, buvons un café et on embarque sur un maxi zodiaque. C’est parti pour 1h30 de navigation à la traque de Moby Dick !

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses



     

    Les baleines sont partout et se laissent facilement approcher. Soso est complètement hystérique de la cachette photographique. Elle mitraille tout ce qui émerge. C’est vrai que le spectacle est époustouflant !

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promessesLa péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

     

    Les baleines semblent nous saluer de leur queue ou de leurs nageoires ! Magique !!!

     

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

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    De retoursur « le sable ferme », on va manger un bout dans la voiture, vent et froid oblige, devant le balai des baleines. On les voit bien, même de la plage ; C’est incroyable. Soso est persuadée qu’elles aiment se donner en spectacle devant les hommes ! On trace ensuite vers un autre point de vue sur les baleines, sans touristes (merci la tia !). On se retrouve seuls sur une plage magnifique. Au début, rien à l’horizon, puis Soso aperçoit les cétacés au bout de la baie. Il y a un petit et sa maman, juste là, à 5 mètres du bord.

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

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    On hallucine. On pourrait presque les toucher. Juju a trop envie de piquer une tête !!! On finit l’après-midi à regarder des otaries se dorer la pilule devant un coucher de soleil splendide. Ces bestioles ont l’air bien paresseuses !

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

    On essaie de retourner au resto de la veille avec en JP, en vain, car il est fermé le mardi. On finit dans un autre resto plus chicos à manger des pétoncles. La classe ! On rentre bien vite se coucher car demain nous attend le tour de la Péninsule de Valdes et ses animaux…

    J2 : Le type de l’hôtel ne nous a pas réveillés ! En plus, c’est inespéré : il fait trop beau. On se grouille de déjeuner et traçons jusqu’à la Punta Norte. On roule bien 2h sur de la piste. Ca nous rappelle Cachi mais la piste est bien meilleure… En chemin on salue le quatrième type de camélidés d’Amérique du sud: les guanacos.

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

    On découvre à la punta norte une colonie d’éléphants de mer qui glandouillent.

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

    On y voit aussi un tatou. C’est vraiment mignon comme bestiole et plus joli que déguisé en charango ! Le garde nous apprend même que quelques orques sont là mais à cause de la marée, on a très très peu de chances de les voir. Le temps se gâte à cause d’énormes nuages de cendres provenant du volcan chilien. On n’ a pas fini d’en entendre parler de celui-là !!! On va ensuite voir nos premiers pingouins.

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

    Ils semblent attendre le touriste, plantés là juste derrière les barrières ! Très photogéniques ces petites stars,  mais le vent glacial nous pousse bien vite dans la voiture d’autant qu’une colonie de 400 000 pingouins nous attend à Punta Tombo ! Un nouveau pique-nique-car et on va mirer d’autres éléphants de mer. On reste un bon p’tit moment à les observer. On a même droit à des tentatives de copulation du mâle dominant qui harcèle toutes les mamans aux alentours. Ces bestioles sont vraiment malhabiles sur le « sable ferme ».

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     

    On guette aussi les orques sans succès ! On se rend ensuite à la pointe sud mais la pluie se met à tomber. Impossible de trouver l’accès public à la plage !!! On finit les deux heures de piste sous la pluie. Juju est très déçu, lui qui se faisait une joie de cette journée !!! Au final on a énormément roulé sur la piste pour aller voir deux colonies d’éléphants de mer et quelques pingouins. Il y a très peu de miradors et le temps ne nous a pas gâtés ! On quitte la Péninsule et son parc avec - surtout - le souvenir des baleines ! On va passer la nuit à Puerto Madryn pour se rapprocher de Punta Tombo. On se loge à dans un hôtel économique et sympathique. Le patron est adorable et nous dirige vers un bon resto car ce soir pour se venger on va manger notre première parrilla ( offerte par JP suite à la perte d’un pari !). Finalement, seul l’ogre Juju se laisse tenter par la parilla. Ce sont des quantités énormes ! Mélanie devrait voir ça ! On picolle aussi pas mal, avec mousseux offert par la maison ! Bien repus, on rentre à l’hôtel mais là, en discutant avec le patron, on apprend qu’en fait seuls très peu de pingouins sont arrivés à Punta Tombo. Il faut attendre octobre pour les 400 000 ! Cela ne vaut pas le coût de faire 6h de voiture pour çà ! On se couche sans plan pour le dernier jour !

    J3 : Il fait beau aujourd’hui. On a un peu les boules d’avoir fait la péninsule hier sous la pluie ! Comme un garde de la péninsule nous avait expliqué qu’avec une preuve de logement sur la péninsule on pouvait sortir et rentrer du parc, on tente le coup de retourner sur la péninsule pour voir des orques. On connait en plus un raccourci. On se dit qu’au pire on leur montrera les photos de chez la Tia Alicia. On se retape la route d’hier mais en arrivant à l’entrée du parc, les deux gardes du parc sont catégoriques : IMPOSSIBLE de retourner dans le parc sans payer. La règle n’est plus tout à fait la même : il faut avoir passé toutes les nuits dans le parc. Comme hier on a dormi à Puerto Madryn c’est mort. On négocie pendant de longues minutes. Tous les arguments que nous trouvons ne viennent pas à bout de leur étroitesse d’esprit. La règle c’est la règle, un point c’est tout. Dépités, on re-refait la route, prêts à rendre la voiture à midi pour gagner quelques pesos. Puis après réflexion, on se rend de nouveau à la plage d’ el Doradillo pour manger et passer l’après-midi devant le spectacle des baleines. On n’est pas tous les jours si proches d’elles. On y passe l’après-midi sans jamais penser que c’est assez ( cétacés !!!). On ne se lasse pas quoi ! Cette après-midi supplémentaire d’observation des baleines a permis à Juju d’élaborer une nouvelle théorie comportementaliste sur les baleines. En effet, on a jamais vu autant de queues de baleines hors de l’eau qu’à bord du bateau donc ce comportement semble être dû à la présence de ces derniers et à leur nuisance. Il semblerait qu’elles cherchent à se cacher dans cette posture pour ne pas être vues des bateaux !!! Et si on pousse un peu plus la réflexion, on arrive à une hypothèse évolutionniste révolutionnaire qui est que le plus proche parent de la baleine est : l’autruche !!! Elles possèdent en effet les mêmes techniques de défense ! On laissera à le soin à nos amis biologistes d’approfondir cette hypothèse un peu farfelue car nous devons patrir vers Bariloche ! En effet, vient l’heure du coucher de soleil, de rendre la voiture et de prendre le bus pour Bariloche. On quitte la péninsule sous la pluie, tristes de quitter nos amies les baleines…

     

    La péninsule de Valdez n'a pas tenu toutes ses promesses

     


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