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    Les 6 et 7 juin 2012

    J1 : Il est 5h, Sesreim s'éveille et nous aussi. On plie le camp avec une rapidité inégalée et on se retrouve à 5H30 à l'entrée du parc, en pôle position!!!

     Nous,être en avance, vous imaginez ? 

    Sommes nous bien réveillés??? Oui, on ne rêve pas: c'est nous qui ouvrons le cortège de nuit dans le parc du Namib Naukluft. Limitation à 60, ça nous convient, petits chauffeurs que nous sommes, nous comptons bien garder la tête de la course ! 

    Mais c'est sans compter sur les conducteur de tours organisés, peu scrupuleux des limitations, qui nous doublent à 100 km/h au bout de 5 min. Toute la colonne de voitures accélère derrière Juju: au diable le code de la route, on a un RDV à ne pas manquer! 

    On dépasse nous aussi allégrement la vitesse et on arrive beaucoup plus rapidement que prévu à la Dune de Sossusvlei, les premiers ! On part ensuite à l'ascension de la dune. Il n'y  a que deux autres voitures. On ne se presse plus et la session photo débute en fanfare. 

     

     

    C'est magique.

     

     Le soleil pointe déjà le bout de son nez alors que nous n'avons pas commencé l'ascension... 

     

    Ils sont fous avec leur 60 à l'heure: il faut ouvrir le parc plus tôt dans ce cas là ! 

    On en prend quand même plein les mirettes. Quelle majestuosité ! 

     

    45° à l'ombre de la dune 45

     

    Pour l'ascension, c'est une autre paire de manche car on découvre que Soso a aussi le vertige sur les crêtes des dunes.

    On avance à petits pas tout en reculant dans le sable. Accrochée à la main de son Juju, Soso n'est pas très rassurée mais arrive en haut quand même.

     

     On reste une bonne heure là haut à contempler, on finit par être les seuls. On prend notre pied !

     

     

     Le lumix surchauffe dasn la tiedeur matinale du désert !!!

     

     On redescend la dune au pas de course pour rire et on va petit déjeuner sur le parking. On est affamé !!! 

     

    Puis Soso pique un petit somme pendant que Juju rattrape un peu le retard du blog ou plutôt commence la Namibie !!!

     

     A l'ombre dans ce décor, c'est plutôt agréable. 

     

     

    Puis Soso se réveille et Juju continue dans sa lancée. On pique-nique sur la parking, seuls au milieu des dunes et on retrie un peu. On décolle vers 15h pour remonter vers le camping et s'arrêter à la dune 45 pour un petit coucher de soleil. 

     

    La route du retour est beaucoup plus longue qu'à l'aller car le paysage s'offre au Lumix. C'est incroyablement photogénique.

     

     

     On s'arrête tous les 200 m. Un spring box devant, un spring box à gauche, des dunes de tuerie, des éclairages différents... On arrive vers 16h15 ( une heure et quart pour une vingtaine de bornes, pas mal; moins rapides encore que les bus birmans !!!) pour le spectacle.

     

    Elle est très très haute et au bout d'un moment Soso abandonne l'ascension. Juju continue seul en premier et dernier de cordée !! 

     

     

    Chacun à son poste d'observation on admire le coucher de soleil. 

     

    Puis Juju rejoint sa Soso en dévalant la dune un peu en courant mais surtout en roulant, un vrai gossse! La Namibie, des émotions enfantines ! 

     

    On reprend ensuite la route car l'heure tourne mais la règle reste immuable : sortie obligatoire avant 18h !!! Ouf, on passe de justesse ! 

     

    Les premiers entrés, les derniers sortis : carton plein ! 

     

    Arrive l'heure de la douche, de l'aménagement , un rituel bien rôdé surtout que c'est notre dernière nuit en tente de toit. Sniffff !!!! On refait du feu et de bonnes grillades mais le froid du désert nous replie bien vite dans notre petite tente. Ici il fait bon la journée mais ça caille vraiment en soirée. Vive la chaleure humaine !!!

     

     

    J2 : On prend les mêmes et on recommence. Le désert du Namib motive pour enchaîner deux lever de soleil. On ne se presse pas comme hier car on retourne sur Elim dune, la plus proche. 

    On ne veut pas traîner car on doit rendre avant 16h le 4X4 à Windhoek, la capitale. 

    On lève le camp vers 6h et on profite un peu plus du parc en petit déjeunant sur la dune. La lumière matinale est fantastique et le Lumix est mis à forte contribution !!! 

     

     

    Vient l'heure du trajet retour ! On quitte la Namibie et ses  paysages extraordinaires le coeur lourd, très lourd. On reprend la même route jusqu'à Solitaire puis on bifurque vers Windhoek sur la D1275,  une autre magnifique route de montagne à travers le Gamsberg. 

     

    On passe tout de même un col  à 2  200m sur une route pavée !

     

     

    La vue est stupéfiante : entre plaine aride et montagnes plissées. 

     

    Comment la géologie peut-elle donner de tels résultats ! On s'arrête au point de vue et on canarde, notre dernière salve de photos de notre merveilleuse étape namibienne! 

     

     

    Puis on reprend la route pendant deux heures. Le paysage devient plus monotone et ressemble déjà aux alentours de Windhoek : de la garrigue à l'africaine. On s'arrête manger un bout de viande séchée, un bout de gouda, de la tomate et on reprend la route, toujours pas très palpitante. 

     

    Soso sieste un petit coup, c'est bien ça ! 

     

    Et puis vers 13h on arrive au Chaméléon, hôtel de notre arrivée. On récupère notre chambre réservée il y a déjà 15j.

     

    45° à l'ombre de la dune 45

     

    On vide le 4X4, on l'astique un peu pour enlever le sable de la piste qui nous a envahi pendant ce road trip et on se connecte. Vers 14h30, on va renre le 4X4 à Asco Car Hire. En chemin on s'arrête dans un "mall" d'artisans pou trouver deux trois souvenirs, puis à l'essence. On rend la voiture sans encombre. On leur fait part de notre mécontnentement à propos de la batterie. Rien de plus. 

     

    Cela se corse lorsqu'il nous disent que la voiture n'a pas le plein, qu'on doit 20 € de plus et 5 € pour la bande que Juju à utilisée dans le kit d'urgence de la boîte à main pour son entorse!!! 

     

    Vu l'argent que Asco nous a déjà soutiré et le problème de batterie, Juju voit rouge. On essaye de négocier mais les secrétaires ne peuvent rien faire. 

    On décide alors de payer et de demander à voir le manager demain, avant de rejoindre l'aéroport. On se fait déposer à l'hôtel. On finit la journée à trier nos sacs, à taper du blog, à s'organiser et à téléphoner enfin avec Tom et puis Pilou et Minoute. On peut enfin un peu échanger sur le mariage de Thomas...

     

    On se fait des pâtes vite fait et on va se coucher les yeux remplis d'images incroyables, déjà nostalgiques de ce pays enchanteur.

     

     

     


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  • Les 3, 4 et  5 juin

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    J1: Ce matin, on prend le temps de profiter de notre squat de rêve malgré les scorpions dans l'évier et les potentiels cobras dans l'arbre puis on plie le camp vers 10h.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On s'éloigne doucement de Purros, multipliant les arrêts photos tellement le site est beau. 


    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland



    Ce plateau de Purros est définitivement parmi les plus beaux paysages de ce TDM.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

     Et la Namibie a encore des surprises à nous réserver... Aujourd'hui nous attend d'ailleurs une destination au patrimoine de l'UNESCO: Twyfelfontein. 

    Une longue piste nous attend car on a déjà bien 3-4h pour quitter le désert de Purros. Grosse journée de conduite en perspective!!!

     

     La piste retour nous parait un jeu d'enfant avec le 4X4 après la leçon d'hier, même plus peur !!! 

    Les paysages sont toujours aussi grandioses. On guette l'éléphant mais en vain... On s'arrête pique-niquer à l'ombre d'un arbre juste avant de retourner au Rock aux rockdassies repéré à l'aller. Soso se souvient par coeur de la route. En matière de rongeurs, on ne lui la fait pas!!! 

    En Moins de 5 min, on en localise deux mais ils vont bien vite se terrer.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On attend encore un peu mais rien ne bouge. On ne traîne pas car on a de la route ! 

    On passe par Sesfontein et on reprend de la piste-route. On roule à 80km/h, un record pour des nous les escargots. Le 4X4 ne bronche pas. On roule aussi vite que sur nos nationales allors que c'est de la piste, on rêve...

    On traverse des zones montagneuses et des plateaux de toute beauté. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On change de décor tous les 3O bornes, c'est incroyables, à couper le souffle! Un mélange d'altiplano et de grand ouest américain à la sauce africaine, on est fan !!!  

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On essaye aussi de temps en temps d'appeler la France car aujourd'hui c'est la fête des mères !!! Bonne fête Minoute !  Mais bon, pas d'espoir dans ce désert Namibien et on avait prévu le coup avec un petit mail déjà posté. Prévoyants en vieillissant...

     

    On pénétre enfin dans le territoire du Damaraland que Juju reconnait illico à ses gros GROS rochers ronds. Trop beau... Soso n'en croit pas ses yeux.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On touche presque à notre but, le camping-lodge, alors que le soleil se couche. On se cherche un panorama sympa et on se paye un coucher de soleil-lever de lune synchrone.

     Du jamais vu ! Une belle pleine lune rousse. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On regagne alors le camping-lodge de rêve qu'on à repéré dans un dépliant mais à notre arrivée, ils nous disent que le camping est en construction.... On est un peu surpris, on insiste un peu. Ils nous aiguillent direct sur un autre camping. Délit de sale gueule, on ne saura jamais... 

     

    On fonce au camping indiqué.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Le site est très beau, le proprio hollandais sympa et le campement bien cool, avec bois fourni. On est pas déçu. On se paye deux petits blancs et on bavarde avec notre hôte. 

     

    Puis montage de camp, douche toujours en bois et en extérieur à la frontale, repas vite fait et au dodo pour la matinée de visite de demain avant de virer de cap sur l'Océan !

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    J2: On a acquis un bon petit rythme de nomades du matin. On esrt rôdé. Vers 9h le camp est levé, on essaye encore de téléphoner sans succès et on se lance à la visite du coin.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

     Premier lieu: les gravures rupestres de l' UNESCO. On hésite à l'entrée du site et on décide d' aller plutôt voir les orgues de basalte et la "montagne brûlée". Ne sachant pas très bien combien de temps cela va nous prendre on joue la sécurité et l'économie car l'UNESCO a un prix... 

     

    Mais en réalité les deux sites ne sont pas éloignés et se font très rapidement. On descend dans le canyon des orgues mais le lieu n'est pas étendu ni  très impressionnant. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Le sorgues sont de taille très moyenne. En revanche, ils brillent par leur lignes géométriques parfaites.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

     On s'attendait à plus grand mais c'est quand même très esthétique.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    La "montagne brulée" est simplement une montagnette noire-violette, rien de transcendant... 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On retourne donc illico faire la visite des gravures.Tant pis pour le prix, on n'est pas en Namibie tous les jours...

     

    On se fait escorter par une guide namibienne à la lenteur africaine très marrante.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    La qualité de conservation des gravures est incroyable pour un site à ciel ouvert. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Mais cela à un prix pour les locaux : ils attendent la pluie depuis plus d'un an et devront attendre certainement jusqu'en décembre encore...  Les lignes de ces gravures sont très artistiques, balaise une fois de plus ces hommes préhistoriques!

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    La cheville de Juju tire un peu mais ça passe avec l'aide de son bâton.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Pourvu qu'il en soit de même aux dunes... 

    On reprend ensuite notre maison roulante pour quitter le Damaraland et prendre plein ouest, cap sur l'imprononçable Swakopmund. La première partie de route est toujours aussi magnifique mais les 120 dernières bornes sont un peu monotones.

     

    On roule sur une route droite-rectiligne dans un désert de sable tout plat et gris. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On sent qu'on se rapproche de la mer mais cette sensation dure des plombes !!! 

     

    Et puis Juju voit au loin la grande barre bleue. On y est. On s'arrête directement à Henties Bay pour faire deux trois courses et on fonce à la recontre de la côte Namibienne et de son océan Atlantique qu'on a quittées il y a si longtemps. La plage est déserte déserte et on s'écarte un peu de la ville. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Au premier chemin accueillant on tourne à droite et on se lance sur la plage. Encore une nouvelle conduite 4X4. 

     

    Juju est comme un petit fou mais le raid s'arrête très vite : on aperçoit à quelques mètres seulement des otaries par dizaines qui pêchent, qui sautent, qui surfent !!! 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Si si on jure, les otaries surfent et surfent bien !!! 

     

    Soso retrouve son euphorie de Nouvelle Zélande devant ses copines si fofolles. On admire ensuite le coucher de soleil: splendide. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    C'est une arrivée à la mer au top. On en profite un petit moment, mitraillant alternativement mouettes, otaries et soleil.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Puis Juju peut alors s'essayer à la conduite sur plage. Un régal, un fantasme, la liberté !!!

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

     

     La Namibie est sauvage et on adore y  laisser nos traces éphémères. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On reprend ensuite la route vers notre camping : le Mile 14. On est obligé de s'arrêter devant un autrte spectacle, le lever de lune. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Les deux astres se relaient à la perfection.  

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Et puis on roule, on roule, même un peu  trop car on atteint Swakopmund sans avoir répéré notre camping. Rien vu ! 

    Tant pis, on décide de se trouver le premeir venu sur notre route, il fera l'affaire car cette ville ne fait pas partie de nos destinations chéries et demain on enchaîne pour notre dernière étape: les dunes du désert du Namib !!! 

     

    On traverse la ville sans rien voir et on finit par tomber au hasard sur un camp site. 

     

    On a jamais vu ça. Ce sont des petits pavillons, un peu comme les banlieues résidentielles américaines à la Edouard aux mains d'argent mais pour campeurs. 

     

    Tout le monde possède son pavillon-sanitaire à lui avec barbec et tout le monde est aligné sagement, nous sommes rangés les uns à côté et en face des autres. Très étrange comme concept surtout au pays du camping-roots comme on les a connus. Un vrai "camping à blancs locaux" en villégiatures au bord de mer ! 

     

    On décide donc de sortir manger au resto car en plus, il est tard. On verra pour la tente plus tard. On part à pied, le nez en l'air et on tombe par hasard en premier sur un resto conseillé par les aventouriers. On ne peut pas douter car il est construit dans un vieux bateau, cela correspond à leur description! Impeccable !!! 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On se chope une table sur le pont et on se fait plaisir : calamars en entrée, pavé de saumon pour soso et steack d'Oryx aux seiches de patagonie pour Juju. Rien que ça ! Le tout accompagné d'un petit vin blanc d'Afrique du Sud bien sûr... 

     

    On est ravi du choix et de l'addition très correcte pour ce festin... On rentre bien vite dans notre banlieue-camping se coucher. On se connecte un petit coup et au plumard !!!

     

     

    J3 : Réveil grincheux ce matin...On ouvrant les mails, on comprend que Minoute n'a pas pu ouvrir son mail de la fête des mères. On doit également encore gérer de la correspondance et des tracas avec  l'Escure. Toujours pas de photos pour nous aider à louer la maison... Cela nous bouffe du temps et de l'énergie.

     

    On part en retard ce matin, on s'arrête faire le plein d'argent, de vivres et  d'essence et ce n'est que vers 11h30 qu'on quitte Swakopmund.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Notre coucher de soleil sur les dunes parait bien compromis !!! 

     

    On dépasse Walwis Bay, ville industrielle et portuaire sans intérêt, et on roule.

     

    On retraverse le même paysage désolé pendant 100 bornes. Les mins défilent et les Kms semblent interminables dans ces immenses étendues désertiques. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Puis  on atteint une zone montagneuse magnifique. Le passage du col est splendide.On engloutit nos sandwichs dans la voiture et on trace.  Nous revoilà plongés dans le décor de la grande Namibie!!!

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Juju fonce un peu trop et Soso flippe. La tension monte à cause du retard de ce matin. Juju décide alors de vraiment oublier son idée de coucher de soleil et de profiter de la route... Soso est soulagée... 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On s'arrête en chemin pour admirer et même prendre la pause au Tropique du Capricorne ! 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On traverse Solitaire et on roule vers Sesreim, destination finale. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On roule beaucoup mieux  sur les derniers 100 kms mais pas assez pour arriver à temps pour le coucher de soleil. 

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On décide quand même de faire le check in rapido et d'aller voir la tombée de la nuit depuis la dune d' Elim, à deux pas du camping. La dune est petite mais bien rouge.

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

    On n'a pas le temps de la gravir suffusament qu'il faut déjà redescendre. 

     

    Tout ça est un peu speed car le parc du Namib Naukluft ferme à 18 h pétante. On a un sentiment ambigu entre frustration et excitation à l'apperçu des dunes. Un goût d'inachevé ???? De précipitation !!! 

     

    On resort du parc à temps et on va découvrir notre dernier emplacement de Namibie. Il est encore génial ! Un arbre immense, majestueux, rien que pour nous avec tout le confort à la namibienne. Le top. 

     

    On fait un feu, on s'installe, on prépare à manger et on passe la soirée avec Esther, une employée du camping qui a envie de bavarder. Notre première belle rencontre avec une locale. Il était temps... 

     

    On passe une agréable soirée car depuis notre arrivée, on est un peu frustré par le manque de contact qu'on a eu avec les locaux.  La Namibie nous comble certes de ses paysages désertiques mais c'est aussi le désert des échanges simples. 

     

    C'est ici qu'on a le moins échangé avec les locaux depuis notre départ. On est bien content de pouvoir discuter avec Esther. 

     

    On se couche un peu tard vu que demain c'est debout 5h du mat' pour le lever de soleil dans le désert: notre revanche sur cette journée trop speed où l'on profité de rien malgré les 400 bornes qu'on s'est enfilées. 

     

    On sait que les dunes sublimes sont là, toutes proches et nous attendent. Juju se sent aux anges aux portes de ce désert tant convoité...

     

    Des kilomètres de piste à travers les sites extraordinaires du Damaraland

     

     


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    Les 30 et 31 mai et les 1 et 2 juin 2012

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    J1:Vers 9h, on lève la tente de ce camping aux allures de ville-dortoir-minière du Far West.De Okashana on roule vers Ondangwa. On s'y arrête retirer de l'argent ( Juju est surpris de rencontrer une personne qui ne sait pas comment retirer de l'argent) et faire les courses. On ne se sent pas bien du tout ici. On nous demande de surveiller la voiture, de mettre le sac devant, de bien tout fermer, de ne pas parler aux blacks qui nous accosteraitent!

     Pour la première fois du voyage  on se sent en insécurité. On ne traîne pas, on déteste cette sensation... On retourne se mettre dans le 4X4, on pique nique vite fait  et la police vient même nous sermoner de ne pas rester là. On déguerpit dare dare. 

     

    Etrange coin de Namibie ou est-ce partout ainsi??? On roule ensuite tout l'après midi à travers de beaux paysages, sur de belles pistes en terres, en passant par Okahao et on regagne Opuwo vers 17h.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Ici, on est venu découvrir les Himbas, ces femmes couvertes de terre rouge si belles ! 

    Dès notre arrivée, on en voit de partout. Elles sont mélangées aux autres en pleine ville, les seins à l'air. Drôle d'impression ce mélange de modernité et de tradition.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Il y a aussi d'autre etnies présentes en villes, des femmes portent des coiffes cornues, les Hereros, on croit. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On n'ose pas prendre de photos, on n' est pas à Etosha tout de même!!! On sent des impressions de zoo humain  monter en nous... On se sent voyeurs et on n'aime pas trop ça...

     

     On traverse juste la ville, volant deux trois clichés et on fonce directement au camping-lodge:" le Country Lodge", conseillé par Alex et Julie. Un décor sublime de plus ! 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On choisit le campement jouissant de la plus belle vue sur la vallée et le coucher de soleil car le camping est vide. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On s'installe en 4ième vitesse pour se faire un très beau coucher de soleil... 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Puis on trie un peu le milliards de photos d'Etosha et on se couche sur notre toit. Une fête à l'air de battre son plein en ville. Pauv' Soso !!! C'est un rassemblement, voilà pourquoi il y a tant d'Himbas, Hereros et autres etnies présentes en ville. 

     

     

    J2: Réveil tout en douceur avec la venue deux deux amis de Soso : deux chats gris magnifiques.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On avoue on se laisse aller et on soulage un peu la frustration du manque de nos chats. On se gorge de caresses et de ronrons, ces deux chats là sont en or... De vrais doudoux...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On y passe bien une heure et on descend juste en ville acheter de l'eau et un adaptateur pour ce pays car c'est le premier qui résiste aux adaptateurs universels... L'étrange sensation nous reprend et Juju est tout déboussolé de faire la queue dans un genre de Foire fouille locale, derrière une Himba... Elles sont ancrées dans notre monde de conso en restant d'apparence si tribale. C'est indescriptible. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On ne traîne pas et on retourne au campement. On attendra Purros et sa vie de tribu pour approcher de près les Himbas... On passe l'après-midi à siester, bloguer, se connecter, et s'organiser en attendant le coucher de soleil. Magnifique cadre que cette piscine à déversoire. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Le luxe en Namibie ça ne rigole pas... 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On décide d'ailleurs de s'offrir un plat du jour pour le soir, sur conseil des aventouriers Alex et Julie... On n'est pas déçu du conseil. La viande est un régal et rivalise avec celle d'argentine. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On passe du pique-nique dégueux au repas délicieux sans sourciller. Ah si: de plaisir... On profite un peu plus des canap' avant de retourner au campement installer notre tente, petits campeurs de luxe que nous sommes ici...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     

    J3: On quitte Opuwo et la glandouille aujourd'hui pour une journée de piste assez dure. On se réveille, on lève le camp assez vite avec le petit goût d'aventure, mélange entre excitation et peur... Nous voilà prêt à 9h pour cette fameuse piste cahotique jusqu'à Purros ! On dit au revoir aux minous si gentisl, Juju claque la portière, tourne la clé et c'est parti pour l'aventure!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Mais non rien ne se passe ! Batterie à plat !!! La tuile, la tuile, car en plus le moteur est inaccessible avec des câbles vu que la voiture est garée face au vide... On garde notre calme pour ne pas perdre de temps!!! On essaye d'appeler le lodge, Asco:  rien! On rame. 

    Et puis Juju aperçoit le jardinier. Sauvé. En moins d'une heure le jardinier amène Juju chez le garagiste du lodge qui vient avec son 4X4, demonte la batterie et fout la sienne, démarre et remonte la nôtre. Le tour est joué ! On ne s'en sort pas mal, juste un ptit billet de 10 euro dans sa poche... 

    Sur conseisl avisés on va remettre de l'eau dans les batteries du 4X4, on s'en rachète pour nous et on fonce en direction de Purros. Il est onze heure passées avec tout ça! 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On n'est pas en avance... Juju trace sur les pistes, on admire le paysage, Soso dort, on pique nique sous un abre.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On arrive enfin à Sesfontein.

     

     Le temps de faire l'essence et on attaque vers 15h la petite piste de la carte pour Purros.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Juju passe pour la première fois le mode 4X4 et on s'avale des kms de piste défoncée mais rien de très technique, c'est de la piste quand même... 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On roule à travers un décor de film somptueux, on est accroché aux fenêtres, on voit des rockdassies, sorte de marmottes qui mettent en transe Soso !!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Les 100 bornes sont longues, on traverse deux mini villages et vers 17H30, avec le coucher de soleil, on commence à paniquer. Et si Purros était derrière nous sans que l'on s'en soit aperçu??

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On ne voit rien devant, le temps passe, la nuit s'installe dans le désert. On flippe 2 min et finalement, deux lumières de 4X4 jaillissent au loin droit devant nous. On fonce pour savoir où se trouve Purros. Et puis finalement purros est là, quelques kms devant nous. 

     

    On trouve le panneau du campsite communautaire et on roule encore 5 kms sur de la piste de sable . Bien, bien paumé ici. Malgré la pénombre tombante, on a réussi à deviner que le site de Purros était de toute beauté !!!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Un coin lunaire sur terre affublé de magnifiques montagnes. On se réseve le coucher de soleil pour demain sans faute car aujourd'hui, à cause de nos problèmes de batterie, on a loupé le coche...

     

     On se voit doté d'une place magnifique sous un immense arbre avec évier. Les toilettes et la salle de bain sont en plein air, à la fois roots et chic. Et puis c'est la cata ! Juju se fait une entorse dans le noir en sortant de la viste des chiottes, un dénivelé traître pour ses chevilles d'exhandballeur stigmatisé par les traumatismes de ce sport frontal !!! Tout de suite c'est  bière bien froide sur la cheville, arnica et bande. Soso stresse car elle n'a pas tout ce qu'il faut malgré la trousse à pharmacie énorme... Juju fataliste ne se prononce pas car il sait qu'il faut attendre demain, mais bon la cheville est bien partie... On dîne vite fait, Soso dans tous ses états, et on se couche un peu amers d'une journée qui commence par une panne et qui finit par une entorse ! Demain sera un autre jour, on part à la rencontre les Himbas et peut être, avec un peu de chance, les éléphants sauvages !!!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     

    J4 : Le pied par terre + pas trop de douleur = l'entorse n'est pas des plus graves. Soso fonce donc réserver un guide à la réception pour cette journée.

     Puis elle bande la cheville de Juju, on déjeune à l'ombre de notre squat de rêve et on attend le guide. Il s'appelle "Mike", se dit Himba et nous emmène dans son "village".

     

     Juju conduit avec sa douloureuse cheville dans une rivière à sec, fait du hors piste mais dans des traces, il se régale.

     

     On arrive au village Himba. De simples clôtures le délimitent et de minuscules cases le composent. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Tout cela est très graphique.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Avec les femmes Himbas qui se promènent c'est magique. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On rencontre le "chef" du village, on paye un droit d'entrée et on se fait discret. Soso se renseigne auprès du chef pendant que Juju discute avec Mike. On en apprend un peu plus sur la culture Himba et on se fait un peu oublier pour pouvoir prendre des photos sans avoitr l'air de traquer ces magnifiques femmes.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Les femmes Himbas ne parlant pas anglais, la communication avec elles est difficile... 

    Les enfants viennent nous chercher un peu, jouant devant la caméra pour visionner ensuite leurs images et puis une femme attire Soso vers leur "Shop". 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On joue le jeu en achetant deux trois souvenirs puis c'est à nous de sortir notre jeu. On donne au chef  les gâteaux pour les enfants car ici il semblerait qu'ils mangent deux fois par jour et surtout porridge -bouillie farine-eau-... 

     

    Et puis on assiste à la distribution par odre croissant. C'est trop mignon. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Pour les sortir du quotidien,  Soso dégaine le Ukulele et là, l'ambiance s'échauffe.

     

     Les enfants se mettent tout de suite à danser, du plus petit au plus grand. Les Himbas nous observent d'un oeil intrigué au début. Les enfants s'éclatent et Soso se régale.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     C'est émouvant de voir tant de bonheur chez des enfants si démunis. Comme la jouissance et la rareté, le bonheur et le dénuement ne vont-il aps de paire ??? A méditer, parents d'occident du XXIème siècle...  

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On fait durer la récréation presque deux heures. Soso fait danser, chanter et taper les enfants. Un pur moment de joie. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On quitte les enfants un peu tristes et nous aussi et on  retourne au camping heureux de ce moment de partage. La musique, ah la musique...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On se repose, on déjeune et on pase prendre Mike pour notre parès midi "chasse" à l'éléphant sauvage. Mike nous prévient qu'ils sont là. On le rassure tout de suite: pour nous,  voir des éléphants serait un bonus extra. On joue la sécurité en lui disant qu'on veut se balader  deux trois heures à leur recherche mais que notre but finale de la journée est de faire une après midi de 4X4 hors de  routes et surtout de revenir vers 17h pour le clou de la journée :  le coucher de soleil ! Les éléphants sont un bonus. 

     

    Ok pour Mike. On part donc direct dans une rivière asséchée que l'on remonte. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Juju s'en donne à coeur joie, explorant les possibilités d'un 4X4. En résumé ça passe partout! 

     

    On se régale pendant deux heures, évoluant dans des décors trônant parmi les plus beaux du voyage. La Namibie ne cesse de grimper dans le Hit parade de ce TDM...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On voit des girafes, des oryx, des springs box...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On est secoué par le 4X4 mais on se régale malgré la migraine qui monte chez Sophie avec la fatigue et les secousse. Mike commence à nous faire prendre des terrains de plus en plus accidentés et Juju finit par prévenir Mike que l'heure tourne et qu'il faudrait prendre le chemin le plus direct pour Purros. Et là: on découvre que Mike est perdu !!!! Notre guide est perdu dans son désert !!! C'est un comble. 

     

    On traverse alors des champs de pierres saillantes. Juju et Soso font de la résistance de peur de crever. La tension monte déboussolant de plus en plus Mike qui ne se dirige que par rapport aux montagnes lontaines. Au bout d'une heure de terrains hyper accidentés, de stress pour les pneus, on finit par retrouver notre route. On a pas eu peur d'être vraiment perdu sur ce coup mais on a surtout eu peur pour le 4X4... Un coup de chance de ne rien avoir cassé:  un 4X4 ça passe vraiment partout, c'est incroyable. 

     

    Par contre on est super triste d'avoir raté le spendide coucher de soleil sur Purros, un des plus beau cadre de ce TDM, une merveille. Ce n'est pas demain la veille qu'on pourra se payer à nouveau une telle destination!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Mike n'en mène pas large et nous ne sommes pas ravis. Le chemin du retour de nuit est un peu blasant d'autant qu'après d'autant d'heures de conduite sportive la cheville de Juju ne cesse de gonfler, la douleur se faisant de plus en plus lancinante ... On cumule la malchance... C'est comme ça !!! 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On dépose Mike à la réception et on retourne  sous notre arbre. On est ravi de notre matinée si particulière mais on a un goût de gâché pour cette après-midi sans éléphants certes mais surtout sans coucher de soleil et avec une cheville démontée. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On se console en se remémorant le parcours incroyable en 4X4 et en se disant que Juju a pu, malgré la douleur, réaliser enfin son fantasme de Camel Trophy et même au delà de ce qu'il pensait faisable!!! Pour une première leçon, il a eu le droit à du costaud... 

     

    Notre séjour chez les Himbas nous a mené la vie dure pour les émotions, un peu à l'image du paysage : des montagnes dans la plaine sèche... Le Kaokaland nous a séduit, ses merveilles nous ont touché mais il doit prendre bien garde de les conserver intactes au maximum car les dangers de notre monde  le guettent .

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Kaokaland, terres des majestueuses himbas, ne te perd pas comme peuvent le faire dans tes terres les guides de ton pays...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     


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  • Etosha Parc

    Les 26, 27, 28 et 29 mai 2012

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     

    J1: On se lève et la lumière est déjà bien là. Le soleil fait son apparition pour le petit déj'. 

     

    On replie notre campement assez rapidement pour une première levée de camp et on quitte Otjiwarango en direction du fameux parc d'Etosha, tant attendu. A nous les zèbres, les girafes et les éléphants!!!

     Un arrêt retrait d'argent par sécurité. On roule deux bonnes heures sur une route en pierre dans un paysage aride et hostile. On atteint enfin la porte d'entrée du parc. Nous y sommes. 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    On s'enregistre et on se lance. A peine entrés on découvre déjà nos premiers impalas, à l'ombre, en bord de route.

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     

     Puis on scrute notre premier point d'eau, Ombika et il ne sera pas le dernier :  ici, on traquera les bêtes de point d'eau en point d'eau, pas très compliqué comme safari...  Nos premièrs zèbres nous attendent sagement avec des perdrix et des springs box. 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     

    L'excitation est proche de son paroxysme. On est dans National Géographic. Les bestioles sont très proches et pas du tout craintives. Elles font leur vie comme si de rien était et lèvent juste la tête en entendant démarrer le moteur. On est très surpris par le nombre d'animaux, leur proximité et leur calme; par la facilité du safari quoi ! 

     

    On n'est pas des chasseurs-photographiques qui traquent leurs proies. Les animaux s'offrent à nous !!! On reprend la route en direction de Okaukuejo et à quelques centaines de mètres de la "ville" on assiste à la migration des zèbres et des impalas à l'heure de pointe !!! Juju doit laisser le "passage zébré". Ils traversent en masse, tranquillement, et Juju doit forcer le passage au bout d'un moment . Incroyable !!! On paye notre permis pour deux nuits, on collecte quelques infos, on définit l'itinéraire  et on repart vers notre prochain point d'eau, Nébrowni . On y découvre l'Oryx, animal au graphisme de la savane, majestueux. 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Il y a aussi des autruches, un coyote, des zèbres et des cervidés. Il y a foule quoi!

     

     On a les yeux qui brillent devant un tel spectacle. On s'atarde pas mal, regardant le balai des animaux et des 4X4 tous un peu pressés. On va ensuite à Gemsbokvlakte avec toujours les mêmes habitants et on roule juisqu'à Olifantsbad, possédant une aire ede pique nique autorisé. On est en effet parqué dans notre 4X4 avec interdiction de descendre des véhicules à l'exception de 2ou 3 parking grillagés pour toutous !!! Un zoo à l'envers: ce sont humains qui sont les animaux parqués. On n'est pas contre l'idée d'échanger un peu les rôles...

     En arrivant à l'aire derepos, on voit plein de 4X4 garés à proximité  du point d'eau. Ni 1 ni 2,  on rejoint le groupe. Et là, on découvre à la fois nos premiers éléphants et nos premières girafes !!! trop la classe ce mélange! 

     

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Les éléphants sont très nombreux et squattent la fontaine. Les pauvres girafes craintives et délicates sont en retrait. On commence à appréhender la hiérarchie sociale de la savane. Les éléphants prennent leur bain et les bébés sont à croquer. En une matinée on en aura pris plein les yeux !!! 

    On n'arrive d'ailleurs pas à déscotcher de ce spectacle et nos estomacs nous rappelent à la raison vers 14h30 . On pique nique grillagés et on repart. On roule un bon moment sur des pistes à travers la brousse et la savane. Juju se régale de son nouvel apprentissage et des nouvelles sensations. 

     

    On passe par Auset par Ondongab, on s'arrête photographier des animaux sur le bord des routes, des paysages désertiques. 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    On a pas une minute d'arrêt !!! On progresse doucement du coup et on a un peu la pression car il est interdit de rouler après le coucher de soleil!!! 

    On alterne entre éléphants en bord de route et girafes au loin. C'est l'hallu !!! 

     

    En arrivant à Salvadora, on est scotché en tombant sur les lionnes !!!

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     Elles s'abreuvent ou se reposent là, à quelques mètres !!! Carton plein. 

    On les observe un moment avant qu'elles filent  se cacher dans les hautes herbes de la savane.

     Pour notre dernier point d'eau, Rietfontein, nous attendent un trio de girafes sur fond de coucher de soleil !!!

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     Nous voilà amplement récompensés de nos trois jours de galère sur Windhoek. On est bien repu ce soir en sensations fortes et on arrive au camping d' Halali juste dans les temps. Le site est très bien, nous ne sommes pas les uns sur les autres... 

     

    On déplie le camp et on dîne. On peut même profiter de braises pour griller notre viande. Puis on se hisse dans la tente pour faire de beaux rêves. Cette première journée fut ultra-bien remplie !!! On s'endort comme des enfants...la tête dans la savane!

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    J2 :  Matinaux pour regagner le point d'eau du camping, les premiers levés à l'aube, on n'est pas récompensés. Il n'y a que des oiseaux !!! On reste quand même une demi-heure espérant et profitant du lever de jour sur la savane.

     On rentre déjeuner bredouille, on plie le camp et on reprend la piste. On roule de point d'eau en point d'eau ( Helio, Goas, Springbokfontein ) ne voyant presque rien ou presque. On découvre juste notre premier Dik-dik, furtivement, dans un virage. C'est trop mignon comme bestiole mais pas le temps de faire de cliché. 

    Le grand Kudu nous gratifie aussi de sa présence mais le tableau de chasse reste bien vide par rapport à hier. La savane semble vide aujourd'hui. Quelques oiseaux multicolores prennet la posent pour nous réconforter !

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     A midi on pique-nique à nouveau grillagés à Okerfontein et puis on roule. Les routes sont excellentes et Juju prend son pied pendant que Soso ukule. On croise nos premiers gnous dans une ambiance de Far west.  On dirait presque des bisons ! 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     

    On salue aussi un secrétaire, assez marrant comme oiseau !

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    On arrive ensuite à Kalkheuwel et là, le spectacle nous attend!La même scène que la veille entre girafes et éléphants. 

     On observe le tableau une bonne heure ne se lassant pas du jeu des éléphants et de la position pyramidale de la girafe qui boit ! Excellent.

     Puis on repart vers Namutoni. On découvre un troupeau de girafes en bord de route. 

    C'est l'occasion rêvée pour enregistrer un petit morceau pour Nola. La première est la bonne avec la complicité des girafes. Trop bien ! On espère que cela fera son petit effet...

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     On s'installe au camp avec la nuit et on ne se motive pas pour aller au point d'eau de nuit. On mange une fricassée haricots-saucisses en boîte bien dégueu et on se couche parmi les chacals qui rôdent dans le camping. C'est la brousse !

     

    J3 : On retente l'expérience du trou d'eau du camping mais, cette fois, après avoir levé le camp. Rien de rien. On regagne la voiture à pied et, en chemin, on croise la route du gang de Mangoustes. Hallucinant, cette masse grouillante et bruyante!!!

     Puis on prend la route pour aller voir les Klein Okevi et Groot Okevi mais on se trompe de route et on se retrouve sur la piste de Fischer Pan. 

     On se fait donc la boucle des trous de Twee Palms et de Aroe. On ne croise pas grand monde pendant ce circuit-là à part des zèbres, des facochères et les inévitables springs box jusqu'à ce qu'on apperçoive notre premier rhinocéroce ! 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    On jubile. Il est tout prêt et se donne un peu en spectacle. Mais bien vite, on sent qu'on le dérange car il retourne dans la brousse. Pour faire diversion, on fait un tour au trou de Aroe et on revient sur nos traces. Le rhino ne semble plus là. Demi-tour , on reprend la route. Et là, oh surprise!!! On le découvre en plein bain de boue, là où on l'avait laissé.

    On est scotché puis il nous traverse sous le nez. 

     Juju est ravi car en plus aujourd'hui, on fête nos 7 ans de mariage mais chutttttttttt, Soso n'est pas au courant... 

    On finit la boucle et on prend le chemin de la sortie du parc car Juju a prévu une après-midi tranquille mais rien n'est organisé.... Il avance à l'aveuglette dans sa surprise pour Soso, c'est un peu stressant. Avant de quitter le parc on se pose à Klein Namutoni. On on apperçoit nos premeirs vautours charoniards de la savane. 

     On salue aussi des girafes et des zèbres puis on sort du parc avant onze heure trente, heure fatidique de notre permis.

     

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

    Juju s'échapppe aux toilettes pour appeler quelques lodges afin de préparer sa surprise . Sans succès. Les téléphones portables et Juju, c'est toute une histoire !!!

       A la case du gardien on croise les allemands rencontrés à Asco car hire qui nous avaient ouvert la voie des galères avec la carte CB. Le type nous conseille un camping classe ( pas tout a fait ce que Juju avait envisagé) mais il s'avère que le camping est dans une réserve privée et qu'il y a un lodge avec le camping. Sauvé! Surtout que c'est un de ceux que Juju avait essayé de contacter. 

    On rentre dans cette nouvelle réserve à la sortie du parc et on regagne le camping. Le cadre est magnifique, piscine et point d'eau se faisant face ( la classe ), bâtisses traditionnelles et tuti quanti !  

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Le camping bénéficie de toutes les infra-strucutures. Sympa ! 

     Juju propose à Soso de visiter le lodge, juste par curiosité. On regarde une chambre "standard" et à la demande du prix on se rend compte que c'est hors budget pour notre 28 mai !!! 

     

    Juju se renseigne sur le prix du repas. C'est abordable, la soirée est sauvée ! Ce sera farniente en bord de piscine, squatt des canapés et du bar, resto et camping. C'est ficelé, Soso ne se doute de rien... 

     

    On retourne au camping pique-niquer pour le déjeuner puis on va se connecter en bord de pisicne. Et là c'est la surprise : pour la fête de Soso les parents de Juju nous ont versé une subvention spéciale pour l'occas, juste le montant de la chambre!!! Trop forts Les PIlou et Minoute, une aubaine !!! Juju se précipite discretement à la réception et négocie avec l'accueil le lodge de luxe pour le prix du standard sous prétexte d'occasion exceptionnelle ! 

    Et ça marche: il négocie même le repas dans un cadre romantique... 

    Puis il rejoint Soso l'innocente et la convaint d'aller visiter discrètement un lodge de luxe... 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Soso accepte mais elle est un peu stressée par la situation. On entre dans la réserve parmi les animaux pour accèder à la case. On hallucine. Et puis on ouvre discrètement le lodge et  on se faufile. On est charmé par la déco ravissante mais Soso veut se carapater.

     Elle n'aime pas frouiller !!! C'est là que Juju lui sort les bagues achetées au Népal et qui attendaient une occas' spéciale pour être enfilées. La voilà toute trouvée! Et en plus, ce sont presque les mêmes alliance que l'on s'était échangées voilà 7 ans. La vie est bien faite... 

    Soso réalise la date du jour à ce moment et exulte. Elle avait complètement oublié et elle est ravie! La chambre est à nous !!! Soso n'en revient pas.

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     En revanche elle décide qu'on ne prendra pas le repas au resto ce soir, ce sera cantine discretos dans la chambre... Juju lui ment en ne la contre-disant pas. Soso explique qu'on amènera le butagaz, le matos de cuisine devant la case et qu'on fera la vaisselle dans la salle de bain. De vrais romanos quoi !!! 

    Juju ne dit rien et savoure à l'avance sa soirée; on passe l'après-midi à profiter de la terrasse au milieu des animaux. Cela change tout de ne pas être en 4X4, la sensationest très différente... On adore.

     On glande, on admire le coucher de soleil splendide et  puis on prépare le cadeau de la fête des mères.  Vers 19h, Juju attire Soso dehors en lui proposant d'aller chercher le matos de camping mais aussi de boire un verre au bar pour l'évènement. Soso ne résiste pas et fonce dans le "piège". 

    Dès notre arrivée un serveur nous dirige vers une terrasse extérieure et Soso est dubitative. Que nous veut-il ???

    Là, elle découvre une jolie table, spécialement dressée avec pétales de roses et tout le tralala surplombant le point d'eau, à l'écart du resto... 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Juju est ravi, ils ont assuré et Soso est tout chose... elle qui pensait faire à manger... 

    On est super content et on en profite comme des princes. La vue sur le point d'eau éclairé est au top ! La " perle " sur le gâteau est le champagne offert par la maison. Soso n'en peut plus, c'est trop... 

    Elle qui parlait encore hier soir de son envie folle de boire du champagne... 

    Nous sommmes comblés pour nos 7 ans. La Namibie nous sourit (et les parents aussi...) !

    Le repas est un délice : pain et beurre salée ( la "perle" sur le gâteau pour Juju ),soupe srémeuse de patates douces subtilement épicée, steaks D'Oryx ( paix à som âme de bête  splendide ! ) et cheese cake à la menthe.

    On n'a pas mangé comme ça depuis des mois et des mois et il est bien vrai que la jouissance est soeur de la rareté... On a les papilles en folie!!! 

     Puis on se prelasse dans le canapé en cuir du resto et on est gratifié par le salut nocturne de girafes venues boire. 

     On les comtemple un moment et puis on se glisse discrétos dans notre case. On marche à quelques dizaines de mètres de ces frêles géantes qui nous accompagnent dans nos rêves...

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    J4 : Pas de réveil, pas d'objectif pour ce matin. Juste profiter au max de la chambre et skyper les parents de Juju. On a droit aussi à un petit déj pantagruelique au raz du point d'eau.

     C'est le luxe absolu ! La connection avec la France s'établit à 11h et on partage notre bonheur avec Pilou et Minoute. 

    On quitte ensuite la chambre, un peu à regret et  un peu en retard ... 

    On rentre à nouveau dans le parc d'Etosha, on retourne à Klein Namutoni et on prend le dik-dik drive: une boucle où l'on peut voir ce petit cervidé. 

    En route on croise le majestueux kudu et au détour d'un virage on tombe nez à nez avec LE  dik-dik !! Trop choupinou !!!

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

     Et puis on roule, on roule avant de s'apercevoir que nous tournons en rond... On boucle la boucle !!! On cherche la sortie et on s'échappe vers Namutoni. Juste avant de regagner "la ville" on apperçoit un deuxième rhino.

     On le photographie et puis il s'en va.

     Les rhinos semblent moins dolciles photographiquement parlant que les autres animaux... 

    On  pique nique sur le parking de Namutoni  au milieu des mangoustes et on prend la direction plein nord vers la sortie Andoni du parc. On a tout l'après-midi pour le  traverser. 

    On s'arrête saluer une girafe à Klein Okevi et on ne voit rien à Groot Okevi. 

     Puis on roule roule sur les pistes, Juju se régalant toujours autant, et on atteint Tsumcor. Là, l'immuable spectacle de la quête d'eau entre éléphants et girafes bat encore son plein. On se refait une petite séance d'une heure, sachant que c'est la dernière... 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Puis on repart en on croise un éléphant sur la route circulant en sens inverse et c'est bien flippant quand même... On débouche à quelques kms de la sortie sur une vaste, vaste, vaste savane spendide où des girafent s'amusent et où même une dernier rhino nous salue avant de sortir. 

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     

    Etosha c'est incroyable !!! On est complètement ahuri de ces 4j et on va se poser dare dare à 17 bornes de là, à Okashana, un campement communautaire bien étrange de bout du monde, mais il nous faut bien ça pour nous remettre de nos émotions... Le rêve de gosse par excellence de Juju et Soso vient de se finir mais quelle plénitude du moment... Merci les zanimaux !!!

     

    7 ans à Etosha: le grand tralala!

     


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    D'HEURTER LES AMES LES PLUS SENSIBLES!!!

     

    Les 23 ,24 et 25 mai

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    J1 : Après 13h de vol, des rotations de couchage entre banquettes 4 places et le sol de l'avion, des plateaux repas pas dégueux, des jeux vidéos pour Juju et le film "La délicatesse" pour Soso, on foule enfin le sol de notre dernier contient de ce TDM: l'Afrique. Pour commencer, escale en Afrique du Sud, Johnnesbourg pour être exact, on passe  par la case transit, bien organisée, et on sort directement dans le Hall-Mall d'embarquement. On passe de commerce en commerce pour essayer de trouver une connexion internet vu qu'on n'a nulle part où dormie à notre arrivée en Namibie...  On finit par trouver une connexion wifi payante merdique mais on parvient plus on moins à se faire comprendre via skype pour reserver au Chaméléon, hôtel conseillé par les aventouriers dont on a repris la piste.... OUf...

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    On se plante ensuite sur des sièges proches du courant pour taper du blog et se mettre à jour de HongKong... le temps passe vite et c'est déjà l'heure d'embarquer. On vole enfin pour la Namibie que l'on attend avec excitation! Les étendues à travers le hublot sont infinies...

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    Le temps d'engloutir notre lunch et on atterit déjà. Petit avion + petit aéroport = pas d'attente à l'immagration... En plus la bonne nouvelle est : pas de visa à payer ! On récupère nos sacs vite fait et on repère le panneau Chaméléon. On s'installe à l'arrière du mini bus et c'est parti pour une demi-heure de route à travers la brousse. La ville est très excentrée de l'aéroport, on a bien fait de réserver le Pick-up. On prend des clichés par la fenêtre, c'est tellement dépaysant après HongKong et le Népal.

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    Quelle chance ce tour du Monde: on passe d'un continent à l'autre, d'une merveille à l'autre si facilement... On est aux anges.

    On arrive dans Windhoek et c'est nettement moins plaisant, on se sent dans une ville dortoir, une ville de lotissement où chaque maison est grillagée, ces allures d'Aparthaid -que Soso voulait tellement fuir en ne s'éternisant pas en Afrique du sud- nous glacent le sang...

    On arrive enfin à l'hôtel, entièrement grillagé et électrifié lui aussi, mais on est séduit par l'endroit. Hyper bien organisé, avec des chambres ultra confort aux allures de lodge autour d'une piscine , toutes dans les tons savanes... charmantes.

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    On s'achète un coupon Wifi pour deux heures afin de publier notre dernier article et d'envoyer photos sur le blog... C'est aussi le moment pour envoyer sa vidéo d'anniversaire à Zanga qui fête ses 5ans.

     

    On contacte ensuite l'agence de location de voitures de seconde main  repérée pour notre 4X4. Et là, ca se corse: plus rien de disponible! On s'active envain jusqu'à la tombée du jour, plus rien de disponible à des tarifs raisonnables, aie... La nuit porte conseil, on y verra plus clair demain. On file s'enfiler un KFC bien dégueu au bout du pâté de maison et on va se coucher plein d'espoir pour demain.

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    J2 : Réveil matinal, on réserve la chambre chita pour le soir, on rachète un coupon wifi et on se remet à la recherche d'un 4X4... On finit par dégoter sur le net un plan plus abordable que tout ce qu'on trouvait jusqu'à présent, plus qu'un seul véhicule dispo mais il faudra sortir plus de 82 euros par jour au lieu des 50 budgétisés... On a pas le choix, on fonce! Le véhicule est hyper long car c'est un 4 places mais ca le fera, super Juju au volant en a vu d'autres! On remplit 2 3 papiers et rdv est pris pour demain, pick up à 7h30 pétantes pour le grand départ ! On ne veut pas perdre une seconde pour cette première journée avec en ligne de mire LE parc d'Etosha !!!

     

    On file faire deux trois achats pour le déjeuner et le dîner et on se rentre dans notre joli hôtel tout confort.

    On se régale d'un repas comme à la maison : salade grecque et délicieux steak de boeuf local avec un kilo de maille, on jubile!

     

    On se trie quelques photos dans la chambre et on s'organise un peu pour le road trip qui nous attend. Il nous reste encore à réserver nos nuits dans le park d'Etosha qui ne possède que 3 campings. Branle bas de combat car on apprend que demain c'est férié ( un de plus ! ) et que du coup ca ferme plus tôt : on n'a pas beaucoup de temps, tout va fermer. On marche à toute allure direction l'office de réservation à 20 minutes de là et on arrive à temps. Pas de place à   Okaukuejo pour demain soir mais on reserve les deux nuits suivantes à Halali et Namutoni; Ouf!

    On se régale bien de notre dîner, menu identique au déjeuner... Puis on décide de se faire une soirée "barbier". On explique: Juju avait adopté la mode "Baba"- pas babacool mais Grand Baba hindou, c'est à dire grand maître spirituel- Depuis les dix mois de non-tonte sa pilosité génienne s'était grandement développée lui conférant un air certain de backpacker au long cours! Ayant changer de continent et se rapprochant dangeuresement de nos terres natales, Juju se décide donc à marquer un changement comme une étape dans le voyage, un rite initiatique quoi... Et voilà Soso armé de ces ciseaux partie dans un LONG débrousaillage de printemps, environ une douzaine de centimètres de pelage en moins! Les photos attestent la véracité de nos propos...

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                                                                                    

    Puis, le corps allégé de quelques grammes et le coeur un peu lourd de cette étape symbolique, on finit nos sacs pour le road trip, se délestant du superflu à l'hôtel puis au dodo. Juju lui, ne parvenent pas à trouver le sommeil, blogue, tchate et facebook jusqu'à des heures bien avancées.

     

     J3 :   driiiiiiiiiiiiiiiiiiiing! Ca y'est c'est le grand départ, on saute du lit tout excité! Petit dèj et bref coup d'oeil à nos mails. Aie, ce que l'on craignait est arrivé... Nos locataires de l'Escure nous quittent, la nouvelle vient de tomber : la maison sera vide fin juin. Branle bas de combat à nouveau, il faut agir vite... La tuile car on pense ne pas avoir de connexion les jours à venirs... Un mail à notre carnet d'adresse pour essayer de louer au plus vite afin de rentrer dans notre budget jusqu'au bout.

    Notre pick up sonne, en voiture juqs'à l'agence de location. Mais là commence une interminable et infernale matinée.  

    Pour commencer, on avait demandé à venir récupérer la voiture le plus tôt possible le matin afin de partir sur les routes de très bonne heure. En effet le parc d'Etosha étant à 5 bonnes heures de là, on pensait y arriver en milieu d'aprem pour voir quelques animaux avant la tombée de la nuit, rouler de nuit étant stictement interdit dans le parc !!! Pour commencer la longue série d'imprévus, à notre arrivée il y a déjà 8 personnes sur place remplissant formulaires sur formulaires, comme nous la veille. On patiente un quart d'heure puis on demande à faire l'état des lieux de la voiture pour partir. Là la dame de l'accueil nous dit que le contrat n'est pas fini car il se fait le jour même, ce qu'on avait omis de nous dire la veille...

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    On patiente de nouveau les yeux rivés sur l'horloge afin que l'on s'occuppe de nous, on a tout de même payé près de 100 euros pour cette journée de location... On comprend vite, qu'on est un jour férié et que la dame est seule pour tout ce petit monde... Au bout d'une bonne heure on parvient à mettre un coup de pression à cette dame qui fait ce qu'elle peut avec la désorganisation africaine de rigueur tout de même et on parvient à faire le tour de la voiture, engendrer toutes les explications, faire l'état des lieux.

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    On retourne au bureau pensant enfin pouvoir terminer ce fichu contrat mais là, de nouveau, ça merde... Les gens ont un problème avec leur carte de paiement et ça n'en finit pas... On doit donc poireauter à nouveau... Le temps passe et il se fait bien tard... Vers 11h30!!!! sonne enfin l'heure de notre tour! On remplit les papiers manquants et au moment de la retenu de garantié sur notre carte bancaire, rebelote, ça merde à nouveau!

    Carte refusée à plusieurs reprises, pas de panique, la banque est ouverte, on tente d'appeler notre conseiller HSBC, et de nouveau, mission impossible,le téléphone de l'agence de voitures  ne marche pas, et on voyage sans telephone mobile... Après une interminable demi heure, un employé trouve une solution, ça sonne. Mais là, de nouveau, déception!  La banque ne peut rien faire! L'agence de location impose de prélever la garantie sur la même carte de paiement que celle ayant servi à payer la location...Le plafond d'une carte ne le permet pas et la dame refuse de faire une entrave au régelemnt en prélevant sur la deuxième carte!!! On supplie l'agence de location, rien à faire.... La banque leur envoie un mail pour leur donner les garanties nécessaires, rien à faire! La procédure c'est la procédure!!!! 

     

    De leur côté notre conseiller et le service HSBC premier ne peuvent pas faire mieux que d'augmanter le plafond de la dite carte pour demain. On est coincé car on a payé la journée et les réservations, on doit partir aujourd'hui coûte que coûte, cette location nous coûte assez cher comme ça!!! Finalement, on se torture les méninges et on essaie, en vain, d'amadouer l'agent jusqu'à 13 H30 et on craque. On paie- encore- un extra pour abaisser le montant de la garantie. Cela nous coûte 170 euros de plus, on atteint les 100 euros par jour pour la location de notre 4X4, c'est vraiment la tuile, on verra plus tard...

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    Mais au moins, ça y'est, la carte passe et on peut enfin prendre la route!

    On part à la fois soulagé et contrarié, d'autant qu'il faut qu'on fasse le plein de réserves au supermarché avant de s'enfoncer dans la brousse. On se gare prudemment vue la longueur du véhicule et le manque de visibilité et là, de nouveau, c'est la cata!!! Jour férié oblige, le supermarché est plein comme jamais on a vu, on a du mal à circuler entre les rayons et il y a des queues interminables aux caisses!

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    Le cauchemar pour les petits lozériens que nous sommes et qui s'évitent à tout prix les courses dans les hypers et qui plus est le samedi!!!! En plus ce n'est pas comme si on connaissait l'agencement des rayons, on est complétement perdu alors qu'on a hâte d'en finir. On fait de notre mieux, le plus vite possible et on fait la queue, interminable... Ce coup ci c'est bon, on peut se lancer! Namibie, tu nous offres tes immenses étendues, nous voilà! On fonce verd le nord, la route est bonne et déserte. On pique nique en roulant pour gagner du temps car il en reste peu avant la tombée de la nuit...

     

    On aperçoit nos premiers facochères avec leur petite queue plumeu tournoyante, trop mimis. Ils squattent le long de la route et s'enfoncent dans les bas côté lorsqu'on ralentit.

     

    A Windhoek, les préliminaires nous exaspèrent

     

    On guette leurs apparitions éclair, enchantés de voir nos premiers animaux sauvages... Et là, cerise sur le gâteau, on aperçoit la silhouette majestueuse d'un Kudu: le grand Kudu, le plus grand des cervidés de la savane, on est subjugué par son élégance et c'est une bien belle récompense après cette journée de M....!!!

    La nuit tombant, on atteint le ville de Otjiwarongo et on fonce au camping. Drôle d'ambiance, personnel pas très souriant, blasé, à deux à l'heure, camping désert, mais on peu enfin se poser. On avale une soupe express et au dodo, demain est un autre jour...

     

     

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