• Les 31 mars, 1 et 2 avril 2 554


    J1: Hop hop hop, debout la dedans, on lève le camp !!! Juju est sur le pied de guerre mais une fois qu’il a mis le nez dehors, il se rend vite compte qu’il y a encore erreur de réveil… Cette fois-ci il a sonné beaucoup  plus tôt que prévu… On les aura cumulées, les erreurs de réveils, en Thaïlande. Cela joue cependant en notre faveur, on peut  prendre le temps de bien déjeuner et on part tranquillement en scoot’ pour rejoindre Ao Nang, chargés comme des mules. On rend le scoot’ avec un jour de retard mais sans problème et on enchaîne directement avec un truck collectif pour le port d’Ao Nang à quelques km de là.

     

    On achète notre billet et on attend sagement l’embarquement.

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    On s’installe en cabine pour ne pas souffrir du soleil et la traversée, un peu lente, se passe sans encombre. Le paysage est splendide et l’arrivée, juste avant  Koh Phi Phi, avec Bambou Island et Koh Phi Phi Ley. On ne peut pas en dire autant de l’arrivée à Tonsai, sur Koh Phi Phi Don !!! On n’a jamais vu un tel transit de touristes, une concentration de toutous au m2 jamais égalée !!!

    On garde la tête froide et on cherche parmi les rabatteurs, ceux qui peuvent nous proposer les deux adresses qu’on a, répondant à nos critères de calme et de tranquilité. La première adresse ne semble pas exister, (fantasme ?) et pour la deuxième,le relax beach resort ( tout est dans le nom, non ?) ce n’est possible que pour cette nuit. Demain il faudrait déménager et tout se faisant en bateau, cela coûterait!!! On hésite un moment et puis le monsieur nous propose une solution de rechange pour la deuxième nuit. Il nous propose de dormir dans le faré de massage du relax beach resort.

     On saute sur l’occas’ ! Nous voilà donc prêts pour notre farniente à Koh Phi Phi. On espère que le resort ( une première pour nous ) saura tenir ses promesses. Comme on doit attendre une heure la navette pour rejoindre l’hôtel et sa plage rien qu’à lui, on décide de manger un bout à Tonsai. On se dégotte une adresse locale bien cool et on se régale.

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    On se dépêche ensuite de retourner à l’embarcadère car cette petite ville surpeuplée n’a vraiment rien de charmant. On embarque dans un long tail boat à l’horaire prévu et on navigue une petite demi-heure. On a hâte de découvrir notre nouveau bungalow. A la première vue du resort, on sait tout de suite que l’on ne s’est pas trompé !!! Le cadre est idyllique.

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


     On accoste les pieds dans l’eau et on se voit attribuer un bungalow en front de mer. Il est magnifique, on est comblé !!! 


     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    On passe l’après-midi entre farniente, baignade ( rien de génial au niveau du snorkelling, le Tsunami dévastateur a tout rasé!!! ) et lecture : tout ce qu’on voulait. Le soir, Juju se paye même un massage alors  que Soso est restée au bungalow échaudée par sa dernière tentative à Chiang Mai… On se paye une petite Chang Beer, les pieds dans le sable, histoire de fêter cette dure journée...

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Puis on va dîner en amoureux au resto du resort avant de regagner notre petit bungalow tout mignon. On se couche en croisant les doigts pour qu’il y ait une annulation demain et qu’on puisse avoir un bungalow car le faré de massage, c’est pas vraiment le top pour dormir !!! Il est situé à côté du bar… On espère que notre bonne étoile nous a suivis sur Koh Phi Phi !!!

     

    J2 : Aujourd'hui au programme: on bulle... On ne fait rien ou presque: on lit, on se fait dorer la pilule, elle ukule, il hamaque, on se baigne, on sieste, on glandouille quoi.


    Relax, take it easy à Koh Phi Phi

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi










    Comme de vrais gogos, on passe une journée de resort. Cela ressemblerait pour certains à notre premier vrai jour de vacances depuis plus de 8 mois !!!

    Et puis à 11h, notre bonne étoile nous sourit et on récupère un bungalow, une annulation de dernière minute qui fait notre bonheur !!! Le bungalow est perché dans la colline, à l'écart, le top pour glandouiller..


    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    On se repose avant d'attaquer le Japon en forme. Et surtout on n'allume pas l'ordi !!!

     

    J3: Juju se lève de bonne heure pour profiter un dernier petit coup de la plage, au calme. Un petit moment de bonheur matinal, comme seuls les "vieux" le connaissent !!!

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Puis il remonte réveiller Soso, on plie bagage et on libère la chambre. En attendant le bateau-navette pour le port de Koh Phi Phi, on glandouille en amoureux, les yeux dans le vague bleu de la mer. Cette escapade au sud de la Thaïlande nous a un peu réconciliés avec le pays.


     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Y'a moyen de dénicher des petits paradis même sur la côte ouest réputée pour être l'usine à touristes !!! Chose que nous n'avons pas réussi à faire dans le nord de la Thaïlande.

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Puis on embarque les pieds dans l'eau et on se fait une demi-heure de traversée. Fraîchement débarqués à Phi Phi Island, on trace directe sur la plage opposée au port, Monkey beach, pour passer le temps en attendant notre bateau pour Krabi. On y petit déjeune en profitant du panorama splendide.

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Vers 10h30 on rembarque et on navigue deux heures en direction de Krabi.

     

     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Une fois la terre ferme regagnée, on partage une navette taxi avec deux allemands et deux indiens pour l'aéroport. On déjeune à l'aéroport et on attendant sagement notre vol pour Bangkok.

     

    On enregistre vers 16h et atterrit à 18h  pour la troisième fois en 4 mois à Bangkok. On est super rodé et en moins d'une demi-heure on est à l'hôtel qu'on avait réservé. On y retrouve notre sac et on s'installe pour notre dernière nuit en Asie du Sud-est. On blogue, on refait les sacs, on s'organise pour un nouveau départ, comme pour un nouveau continent.


     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    On a du pain sur la planche et on se couche vers minuit, fin prêt. Demain le réveil à 5h du mat' sera dur mais l'excitation à l'idée de découvrir le Japon devrait prendre le dessus. Comme à chaque grand départ, on est aussi un peu nostalgique en pensant qu'on laisse l'Asie du Sud-Est derrière nous : cette partie du voyage où l'on était "riche", où l'on pouvait se payer des bungalows de rêve, boire et manger sans compter, où l'on nageait en plein Bouddha-land. Les pays des couchers de soleil de fous, des temples incroyables, des tuk-tuks en folie... On a eu la vie facile ici et  il va falloir refaire attention au budget au Japon.


     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi


    Mais les cerisiers en fleurs ont un prix et puis on sera  à nouveau grands princes au Népal et en Inde. Que d'excitation, que d'excitation !!! 


     

    Relax, take it easy à Koh Phi Phi



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  • Les 26, 27, 28, 29 et 30 mars 2 554

     

     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    J1: On parvient à se trouver des places côte à côte dans l'avion, ce qui est une question de chance avec Air Asia. Ils font en effet exprès d'attribuer des places éloignées lors de la réservation et prennent  un supplément aux clients désireux de modifier leurs places afin d’être à côté. On a encore eu du bol. En revanche on est affamé !!! Le ventre vide depuis tôt le matin… Tant pis, on craque : c’est un peu cher pour des barquettes repas d’avion mais on « s’offre » deux barquettes surtaxées de poulet/riz coca, il est tout de même déjà 15h00 et on ne va pas déjeuner à 17h00… Ce n’est pas si mauvais…

    On arrive sans encombre ni retard à l’aéroport de Krabi et Juju, côté hublot, en a pris plein les mirettes en survolant la région ! On est tout excité ! L’aéroport est tout petit et on saute directement dans une navette pour la ville de Krabi. Romain, un des ptits frenchies rencontrés à Vang Vieng avec lesquels on avait vraiment bien accroché, nous a conseillé le coin et assuré que l’on parviendrait, avec un peu de patience, à trouver notre bonheur, au calme.

     

    Cependant, dans la navette, on papote avec des français qui vont juqu’à Koh Lanta pour pas très cher avec ce même transport. Cela pourrait nous faire gagner du temps car nous avons seulement 6 jours ici… On décide d’essayer de modifier nos billets pour prolonger le trajet jusqu’à Koh Lanta nous aussi.


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    On arrive en une demi-heure à Krabi ville où tout le monde descend, les français sont transférés dans une autre navette et on demande à les suivre moyennant la différence de prix entre nos tickets. Le responsable du guichet, très peu aimable, refuse et nous demande de payer un nouveau ticket plein pot, sans tenir compte de la distance parcourue. On n’est pas vraiment content mais on n’a pas le choix, c’est le dernier bus du jour…

    On paye sans broncher et on s’apprête à monter dans le bus quand le même type va discuter avec le conducteur et revient vers nous, nous tendant nos billets en retour, très agressivement… C’en est trop… Il nous dit qu’il n’y a plus de place avec un ton toujours aussi déplacé, sans même nous regarder et en s’adressant à nous comme à des chiens. Juju bouillonne et Soso lui demande pourquoi il est aussi impoli. Le sale type nous dit qu’il a eu une longue journée de travail et on lui répond que cela ne l’autorise pas à traiter les clients comme de la merde ! De nouveau, il nous jette un regard noir et nous fait signe de dégager avec la main. Juju lui demande une fois encore ce qui l’autorise à se comporter de la sorte et la réaction du gars est de se boucher les oreilles et de nous faire signe de dégager de la tête. Juju fulmine et prononce la phrase de trop : « You don’t have any reason to act like that, you are stupid ! ».

    Et alors là, pour les asiats, ce n’est pas tolérable. L’abruti ne peut pas « perdre la face », comme ils disent ici. Il jaillit de derrière son comptoir, vociférant et frappe violement Juju à la tête avec son classeur. L’agence est pleine de touristes et de locaux mais, évidemment, personne ne bronche. Soso, méfiante de la puissante mafia locale, commence à baliser. Pour faire diversion, afin d’être sûre que Juju va mettre son poing dans sa poche, elle s’agite demandant aux spectateurs d’appeler la police. Le type retourne derrière son comptoir fier comme un coq et on prend la poudre d’escampette, les jambes flageolantes. Soso est révoltée mais fière que son Juju ait ravalé sa fierté, sachant qu’au pays de la « perte de face », il avait été trop loin… Et puis Juju ne s’est jamais battu de sa vie (à part avec son frère) et ne brisera pas son vœu de non-violence pour si peu…

    On est un peu chamboulé par cette histoire et éberlué par l’accueil des thaïlandais du sud. Ils auront d’autres occasions de se rattraper…

     

    On marche un peu jusqu’à une grande artère et on saute dans un truck-bus qui nous dépose à l’hôtel repéré dans un routard échangé à Bangkok : le Cha Chan Lay. L’adresse est vraiment top, petite chambre aux couleurs et à la déco marines toute mimi avec salle de bains sur le palier. On reste. On file direct repérer les lieux. Petite balade en bord de mangrove et pics karstiques.


    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    C’est très joli et tranquille mais pas de coucher de soleil et il commence à pleuvoir comme il faut. On file entre les gouttes jusqu’à l’hôtel, on va se doucher et on redescend à l’accueil pour tenter d’organiser notre petite semaine dans les îles, pas facile, facile.

    On ne sait pas quelle île choisir. On aurait aimé aller sur Koh Tarutao, parc national désert aux fonds marins intéressants mais la météo n’est pas bonne et le trajet super long. On abandonne. On réfléchira plus tard…il est l’heure de passer à table !

    Le resto de l’hôtel n’est pas ouvert, on ne comprend pas bien pourquoi, on retourne dans le coin repéré plus tôt pour dîner. Riz frit pour Juju et salade pour Soso, on est raisonnables car ici les prix sont plus élevés, bord de mer oblige… On est déçus car ni la qualité ni la quantité ne sont au RDV… On file aux guinguettes de bord de mer pour compléter un peu notre dîner : brochettes pour So et mini crêpes pour Ju.

    Puis on va terminer la soirée au Reggae bar où se joue un concert live, repéré sur un flyer plus tôt. L’endroit est vraiment super sympa, petite cahute perchée dans les arbres, tout est en bois ou en bambou, on adore. On passe un super moment car le groupe est vraiment bon.


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    Le chanteur, rasta-thaï a la voix d’un vieux black de la  Jamaïque. On est fan et on reste jusqu’à tard car de toute façon la cour de nôtre hôtel donne sur le bar et le bruit…

     

    J2: Réveil tardif, à l’image du coucher, un peu alcoolisés tout de même. Il est déjà l’heure du check out !!! On fait les bagages à toute vitesse et on file déjeuner en terrasse. On se régale mais on a du mal à se décider pour le programme. Il y a tellement d’îles mais aussi tellement de touristes…Laquelle choisir pour buller tranquille dans un cadre de rêve ?

    Finalement on saute dans un truck et on file à quelques km de là, à Ao Nang où le routard indique une bonne adresse, tranquille, en bord de plage à des prix abordables.


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    On nous dépose dans le cœur de cette petite ville côtière aux airs de Juan les Pins, pinpins land ! On y dégote un scooter avec des simulacres de casques et on grimpe tant bien que mal tous les deux avec notre chargement. Heureusement qu’on ne va pas loin !

    On réussit quand même à se perdre car rien n’est indiqué. On découvre la beauté des terres mais on est bien content de retrouver notre chemin. On gare le scoot en espérant que « Dawn of hapinness beach resort » soit à la hauteur de nos espérances.

    Gagné !!! L’endroit est paradisiaque : des jolis bungalows en bois et bambou au milieu d’un jardin luxuriant et fleuri d’orchidées et autres magnifiques fleurs exotiques.


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    En plus on nous attribue le bungalow en front de mer, le TOP !!! On s’installe, ravis de notre choix, on commençait à douter… But de la journée : repos, épilation- y’a du boulot car c’est passé à la trappe depuis belle lurette et Soso ne dispose que d’un épilateur électrique pour la totale, aïe !- Il faut également terminer les articles de la Birmanie !!!


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    Le temps passe très vite et après une courte ballade sur notre plage pour profiter des derniers rayons du soleil, on va s’installer dans le joli resto-roots de l’hôtel. On est enchantés de notre repas, c’est délicieux ! La classe : pas besoin de bouger de notre paradis, on a tout sur place !

     

    J3 : Ce matin on glande un peu et on s'affaire au blog, un mix !!! On mange un bout au resto de l'hôtel et on va buller car l'orage se fait sentir. Vers 15h, une rincée tropicale nous arrose. On entend la nature crier son bonheur. On sort en milieu d' après- midi pour découvrir l'ouest de Ao Nang et prospecter pour un autre logement, côté coucher de soleil avec une plus belle plage. On enfourche le scoot et on roule entre jungle et pitons rocheux. Ce paysage est vraiment sublime et Soso n'arrête pas de s'extasier.


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    On s'arrête en chemin pour des petites courses : dentifrice et autres, et on est très surpris car les locaux ne semblent pas du tout habitués aux touristes. Il suffit vraiment se s'écarter un peu des resorts pour découvrir une Thaïlande rurale et musulmane. On roule une grosse demi-heure avant de regagner les plages de l'ouest d’Ao Nang. On visite deux différents logements, beaucoup moins beaux et tranquilles que notre bungalow. En revanche la plage est magnifique avec des allures de baie d'Halong. On décide de privilégier notre logement et son jardin paradisiaque à la plage. On partira demain à la découverte des plages du cap, à 2 pas de chez nous.

     

    On rentre par une autre route et on s'arrête 5 min dans Ao Nang, Juan Les Pins local, pour se connecter et voire nos mails. Mouvement quand tu nous tiens !!! Puis on rentre de nuit à notre bungalow. On trie quelques photos et on se laisse surprendre par le temps. On va manger tard et les filles de la cuisine ré-ouvrent rien que pour nous. Mauvais choix, c’est un peu moins bon que d’habitude…On file dans notre petit bungalow pour rêver…

     

    J4 : On n'a pas mis de réveil, espérant être réveillés par le soleil de bonne heure pour filer avant l’invasion des toutous sur les plages paradisiaques du cap. C’est sans compter sur l’épaisse végétation qui couvre le bungalow…On fonce sans prendre le temps de déjeuner au port de Namao et on attend le prochain long tail boat.

    Les 20 minutes de traversée sont un bonheur pour les yeux, c’est vraiment un coin de paradis…


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    On arrive sur Railey et on débarque les pieds dans l’eau-boueuse, c’est pas le côté des plages de rêve. On cherche à petit déjeuner mais on ne veut pas perdre de temps ni se faire matraquer sur les prix. On opte pour un paquet de gâteaux et une bouteille de jus d’ananas achetés dans la première superette venue. Requinqués, on part à pieds pour Phra Nang Beach : le sable est blanc et l’eau limpide, d’un joli turquoise, la plage est bordée de pics karstiques, c’est somptueux !

     

     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!

     

     

    En plus, il n’y a pas grand monde. On pose nos serviettes et on se jette à l’eau pour notre premier bain de mer depuis la Nouvelle Zélande, l’extase, température parfaite dans un cadre sublime…

     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!

     Krabi, un bungalow au Paradis !!!



     




     



    On se fait sécher sur nos serviettes et, la plage commençant à prendre des allures de Côte d’Azur, on décide d’aller en découvrir une autre.

    On passe faire une pause photo devant une grotte remplie de lingas -phalus-, symbole fort de la religion locale ancestrale et Soso prend la pause devant les saintes bites !

     

     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!

     

     


     On traverse l’île pour rejoindre Railey ouest. Ici aussi, la plage est superbe et le cadre naturel exceptionnel mais c’est beaucoup plus touristique et les innombrables long tail boats qui déversent régulièrement des cohortes de touristes venus en tours organisés gâchent un peu le spectacle. On trouve une terrasse sympathique pour déjeuner et on immortalise le moment.

     

     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!

     

     

    On décide de ne pas attendre le coucher de soleil, il n’y a pas un pet d’ombre et on a encore beaucoup de boulot pour le blog qui nous attend au bungalow… On achète un ticket retour et on patiente une bonne vingtaine de minutes avant de partir. On retrouve notre scoot et on s’arrête en route pour s’acheter quelques délicieuses mangues. On se fait une petite collation au bungalow et on glandouille jusqu’aux derniers rayons de soleil. On dîne dans notre ptit resto fétiche et on décide de se mater un film sur l’ordi. On opte pour un documentaire sur la Jamaïque et ses stars du raggae, ce n’est pas joyeux, joyeux mais on saisit mieux la violence des paroles de certains ragga-mans…

     

    J5 : Aujourd'hui, on a pris une grande décision : on ne bouge pas du bungalow !!! Juju se lève le premier et va saluer la plage. On petit déjeune ensuite ensemble et on passe la matinée à bloguer – on a trouvé une ptite connexion internet- pour Soso et à préparer notre prochaine destination : le Japon pour Juju... On se fait ensuite une salade et un curry toujours au resto de l'hôtel.


     

    Krabi, un bungalow au Paradis !!!



    On essaie de se reposer mais on n’a pas l’esprit tranquille car il faudrait réussir à mettre un terme à la mise à jour de la Birmanie et aux préparatifs du Japon, on ne s’en sort pas !!! On s’y remet donc jusqu’au soir, où enfin on parvient à finir de mettre le blog à jour.

    On se paie un cocktail les pieds dans le sable, on dîne vite fait et on se reconnecte pour tenter de réserver un logement sur Tokyo, car Juju a appris que, de tradition japonaise, il était très mal vu de se pointer à l’improviste dans un hôtel. Un manque de tact, il parait. Au Japon, tout semble être question de recommandations... On décide donc de réserver nos nuits à Tokyo. On verra plus tard pour Kyoto… Mais comme on y va à la période la plus touristique, celle des cerisiers en fleurs, tout est plein !!! Toutes les adresses du Lonely et du routard !!!

    Un vrai casse-tête, on y passe la soirée et on finit par trouver une solution avec les auberges de jeunesse. On est complétement explosés d’avoir passé la journée sur l’ordi, dans le stress…

    On se le promet, on ne prendra QUE du bon temps les deux jours à venir ! On décide donc de quitter le continent et d’aller sur une île. On fait le pari de Koh Phi Phi, pas vraiment la moins touristique c’est sûr, mais on part bien décidé pour se dégoter là-bas encore un petit coin de paradis. Il parait qu’il suffit de s’écarter de Tonsai !!! On verra bien…


    Krabi, un bungalow au Paradis !!!





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  • Les 22, 23, 24, 25 et 26 mars 2 554.

     

    Kome Back to Bangkok

     

    J1: Bye bye Myanmar, welcome Thaïlande.On commence à avoir nos repères dans l’aéroport de Bangkok. C’est notre troisième arrivée ici !

     Cette fois, on passe les formalités d’entrée en 2 temps 3 mouvements et on récupère les sacs sans encombre…

    On file à la pharmacie faire le plein ( on a vidé le stock d’ercefuryl et d’anti moustiques) puis on se rend directement au western union du bureau de poste de l’aéroport. En effet, nous allons récupérer l’argent perdu il y a plus de deux mois à Chiang Raï !

     Vous vous souvenez peut être de l’épisode du petit porte-monnaie péruvien, perdu dans un bus. On n’a pas lâché l’affaire tout ce temps et la police touristique de Chiang Raï non plus. On a correspondu par mail avec eux pendant ces 2 mois et on peut aujourd’hui aller récupérer nos 100 et quelques euros !!! On est admiratif du sérieux et de l’efficacité de cette police touristique! On ne pourrait sûrement pas en attendre autant  chez nous. Une belle leçon.

    On en profite pour se renseigner à nouveau sur les tarifs des colis et on décide d’envoyer notre prochain colis d’ici (on renvoie notre matos de camping, inutile pendant plusieurs mois) , juste avant de partir pour les plages du sud, lundi. On achète même le carton pour avoir une notion de volume. Soso a la ferme intention de rentabiliser l’envoi en complétant le colis de babioles thaï en tout genre. Nous voilà très chargés et encombrés : on décide donc de prendre un taxi pour rejoindre l’hôtel de nos débuts ici, où nous attendent accessoirement 15 kg de bagages, abandonnés il y a plus de deux mois !!

     Tout se déroule nickel et nous voilà installé dans une meilleure chambre que celle de la fois précédente avec toutes nos affaires. On est au summum de la cargaison. On doit bien avoir, au bas mot, 55 kg d’affaires!!! Les petits collecteurs que nous sommes ont encore œuvré…

     

    Kome Back to Bangkok

     

    Avant de se lancer dans un énorme tri, une de nos activité favorite malgré nous (on ne change pas une équipe qui gagne), on sort déjeuner dans un resto qui  a ouvert pendant notre absence. Ils sont trop fort ces thaïs !!! Tu pars moins de  3 mois et hop un resto immense « genre lounge » s’est construit. Il est d’ailleurs toujours en travaux mais il reçoit des clients au doux son de la disqueuse et du marteau. Ils finissent l’électricité entre les tables bondés de touristes. C’est ça le quartier de Khao San Road !!! Mais venant du Myanmar ce confort approximatif  nous parait luxeux !

     On est ravi de repasser à la cuisine thaï et on se commande deux padthaï- délicieuses nouilles de riz garnies aigres-douces-, une Chang beer et un mangoshake. Un régal, on adore !!!

     

    Kome Back to Bangkok

     

    On retourne se reposer un peu avant de passer à l’action. On commence la publication des articles du blog après un mois d’absence et on commence le tri. Y’a du boulot !!!

    Puis vers 16h, Juju sort pour aller voir ce qu’il peut faire avec la tablette un peu merdique achetée la dernière fois pendant que Soso reste pour continuer le tri de compèt.  Juju opte pour le taxi meter, le moyen le moins cher de se déplacer ici, mais il a oublié les bouchons de la ville à cette heure !!! Au bout de 20 min et d’1 pauvre  KM parcouru, Juju abandonne le  taxi et saute sur une moto-dop pour regagner le Pantip Plaza. Dans la boutique : pas moyen de se faire rembourser ! Juju négocie dur mais rien à faire. On doit garder cette tablette qui fonctionne approximativement. Il finit quand même  par attendrir un vendeur qui se révèle être un birman (trop gentil ces birmans, une fois de plus !) qui nous installe deux trois trucs supplémentaires sur la tablette.

    Juju rentre enfin  en scoot’ à l’hôtel où l’attend Soso qui a fini avec le tri mais pas le rangement : des piles diverses trônent dans chaque recoin de la pièce!!! On s’organise un peu et on va dîner dans un p’tit resto mignon. Quel luxe la Thaïlande pour les petits birmans que nous sommes…

     On rentre pour tenter de dormir mais hélas la nuit va être mouvementée à cause de la musique à gogo et des basses des bars juste en contre-bas dans la rue. Soso ne fermera pas l’œil avant 3h du mat’…

    J2 : Réveil vers 10h avec une seule idée en tête : changer d’hôtel !!! On sort déjeuner au resto en fin de chantier et on prospecte. On tourne dans les rues autour de Rambuttri et on élit domicile au Thaï Cozy hôtel qui semble calme

    On va libérer la chambre à l’autre hôtel avant midi et on empaquète nos 55 kgs !!! La traversée se fait en 5 min à pied, heureusement pour Sherpa Juju. On s’installe à notre nouvelle adresse, et on trie toute la doc et les prospectus collectés en Asie durant ces trois mois pour n’en conserver que l’essentiel  afin d’optimiser le poids du colis (on a pesé, il y en a quand même plus de 5kg !!!). On écrit également à l’IEN de Juju pour prendre des renseignements sur son précédent poste en vue du mouvement imminent…

    En fin d’aprem, on va s’aérer un peu l’esprit dans le quartier nord de Bangkok, en direction du Wat Benjamabohtir et du Wimanmek Palace. Les deux sont fermés à cette heure-ci et on se balade, le nez en l’air.

     

    Kome Back to Bangkok

     

     Puis on prend un taxi pour aller embarquer sur un bateau-taxi et descendre la rivière de Bangkok en direction de son palais royal au coucher de soleil. On admire le complexe du palais royal, du wat Pho et du Wat Arun, monuments phares de la ville que l’on n’a pas visités la dernière fois, afin de se garder le meilleure pour la fin.

     

    Kome Back to Bangkok

     

    On rentre en tuk-tuk à l’hôtel et on se repose un brin…

    Une petite douche rafraîchissante et on ressort pour dîner. Par soucis d’économie on opte pour des brochettes et du maïs grillé dans la rue puis on se rend dans un Reggae bar repéré la veille. On y sirote une Chang au son relaxant d’une playlist reggae/ragga/dub… comme on aime ! On prend la sage résolution de ne pas remettre ça car demain il faudrait se lever tôt afin de visiter avant les grosses chaleurs…

     

    J3 : Loupé ! Lever un peu trop tardif, il est déjà 8h30, ça va être chaud momo ! Un taxi nous dépose face au temple royal mais une dame qui a un stand de vêtements nous fait vite comprendre que notre tenue n’est pas adéquate… C’est bien le seul monument de Thaïlande où est exigé le port de vêtements couvrants malgré les 45 degrés à l’ombre !!! Nous, qui d’habitude avions toujours à portée de main paréos et foulards, sommes pris au piège, pas prévu ça pour Bangkok ! Il va falloir louer au prix fort pantalons et chemisiers à fleurs, genre pinpins ! En moins de deux , nous voici donc affublés façon « Johnny Clegg » et dégoulinants de sueur !

     

    Kome Back to Bangkok

     

    On peut donc entrer dans le somptueux  complexe royal. Mais là, second coup de massue : le prix de l’entrée s’élève à 10 euros par tête ! Ca fait quand même cher pour 1 ou 2 heures de visite dans un pays où un repas te coûte 5 euros dans un joli resto cosy! On se passera donc d’audioguide, c’est assez cher comme ça !

    Après 10 minutes de queue, on pénètre enfin dans l’enceinte et on hallucine : c’est aussi bondé que somptueux !!! Du jamais vu : pire que le Macchu Pichu ou les grands sites Egyptiens ! Ca grouille de monde. On en prend quand même plein les yeux et on tente de prendre quelques clichés entre les touristes, pas très réussis car le ciel laiteux n’est pas des plus flatteurs pour les photos…

     

    Kome Back to Bangkok

     

    On ne s’éternise pas, dégoulinants sous nos costumes de gogo et abasourdis par la foule.

    On sort et on hôte avec bonheur notre costume trempé de pinpin ! On s’arme de courage pour se rendre à pied jusqu’au Wat Pho, Grand ensemble de temples, salles de prières, monastères…très réussi ! Ici aussi il faut payer mais c’est plus raisonnable et t’as même une ptite bouteille d’eau offerte en prime… On y admire un somptueux boudha couché que l’on photographie sous toutes les coutures, on se balade un peu dans l’ensemble mais la faim nous rappelle à l’heure…

     

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    On s’en retourne dans notre quartier pour le déjeuner. Comme notre bouiboui de rue est fermé, on se rabat sur un resto dans petite cour où le service est long mais les plats savoureux et bon marché. On file ensuite à la chambre car on a un RDV chat avec notre amie Séverine, qui travaillant à l’IEN, doit nous donner des renseignements pour le mouvement des profs,  très proche.

     

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    J4 : Ce matin, rendez-vous à 7h00 dans le hall de notre hôtel pour la visite d’Ayutthaya en tour à pinpins. On a opté pour cette solution par manque de temps et à cause des chaleurs torrides qui nous dissuadent un peu de se  taper les kilomètres à vélo sur le site…solution de facilité, quoi. La journée commence sur les chapeaux de roues !!! On a loupé notre coup avec le réveil toujours à l’heure birmane et il est déjà moins le quart lorsqu’on ouvre les yeux, on se lève donc en fanfare ; pas de douche, pas de déjeuner…On saute dans le mini van qui, lui, est ponctuel !

    On roule à peine bonne demi-heure et c’est déjà la pause pipi-clope, 15min, tout le monde descend ! Ca change des bus birmans où tout le monde s’en fout que  tu ne pisses pas pendant d’interminables heures, faut pas pousser quand même, toutes les demi-heures,  on n’est pas tous à Bangkok pour se remplir la pense de Chang ou autres Tiger beer… Cela dit, ça nous arrange car on peut s’acheter quelques paquets de biscuits et une boisson à la station-service. 

    On roule à nouveau une bonne heure et on attaque les visites par un temple blanc : le Wat Phu Khao Thong. Il est bien conservé mais rien de comparable avec les temples birmans… On commence à avoir beaucoup de points de comparaison après notre orgie asiatique de temples bouddhistes en tous genres ! On tente d’écouter les explications robotisées de notre guide amorphe mais c’est trop d’efforts pour si peu d’apports. Bref, on fait le tour, on rentre dans la stupa, on active un peu le lumix et on redescend, plutôt….déçus…

     

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    On attend patiemment les autres passagers du mini van à l’ombre et on attend déjà le clou du spectacle avec impatience : la célèbre tête de bouddha enlacée de racines que l’on voit sur toutes les cartes postales.

     

    On se laisse ensuite conduire jusqu’au « centre de méditation » Phra Chédi Chaimongkol . Soso attend le pire… Un attrape-touristes perdus en quête de soi auxquels on proposerait des séances de méditation en groupe à la sauce toutous ? Et bien, non ! Perdu, tout au contraire, on est emballé par cet ensemble vraiment esthétique et joliment fleuri et arboré. On a du mal à poser le lumix, tellement le site est photogénique, proposant un autre point de vue à chaque tournant…

     

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    Hélas, on est en tour et le temps nous est compté, on retourne au pas de course au mini van car les photos sont chronophages !

     On se laisse donc guider jusqu’au site suivant : le Wat Maha That. C’est là que nous attend sagement posé dans son arbre depuis des décennies le supposé clou de la journée. Effectivement, le site est très, très, très photogénique et le lumix s’en souviendra longtemps…Mais la tête est bien plus petite que ce qu’on avait imaginé et on est un peu déçus, on s’attendait à du colossal…sans doute mal habitué par la Birmanie…

     

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     Avant dernière visite avant le déjeuner : le bouddha  couché de Lokayasutha, grand certes, mais pas très gracieux.

     

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    Un cliché ou deux et notre mini van nous amène en bord de rivière dans un resto spécial tours à touristes. Notre table est dressée, les plats posés, y’a plus qu’à se partager la maigre pitance. Finalement ce n’est pas si mauvais et nos voisins de table picorent, donc on parvient à manger à notre faim…

     On se rend ensuite vers la cité principale d’Ayutthaya. Les Birmans l’ont vraiment bien massacrée et il ne reste pas grand-chose.

     

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      La plus part des bouddhas sont décapités, quel saccage !!! Incompréhensible, des bouddhistes qui décapitent des boudhas!!! On ne s’attarde pas trop au milieu des ruines et on va saluer notre dernier bouddha d’Asie du Sud-Est. C’est un bouddha récent, rien d’antique mais il est joli et on profite de l’ombre et de la fraîcheur du ventilo pour se poser un peu à ses pieds.

     

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    Avant de remonter dans le mini-bus, on passe faire deux trois emplettes-cadeaux au marché du temple et on rejoint le groupe. On nous change de mini-bus et on s’élance vers Bangkok plus tôt que prévu. Cela ne nous dérange pas au contraire ; si l’on pouvait échapper aux embouteillages à la mode bangkok, cela ne nous déplairait pas… Soso comate dans le mini-bus laissant Juju les yeux dilués dans le paysage. Pari réussi, on a évité les embouteillages et on arrive avec une  1/2h d’avance. Le temps de préparer encore un peu le colis et surtout de le peser. Verdict : 15kg !!! On peut  donc se  lâcher pour 5 kg de plus de t-shirts et autres fringues made in Thaïlande !!! – ok, pas très éthique tout ça-

     

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    C’est donc parti pour le come back du  shopping sur KhaoSan road avec, en trophée de chasse après deux heures : quelques teeshirt, une ptite robe et un maillot pour la plage, quelques cadeaux… On sature aussi vite que le porte-monnaie se vide. Juju, apeuré  de la vitesse à laquelle les billets fondent, n’a même plus envie de se trouver un ou deux autres tee-shirt sympas…On échange quelques livres et on passe récupérer notre linge à la laundry avant de se dégoter deux ptites places dans notre bon bouiboui de Rambuttri road. On se retrouve à discuter  avec nos deux voisins de table, elle tient une boutique « ethnique » dans la rue de l’Aiguillerie-Montpel- et elle vient achalander son stock avec son copain italien. On se régale et on passe un moment agréable en leur compagnie. On tente également de se faire inviter à Kyoto par nos autres voisins de table japonais, en vain…

    On retourne dans notre chambre, on bourre le colis un peu plus  et on tente de dormir mais on n’arrive pas à fermer l’œil. Juju décide même de se mettre à potasser le guide de la Thaïlande du sud : Krabi et ses Kho… C’est au moins une insomnie rentabilisée. La nuit va être courte…

     

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    J5 : Réveil à 8h pour tout boucler avant de partir pour les îles du sud. On  déjeune en 4ième vitesse et on remonte dans la chambre. Juju explique à Soso ce qu’il sait sur Krabi et on se renseigne un peu sur le net puis on se dépêche de finir le colis. Juju va sauvegarder quelques photos avant d’envoyer les CDs et Soso empaquète. On organise aussi nos sacs pour laisser celui de Juju  dans un hôtel proche de l’aéroport, réservé pour notre retour du sud sur Bangkok.

     Et puis tout à coup c’est le stress ! L’heure a tourné plus vite que prévu. Il nous reste à peine un 1/4h avant de libérer la chambre et de prendre le taxi pour l’aéroport. On décide de poster le colis depuis l’aéroport et on boucle tout en moins de deux. On libère la chambre à l’arrache et Juju va changer un peu de dollars pour le  sud. On dégote un taxi parlant anglais pour être sûr de se faire comprendre afin de bien réussir à passer par l’hôtel avant l’aéroport. Tout se goupille bien et on trouve un gentil taxi en moins de deux. On regarde l’heure dans le taxi car on est un peu stressé. Normalement, il nous reste 2h15 avant le décollage et on doit lâcher un sac dans l’hôtel, poster le colis, embarquer nos sacs et manger si possible… OUF !!! En regardant la montre, on se rend compte qu’on a une heure d’avance. Juju a, à son tour, merdé avec l’heure d’été en France quand il a regardé l’heure sur l’ordi. On respire et on se marre d’être toujours aussi …Soso et Juju !!! On ne change pas.

    Ravi, on décide de faire la liste des objets  dans le colis car on nous la réclame à la poste pour la douane. On note au fur et à mesure et là : 2ième énorme coup de stress !!!! On fait plus fort encore dans le genre Soso et Juju !

     

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     Soso ne se revoit pas mettre un petit sac noir dans le colis. On a du l’oublier à l’hôtel dans la précipitation !!! Pas possible, il contient - entre autres- les cadeaux destinés à la maman de Juju !!!

    On arrête le taxi et  on dépouille le colis. Rien !! On demande au chauffeur de retourner à l’hôtel pour vérifier. Bye bye notre heure d’avance !! Elle s’évanouit dans cet incident et les embouteillages de Bangkok. Sur le chemin du retour, Juju saute de la voiture  à chaque feu tricolore pour sortir un sac du coffre et  bien le fouiller. Et puis on arrive à l’hôtel et Juju file dans la chambre : elle a déjà été nettoyée !!! Reste plus qu’à prier et compter sur l’honnêteté des thaïs. Hourra, la dame de ménage l’a trouvé et elle l’a mis de côté, il ne manque rien, tout est dedans, incroyable!!! Juju court rejoindre Soso qui a la tête plongée dans nos sacs…

    On fonce ensuite à l’hôtel où l’on peut déposer le sac moyennant finance et on file vers l’aéroport. Et un sac de largué !!!  On enregistre tout de suite. Et deux sacs de largué !!

     

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     Il ne nous reste que le colis qu’il faut impérativement faire partir. On trace à la poste et on l’envoie en moins de 20 min. Mission accomplie !!! On a réussi !!! On est soulagé et on regarde la montre. Il ne nous reste que 15 min avant l’enregistrement. Adieu resto… Et puis 3ième coup de stress : on a gardé nos ciseaux avec nous pour emballer le colis !!! Ils vont nous être confisqués au prochain contrôle !!! On décide de réitérer la technique innovée en Bolivie : les laisser dans un commerce où on les reprendra dans une semaine. Mais ici, c’est plus dur que chez les boliviens. Le temps passe et on se voit essuyer 3 refus avant qu’une dame accepte contre l’achat de quelque chose dans sa librairie afin qu’ « elle se souvienne de nous »!!! L’Asie c’est quand même commerce, commerce. On s’exécute  en lui achetant un ptit bouquin de cuisine thaï (c’est Soso qui est contente) et on laisse livre et ciseaux jusqu’à lundi prochain.

      On regagne le hall d’embarquement au pas de course. Cet aéroport est immense, IMMENSE. A force de courir,  Juju se fait même des ampoules avec ses claquettes !!! La claquette n’accepte que la marche cool et détendue, sinon elle se rebelle !!!

    On arrive enfin à bon port et on embarque. On ressent enfin le soulagement du devoir accompli mais quelle mission !!!

     

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    Cette journée est à notre image : gestion hasardeuse des affaires, timing peu séré et précipitations !!! Il va bien nous falloir une semaine dans les îles du sud de la Thaïlande pour s’en remettre !!! A nous les plages de sable blanc, les cocotiers et la mer à 35°, on l’a bien mérité…

     

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