• Les 15, 16, 17, 18 et 19 mai

    J1 : Réveil matinal pour profiter d’un bon petit déj en roof terrasse avec le stupa de Bhodnath.

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    On rejoint ensuite Xa et Laure pour aller visiter Pashupatinath, lieu le plus sacré de l’Hindouhisme au Népal et lieu de crémation. On se tâte à payer le droit d’entrée et puis on se le permet car c'est plutôt chéros pour l'Inde. On observe beaucoup la vie du site, ses saddhus, les rites funéraires…

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    En effet, en tant que non-hindus, il ne nous est pas permis de pénétrer dans l'enceinte des temples... On grimpe la colline pour admirer de haut le temple réservé aux Hindous et on redescend par le parc à biches, un brin glauque mais de beaux clichés en poche. On rentre à Bodhnath en taxi et on file manger sur , vous l’aurez deviné, un roof terrasse avec vue imprenable sue sa mythique et non moins somptueuse stupa blache au regard perçant!!! On se quitte l’après-midi pour que Soso se repose et que Juju avance le blog au son des trompettes tibétaines. Il en profite donc aussi pour se promener dans le quartier tibétain et franchir quelques portails de monastères, attiré par le son des trompettes.

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    Puis il rejoint Soso à l’hôtel et on essaye désespérement de joindre Thomas pour son mariage. Impossible. On retentera ce soir. On sort rejoindre Xa et Laure sur une incontournable roof top terrasse et on profite du petit coucher de soleil sur la stupa. On retourne à la même adresse que la veille. On se régale et on se marre bien. On commence à s’habituer à ce cadre extraordinaire. L’ambiance de la ville, une ville de réfugiés, nous plait pas mal. Les tibétains semblent libres de pratiquer le bouddhisme à la sauce tibétaine et paraissent vivre tranquillement dans ce coin du monde. C’est un peu réconfortant.

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    On comprend qu’ils aient choisi de vivre dans une ville du nom de Bodhnath qui veut dire bouddha ! On rentre chacun dans nos guests respectives. On essaye d'avoir Ley et Tom au téléphone pour partager un peu leur émotion sur leur mariage.La réception de l'hôtel ferme à 22h, on espère l'avoir avant...On surfe un peu et puis Juju s’endort tout seul pendant que Soso publie un article. Tom finit par appeler vers 23h. Il réveille le gas de la réception qui va réveiller à son tour Juju. C'est ralant car Juju ne peut pasparler avec Tom car le téléphone est à la réception et ici au Népal, la coutume veut que la réception sert aussi de chambre au réceptionniste. il dort à trois quart sur le comptoir pendant que Juju essaye de prendre un nouveau rendez-vous téléphonique avec son frère. Puis tout lem onde au dodo. La lutte de Soso avec le moine hier semble avoir porté ses fruits ce soir ! La nuit sera plus calme !

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    J2 : Sur nos deux pieds vers 7h30, on ficelle les sacs, on déjeune dans la rue et on se fait notre dernière roof terrasse devant la stupa avant de filer vers Bhaktapur. On est rejoint par Laure et Xa qui nous aident à filmer une ‘tite surprise" pour l’anniv’ de Laeti. Le studio d’enregistrement est des plus classe, on espère qu'elle sera bluffée! Une fois l’affaire dans la boîte, on prend un taxi fourgonnette ( vu le chargement à 4 !) et on roule vers Baktapur. On paye le droit d’entrée de la ville ( 11€ !) et on compare deux guest. On s’installe à l’Himalaya guest à house, à deux pas du Taumadhi Tole ! On est ravi du spot ! On sort découvrir la ville. Magnifique !!!

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    L’état de conservation de cette ville Newar est incroyable. Un musée à ciel ouvert, comme Dubrovnik. On déambule de tole en square. On essaye d’éviter les tourist prices pour le repas sur Durbar square en s’éloignant de la place. On s’installe dans un resto mais finalement, ils se refusent à nous servir et nous envoient manger dans leur autre resto sur le Durbar square, au même prix!!! Pas la peine de se casser la tête ! On retourne sur la grande place et on y mange de délicieux sandwichs et autres curries ! Puis Soso rentre se reoser pendant que les trois compères vont se délecter d’un yaourt de fou: le Juju daw!!! La spécialité locale, aussi bon que le yaourt de brebis lozérien ! Puis tout le monde rentre se reposer pendant les grosses chaleurs… On ressort finalement vers 16h30. Le soleil à décliné et la chaleur aussi. La luminosité pour les photos n'est pas des meilleures mais au moins on ne souffre pas des températures. On arpente les rues de Bhaktapur et on est impressionné!

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    On a remonté le temps et on joue les "Visiteurs" au milieu d'un décor moyen-âgeux. On se fait rattraper par des émotions déjà ressenties en Inde. La ville est dans un bon état de conservation bien que les népalais vivent, crachent et jouent même au foot au beau milieu des temples. Juju et Xa ne résisteront pas à l'appel des gamins pour taper un peu le ballon. On déambule dans les rues et on alterne entre boutiques et visites. On atteint notre objectif, Tachupal Tole, une autre belle place, avec le crépuscule. On admire la place et on ne traîne pas, on rentre à la guest avant la nuit noire car ici très peu d'éclairage public. Le soir, au programme, un peu d'ordi car il fait encore des siennes et qu'on a des problèmes avec le blog ( encore!!!) puis on dîne sur le toit de la guest. On rigole bien avec nos potes gardois et on se couche un peu tard.

     

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    J3 : Matinée pourrie ! Le petit déj est dégueu, nos soucis informatiques ne nous lâchent pas, la poste est fermée le samedi, les colis en provenance du Népal sont réputés ne plus arriver à destination depuis quelques mois, on ne trouve pas de laundry... On est tous les 4 un peu blasés: il pleut des mauvaises nouvelles ! A midi pour se remonter le moral, on retourne sur Durbar square pour manger à la Shiva guest house, le même rest qu'hier midi, une valeur sûre. Puis on fait quelques bijouteries. Juju trouve la même bague que son alliance qui est un peu abîmée. Soso se laisse tenter par une alliance qui ressemnble à celle de Juju: "Om mani padme Hum" . Ni une, ni deux, on conclut l'affaire. On est ravi de nos achats et on attend un bel endroit et le bon moment pour s'échanger nos alliances pour la troisième fois...Celles -ci symboliseront notre voyage autour du Monde... On part ensuite poursuivre la découverte de la ville.

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    La visite prend vite des allures de shopping. L'artisanat népalais est vraiment des plus réussi, on ne résiste pas. Tout au long de nos périgrinations avec Juju comme guide improvisé de la troupe,on en prend plein les yeux tant cette ville est incroyable. On rentre à l'hôtel, le temps de se reposer un brin et pour essayer une fois de plus d'avoir Tom et Ley mais,une fois encore,sans succès. . Depuis la roof terrasse, les garçons aperçoivent une cérémonie sur le Taumadhi Tole. On ressort tous en 4ème vitesse sur la place pour assister au spectacle. Les temples sont décorés de petites lampes à graisse, il y a des vieux qui chantent et des cloches qui sonnent ! Ambiance mystico-magique! Puis déboule sur la place, un "démon" et une farandole de flambeaux.

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    On observe le manège et on suit la procession, croyant assister à l'un des nombreux festival népalais. Que nenni mon ami ! On se rend bien vite compte que l'on serre de près une procession suivie uniquement par des touristes. On arrête aussi sec la promenade lorsqu'on comprend que c'est une cérémonie crée detoute pièce par un guide pour son groupe de tous-tous! On rentre direct à l'hôtel et on récupère deux trois trucs avant de se faire un excellent resto dans un jardin en retrait du Durbar Square. On se trouve une petite table sympa et on passe un agréable repas à 4 dans ce joli cadre. Au dessert, Juju se régale du yaourt local délicieux : le juju daw. Exquis et gras! Et puis au dodo!

     

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    J4 : Réveil sans réveil ! On se lève doucement, on retourne au petit jardin tranquille pour le petit déj et on remet ça avec le juju daw. Puis on rentre à l'hôtel. C'est aujourd'hui que nos routes se séparent de celles de Laure et Xa. Pendant qu'ils finissent leurs sacs, on répète notre petite surprise pour Zanga. On grimpe tous sur le roof top pour la séance d'enregistrement depuis les toits de Bhaktapur. Une fois la vidéo dans la boîte, viens le moment des au revoir. Emotions, emotions !! Mais bon Bagnole/Cèze- la Lozère ça se fait bien vus les kilomètres que chaque couple a parcouru ces derniers temps!!! Nos chemins se séparent mais on garde le contact par informatique. C'est à notre tour de ficeler les sacs. On organise un peu tous nos achats puis viens l'heure du check out. Là, on voit arriver nos gardois bien trempés et passablement énervés! Il y a encore grève aujourd'hui. Pas de bus.

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    On se retrouve bien plus vite que prévu ! Un peu déboussolé, on retourne la question dans tous les sens. Pour nous, c'est simple, on doit partir à Patan pour visiter et se rapprocher de l'aéroport. Le patron de la guest nous trouve enfin un taxi moyennant compensation. On décide donc de manger au jardin tranquille avant de prendre la route à 4 pour Patan. On commence à être des habitués de ce resto. Le taxi nous emmène sans encombre à Patan malgré la grève et les blocages routiers. On tourne un peu pour trouver une guest sympa et abordable. Heureusement que le taxi nous accompagne. On finit par élire domicile à la Durbare Square guest house, pas top. On pose les sacs et on part visiter LE Durbar de la vallée, connu comme le plus beau! C'est pas volé comme réputation. La place est splendide et bien vivante.

     

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    On se délècte de ce spectacle humain et puis on scinde le groupe. Soso et Juju continuent la visite de la ville et leur shopping alors que Xa et Laure rentrent se reposer un peu, bénéficiant deplus de temps que nous pour profiter de cette ville. Au gré de la balade, on tombe sur le char du festival de Rato. La structure est assez impressionnante mais on ne donne pas cher de la durabilité de l'édifice qui rivalise avec la tour de Pise!!! On se retrouve à l'hôtel et on ressort dîner sur Durbar. Et là, c'est le repas de trop! Les filles n 'ont pas ce qu'elles avaient commandé, à moins que l'on ne sache plus reconnaître le poulet, le riz de Xa est immangeable et Juju trouve du verre qui croustille sous la dent dans son assiette. C'en est trop ! On sort sans payer du resto, devant le patron népalais placide et détaché. On finit par acheter des bananes et des mars. Miam miam... Pour notre dernier repas, on espérait mieux! On est retourné à la case départ, avec la bouffe du trek ! On se couche, le goût un peu amer dans la bouche pour notre dernière journée népalaise : pas le top du top !

     

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    J5 : Aujourd'hui on quitte le Népal ! On déjeune dans la chambre, gâteaux et jus de fruit, on organise nos sacs et y'a du boulot car on embarque avec tous les achats!!! Pas d'envoi du Népal, pas assez sûr... On décollera avec tout notre bardas ! On agence du mieux qu'on peut mais cela représente un volume incroyable.

     

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    On charge tout dans le premier taxi venu et on trace à l'aéroport. Premier check point dès l'entrée. Ca passse ! Enregistrement : ca coince ! On est obligé de blinder au max nos sacs pour n'avoir que deux bagages à mains. Juju transpire mais on arrive à tout fourrer. OK ! On traîne dans l'aéroport et on passe à travers 3 autres contrôles. On a jamais vu autant de mesures de sécurité. On mange deux trois chips et un toblerone pour finir nos roupies et on embarque. On se fait à nouveau fouiller sur le tarmac, devant l'avion. Incroyable ! On se demande si on va enfin pouvoir monter dans l'avion ou si les hôtesses vont nous fouiller aussi ! Et puis enfin à deux heures, on quitte le sol népalais, le sol de Katmandou, pour New Delhi. Une heure 15 plus tard, on attérit à Delhi après un vol un peu mouvementé, agrémenté de turbulences et de magnifiques panoramas sur l'himalaya qui dressse ses têtes au-dessus des nuages !

     

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    On entre sans problème sur le sol indien. Nos démarches à l'ambassade ont l'air de porter leurs fruits. Mais très vite on se fait parquer dans une salle d'attente: impossible de regagner le hall de l'aéroport! On est obligé de patienter deux heures avant d'avoir le droit de sortir. On ne cherche plus à comprendre avec les indiens surtout qu'on découvre que des gens sont bloqués là depuis des jours à cause de la faillite pressentie d'Air India. C'est le gros caca ! On patiente sagement autour de notre petit pc...

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    Vient enfin l'heurede la délivrance ! On peut sortir dans le hall de l'aéroport. Pas de wifi gratuit, vive l'Inde ! Il faut pourtant qu'on réserve un hôtel pour notre arrivée à Hong Kong si on ne veut pas payer la peau du cul et se retrouver dans un truc miteux...Juju passe son temps a essayer de toper du wifi payant mais même ce n'est pas chose aisée ici... Après 3h de démarches - on vous passe les détails rocambolesques à l'indienne - et 5 pauv' minutes de connection payantes, on abandonne !!! On enregistre nos bagages pour Hong Kong et on passe les ckeck points. On mange dans un simili Mac Do à l'indienne dégueu et on repart à la pêche internet. En faisant les malheureux on arrive à récupérer le code wifi d'un hôtel de luxe pour gratuit. On peut enfin réserver notre hôtel pour Hong Kong. Ce n'est pas évident de trouver un hôtel bon marché dans cette ville !!! Mais après de longues recherches, on finit par trouver inextremis un hôtel à notre budget. On range notre barda informatique et on regagne notre porte d'embarquement. Et là c'est la panique. Juju pose par hasard les yeux sur une pendule de l'aéroport et découvre qu'on aurait du enregistrer depuis une demi-heure. On s'est à nouveau trompé dans le décalage horaire avec le Népal. Il est l'heure du décolage de l'avion !!! On tape un sprint des plus effrénés, Soso n'a sans doute jamais couru aussi vite de sa vie et avec une migraine, c'est un exploit... On voit enfin notre porte d'embarquement et des indiens qui s'agitent : final call !!! On est sauvé. On se jette littéralement dans l'avion... On a eu chaud aux fesses !!!

     

    La vallée de Katmandou et ses 3 bijoux

     

    Notre timming est toujours sur la corde raide mais ça passe à chaque fois... Pourvu que ça dure !!! On décolle vers Hong Kong, laissant l'Inde et le Népal derrière nous. En ce qui concerne l'Inde c'est sans trop de regrets, surtout pour Soso qui n'a pas du tout accroché avec ce pays. Juju, lui, n'est pas aussi catégorique et se laisserait bien tenter par une autre expérience ( car en Inde on parle plus d'expérience que de voyage ) mais ce pays ne fera pas parti des priorités... Pour le Népal, c'est différent. On a adoré les népalais et Juju rêve de revenir pour aller chatouiller un peu plus l'himalaya au cours d'un trek au long cours... Mais l'heure est venue de découvrir la mégalopole Hong Kong. Back to civilisation !!! Un nouveau grand écart au programme... 

     

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  • Les 11, 12, 13 et 14 mai

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    J1 : Journée de dingue = Safari éléphant le matin + tailler la route à travers le Népal en grève l’après-midi + nuit à Katmandou. Le safari c’était au Chitwan, ce matin et c’était géant ! Maintenant nous voilà embarqués dans un bus pour rejoindre LA capitale du Népal.

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

     Le trajet est des plus étranges car aucun véhicule ne roule aujourd’hui à l’exception des tourists-bus. C’est la GREVE GENERALE, à l’exception du touriste !

     

     On roule sur une route déserte de voitures mais bondés de piétons. Tout le monde est dans la rue et discute ou se promène. On voit quelques barrages bon enfant, des gens souriants nous saluant, des flics de partout mais certains taillant la bavette avec les manifestants. Une drôle d’ambiance festive et sereine. Déconcertant pour des français… Des images incroyables d’un temps imaginaire où la voiture n’existerait plus dans notre société. Un brin Mad Max. 

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    Stop boui-boui-relais. 

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    On roule la dernière heure  dans des vallées verdoyantes magnifiques, avec une Soso collée aux fenêtres et un Juju qui roupille, avant de découvrir la vallée de Katmandou. 

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    L’ambiance de la ville est tout aussi surprenante que notre trajet, agglomération très étendue mais sans building, des gens à pieds, pas de voitures. On dirait que la ville est en chantier ou se réveille après une guerre. 

    Pas de circulation alors que tout le monde nous avertissait du traffic de Katmandou. Un jour bien étrange...

     

     Le bus nous dépose vers Thamel et on ne trouve pas de taxi. Impossible de regagner Bodanath. On décide de changer les plans et d’attendre jusqu’à  lundi à Katmnadou. On tourne un peu avec les sacs dans Thamel avant d’élire domicile dans la Katmandou Garden guest house. On se pose un peu ...ouf!

    Juju ressort pour poster une vidéo surprise pour le mariage de son frère Tom. Jusque là,  Impossible au Népal d’avoir un assez bon débit pour y arriver !! Cette fois-ci c’est la bonne ! 

     On va ensuite se promener tous les 4, le soir, en quête d’un resto. Le thamel-Katmandou nous saute un peu aux visages. Ca grouille de boutiques à toutous, volume à fond, lumières de partout. Thamel = Times Square mélangé avec Bangkok ! On est un peu étourdi après notre séjour loin de toute civilisation. On ne ressent pas bien l’âme de la ville...un peu sous le choc. Les taxes de 23% ne nous aident pas à trouver un resto rapidement. 

    On tourne un moment avant de se percher sur une incontournable roof top terrasse. On ne se croirait plus au Népal ici si bien qu’on commande mexicain sans scrupule ! Tout le monde est un peu abasourdi par cette surabondance de tourisme ! Thamel n’est plus qu’un  quartier marchand à touristes, le regard et les offrandes dirigés vers le dieu du tourisme. On se rassure en sachant bien que l’âme de Katmandou se trouve ailleurs qu’à Thamel et qu’il suffit de se perdre dans la vieille ville, qu’aux détours d’une rue on tombera sur un trésor oublié  de petits temples hindous. On ne traîne donc pas et on se rentre. On verra tout ça demain…

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    J2 : Réveil 8h, très correct pour le pays. Aujourd’hui le 12 mai 2012, c’est le mariage de Tom et ley, mon frère et sa femme… On pense souvent à eux depuis quelque temps et encore plus plus particulièrement aujourd’hui. On part aujourd’hui à l’assaut de la vieille ville de Katmandou et de Durbar Square ! On se promène dans le dédale des rues et on visite tous les temples, chowks, et autres tole...

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    La ville regorge de lieux de prière, de temples et autres divinités. Comme ne Indonésie, la ferveur est de chaque minute. Tout est bien encore vivant.

     On découvre notre premier stuppa bouddhique bien caractéristique, le KatheSimBhu stupa vers Tahiti Tole le bien nommé ! 

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    Petite émotion face au regard du bouddha dans ce site... On découvre des petits bijoux Newar mais aussi des «  space invadors » à chaque coin de rue!

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    Cette ville est magnifique, vivante et délabrée. On mange à midi sur une énième roof top terrasse mais pas des moindres: avec vue sur Durbar Square!!! Haut perchés, on étudie la stratégie de détournement des check points à touristes pour accéder au square. 

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

    On tourne un peu autour avant de déceller une faille. On s’engouffre et, ni une ni deux, nous regagnons le centre de la place!

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

     

     On a deux heures avant l’apparition de la déesse vivante, la Kumari, agée de 7 ans environ. Du grand délire!!!

     

     On visite donc le square, gravissant les marches, traquant le point de vue  photo, le visage enfantin magnifique, le détail érotique, essayant de voler un cliché des sadous foufous… On flâne, guide en main… 

     

     

    A Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, on se sent tout chelou...

      

    Puis vient l’heure de l’apparition éclaire de l’enfant déesse. Un moment très étrange encore...Quelle vie pour un enfant ! 

     

    On décide ensuite de se faire tirer le portrait pour les démarches à venir auprès des ambassades, lundi. On rentre à l’hôtel en taxi et on se repose, tchatche et surf. On décide de rester dîner à l’hôtel. 

     

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

    J3 : Aujourd’hui on part à la rencontre du Tibet!!! On se rend au temple de Swayambhunath entouré de ses monastères de réfugiés tibétains. 

    L’ascension du site par un escalier raide fait remonter des souvenirs pénibles aux filles qui grincent un peu des dents…

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

     Mais c’est rien par rapport aux Annapurnas, pas vrai Laure ?! 

    Dès qu’on atteint la plate-forme, on est littéralement scotché! On est accueilli au son du "Om Mani Padmé hum" , si cher à notre cœur d'ex jeunes mariés.

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

     L’atmosphère est des plus paisibles et sereines. On adore. On mitraille, on tourne les roues de prières, on admire ! 

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

    Le calme et le recueillement du lieu nous touche.

     On descend ensuite la colline et on traverse le coin des monastères. La vie semble un peu suspendue ici. L’une allume des bougies, l’autre discute, l’autre se lave… 

    On termine la visite par le Buddha parc et on se réfugie à l’ombre d’un resto-local. 

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

    On se rentre ensuite tous en taxi et on passe l’après-midi dans les chambres avec toujours le même programmme : discute, glandouille et ordi. Au népal, il y a des coupures de courant ou plutôt des délestages, comme ils disent, à peu près la moitié de la journée. Pour l’ordi cela s’avère souvent galère… 

     

    On mange de nouveau à l’hôtel et on se couche en priant que, demain, l’ambassade d’Inde ne nous enquiquine pas comme en Birmanie.. Rien n’est moins sûr... On ne donne aucun programme à Xa et Laure, juste un rendez-vous à 14h à l’hôtel. On fera la journée mission ambassade chacun de notre côté !!! 

    Dernière nuit à Katmandou avant de partir à la découverte de sa vallée et de ses cités incroyables. A nous Bodhnath, Baktapur, Patan et L’ambassade d’Inde !

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

    J4 : Motivés, motivés. Cela ressemble à un lundi de boulot !!! Aujourd’hui, en plus de l’ambassade, on aimerait faire un peu de shopping et visiter le jardin des rêves, au nom évocateur. La petite récompense d’après ambassade.

     On a aussi espoir que l’ambassade d’Inde ne nous fasse pas perdre trop de temps vu qu’on a seulement besoin d’un tampon... En effet, les indiens ne sont pas qu'un peu compliqués...Quand on veut rentrer à nouveau dans le pays, on doit normalement attendre 2 mois... Hors, en ce qui nous concerne, on a quitté le pays depuis seulement 3 semaines et on doit transiter par Delhi pour 8h seulement avant d'embarquer pour Hong Kong. 

    Le visa double entrée- déjà bien cher payé- ne suffit donc pas, il faut en plus ce satané tampon!

     On se rend donc confiant à 9h30 à l’ambassade. La salle d’attente open-air est déjà bourrée de gens!!! On prend notre ticket : F7. Bizarre comme numéro surtout que le tableau annonce le A 23 !!! Il y a un seul guichet et au moins cent touristes... Comment ca marche?  Encore un coup foireux à l’indienne!!! 

     Juju essaye d’estimer l’attente mais cela est impossible... Personne ne peut lui expliquer !!! En revanche pour un simple tampon, il faut remplir 3 formulaires donner 10 photocopies de passeport, des photos, le grand grand tralala pour 8h de transit. On peste et on décide de retourner dans Thamel le temps de 2, 3 courses. Juju se fait gâter mais Soso ne trouve rien ! 

     

    On retourne avant midi à l’ambassade et on remplit les formulaires. On attend encore bien une heure encore avant de passer. On s’attend à ce que cela soit fait dans l’instant et gratuitement. Perdu et reperdu!!! On doit revenir à 17h et payer 18 € ! En plus le tampon prendra une page entière. Juju fulmine car il n’a plus beaucoup de place sur son passeport., ça va coincer plus tard dans le voyage... On verra ça en temps et en heure...

    On râle un bon coup pour se soulager car cela fait quand même 4 h d’attente pour ça ! L’organisation indienne est vraiment insaisissable ! Y'en a marre...

    On va donc manger un momo frite coca à quelques roupies et on va appeler l’hôtel pour prévenir nos potes les gardois de ne pas nous attendre. On se rejoindra direct à Bodhnath...

    Pour se remonter le moral, on va donc au jardin des rêves. Encore loupé. Le parc est minuscule et entièrement dédié au colonialisme... On décide de faire un tour complet du site (5 min) et on ressort pour finir les achats. 

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

    Puis on repasse à l’hôtel pour  récupérer les sacs et on retourne pour la troisième fois à l’ambassade... En arrivant, on voit une bone trentaine de touristes en attente, en dehors de l’ambassade qui est fermée... Elle ouvre enfin, on s’installe dans la salle d’attente et on attend qu’on nous appelle comme on nous l'avait expliqué. On se croirait à une remise de diplôme. On  attend une bonne demi-heure, regardant arriver les fonctionnaires, les uns après les autres, s’asseoir à leur bureau derrière leur vitres, trier des papiers… Et puis d’un coup, c’est le rush: un touriste brandit son passeport, tout le monde se rue ! On est dégouté. On fait la queue. Ok c’est bon, tampon énorme sur la page, ça sent le nouveau passeport pour Juju ! La galère. Merci l’Inde pour cette agréable journée dans ton administration plus que merdique!!!

     On saute dans le premier taxi pour Bodhnath et on s’installe au Pema hôtel. En 2,2 on est dehors en marche vers LE Stupa connu de Katmandou. Mais si vous savez, LE regard de Buddha ! 

    On découvre le site à l’angle d’une rue. Le stupa est là devant nous, majestueux avec sa foule de pélerins qui tournent, qui tournent... Magique!!!

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

     Le soleil est un peu bas mais  la lumière est encore bonne. On fait un tour en mitraillant le stupa sous tous les angles !

     On tombe sur Laure et Xa par hasard. Le top ! On monte boire un chaï-masala et un ginger tea. La vue est mortelle. Tout un mythe cet édifice... 

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

    On décide de changer de terrasse pour le dîner. Un demi-tour plus tard on est sur un nouvelle roof top terrasse. On ne s’en lasse pas !

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

     La nuit tombée, on se sépare de Xa et Laure car nous n’avons pas la même guest ce soir. On essaye d’avoir Tom et Ley, en vain. On arrive quand même à Skyper avec Séverine et Vanou.

     On se couche un peu tard, surtout Soso qui se bat toute la nuit avec un moine bouddhiste bedonnant et sourd qui s’est endormi devant sa télé allumée à fond. Un calvère pour une insomniaque ! Malgré le moine sourd, nous sommes ravis de notre nouveau point de chute, empli de spiritualité et  de dévotion… 

     

    Et puis la vallée est encore grande et elle nous réserve de belles surprises !

     

     Katmandou ouuuuuuuuuuuuuhhhh, entre toutous et saddhus...

     

     


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  • Les 8, 9, 10 et 11  mai 20

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    J1 : Repos du guerrier après  trek bien mérité au programme d'aujourd’hui . Pas de réveil pour le lever de soleil !

     On s’active quand même pour le tri des photos car on est rentré après 6 jours avec 1 700 photos plus celles de Laure!!! Ca sent la session tri pour l’après-midi...

     On apprend aussi que le Népal va bientôt se mettre en grève générale. Ca bouge au gouvernement! Les transports seront bloqués bientôt, le préavis de grêve est lancé et ici grève = grève générale, c'est pas des mous du gland comme chez nous!

     On doit donc réagir vite: conciliabule, conciliabule !!! Go for Chitwan directement. Un petit pincement au cœur pour Bandipur ! On en laisse un peu pour prochaine fois… On sort déjeuner à midi dans une guinguette et on achète nos billets de bus pour le sud, le Téraï. 

    On squatte l’hôtel toute la journée, Soso essayant tant bien que mal de siester. 

    Le soir on se paye la récompense tant convoité du groupe : THE Resto d’après Trek ! On opte pour des bons steaks au poivre, avec frites et bières ! On se délecte de ce plaisir. Ca change du Dahl Bath ! 

    Et puis on rentre faire la session sac, on reprend la route !

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    J2 : P’tit déj et taxi drop à la bus station. Le bus n’est pas neuf mais il est " moins pire" que ce que l'on pouvait craindre. Laure doit aussi se battre un peu pour les places «  soi-disant numérotées » mais enfin nous voilà calés pour 5h de bus.

     La route serpente entre les versants aménagés de terrasses en pierres sèches. Les lozériens que nous sommes ne peuvent que s’extasier et se prosterner devant tant de travail. Un grand respect aux bâtisseurs en pierres sèches népalais !!! 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    A l’arrivée, on est tout de suite littéralement étouffés par la chaleur. En moins de temps  qu’il ne faut pour l’écrire, on se retrouve tremp’ de partout et entouré d’une foule de rabatteurs. La chaleur est intenable.

    On grimpe dans un 4x4 pour la guest "Tiger Camp". On est littéralement séchés de l’intérieur et mouillé à l’extérieur ! On hésite un peu pour la chambre, on compare vite fait et on s’installe au tiger Camp situé en bord de rivière à côté du spot où, chaque jour, bain est donné aux pachydermes. 

    C’est l’heure de manger, au poil, on s’installe au resto de l’hôtel avec vue sur la rivière et la réserve du Chitwan. Bien placés pour le bain des éléphants de demain ! 

    On mange un gado-gado indonésien pas mémorable et on retourne vite se mettre au frais du ventilo, seule arme efficace dans ces conditions, alliée à la douche ! On ne sort pas le bout du nez avant 4h. 

    On blogue, on blague, on glande avec Laure et Xavier. Arrive la pluie, comme à son habitude, en fin de journée, mais ici, elle se présente plutôt comme une averse tropicale que comme un orage himalayien. Des trombes et des trombes, avec un max de vent ! Impressionnant !  

    Le soir, les gas vont repérer un resto. On y mange en roof terrasse, une institution en Asie ! On traîne un peu avant de se coucher mais pas trop car demain nous attendent les bébés éléphants !!! Des « trooooooop miiiiiiiignons » en perspective…

    J3 : La petite troupe est de bonne humeur ce matin à l’idée de rendre visite à la nursery des éléphants ! On petit dej en bord de rivière à l'hôtel. On se dégotte une jeep pour regagner la nursery. On découvre des grands hangars à éléphants, avec éléphants garés et cadenassés ! Première vision pas très agréable...

    Mais très vite on repère les éléphanteaux qui gambadent librement dans les enclos. 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     Ils sont vraiment mini, deux mois pour le plus petit. Ils sont à croquer.

     

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     Savant mélange entre le fourmilier et la vieille népalaise pour les rides.. 

     

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    Ils ont l’air d’être à la fois bébés et vieux, très étrange ! Ils font le spectacle, viennent se frotter aux barrières et on les frotte ( un éléphant ça se frotte plus que ca se caresse…) au passage. 

     

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    Leurs poils sont drus comme de la brosse et d’ailleurs la plus part des éléphanteaux portent une coiffure en brosse, il faut le savoir ! Super punk!

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    On fait le tour en prenant bien le temps et on délire de les voir agir. En tant que groupe avec 3 instits, on repère illico l’hyper actif de la bande ! Et vas-y que je te pousse, et vas-y que je te fouette avec ma baguette en feuillage, et vas-y que je te course !!! 

    On resterait des heures mais la chaleur commence à nous poussser vers la rivière. On reprend la jeep et on fonce au bain des éléphants, à deux pas de l’hôtel. 

    Les éléphants sont bien là avec leur cornac et quelque touristes aussi, dans la mesure du très raisonnable… Juju ne se fait pas trop prier et fonce sur le premier cornac. Voici venu le moment de la chevauché de l’éléphant et de la douche, un 2 en 1 !

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     L’éléphant réagissant aux ordres, aux cris et aux pics du cornac asperge généreusement Juju. 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     

    Un sacré tuyau d’arrosage cette bête là!!! Juju, comme retombé en enfance,  se fait tremper avec bonheur par le pachyderme. 

     Mais le cornac un peu speed écourte le bain et Juju regagne la terre ferme à dos d’éléphant sous les regards photographiques de Laure et Soso. 

    On glande en bord de rivière tous les 4 en buvant un coup avant que Juju se décide pour un deuxième bain mais avec un cornac plus détendu. Les filles rentrent se reposer et Xa se propose d’être le reporter photos. 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le deuxième coup est bien mieux et c’est assez rare pour le souligner ! Juju peut même escalader et désescalader le mastodonte.

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

    Le chitwan à dos d'éléphant...Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     La trompe quelle merveilleuse invention et c'est pas Soso qui dira le contraire!

     

     Juju est aux anges… 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    On déjeune à l’hôtel sous des paillotes et on glande-blogue tout l’après-midi en attendant la pluie. On ne ressort que le soir pour réserver un tour de safari à dos d’éléphants pour Juju et Soso, Laure et Xa l’ayant déjà expérimenté en Inde. Le groupe se scinde le temps d’un safari. 

    Mais cela a un coup et il faudra se lever à 5h30 ! Le Népal c’est pas le pays de la grasse mat’ ! 

    On mange sur un roof top en face de celui d’hier et on rentre bien vite reficeller le bardas et se coucher pour profiter du éléphant-safari.

     

    J4 : Dur dur le  réveil. Soso n’a pas bien dormi… On check out, on déjeune en marchant vers le rendez- vous. On largue les sacs dans la boutique du bus et on attend la jeep. 

    Vers 6h30, on regagne le camp de départ. On se voit attribuer notre éléphant ! Tel des pachas à moitié endormis on s’installe, haut perché ! 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    On est à l’aise, sur des coussins, le top ! Et puis s’est parti pour la cadence. Le chaloupé pachydermique nous chahute un peu au début. Impossible de faire des tofs en avançant. Les fabricants d'appareils photos devraient inventer le mode "à dos d'éléphant" … 

    On progresse à travers  la forêt, même pas peur l’éléphant! Pas besoin de chemin, de piste. Notre cornac très gentiment nous nous écarte les arbres sur le passage. On a un point de vue très différent sur la forêt depuis le dos d’un éléphant… On la surplombe et on voit tout de haut. Soso adore et se demande même si on ne pourrait pas faire des treks à dos d’éléphants ou même en avoir un en Lozère ! 

    On voit nos premiers daims, pas très effrayés. Ils sont magnifiques, plein de bambi famillies ! 

     

     

     Le chitwan à dos d'éléphant...Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis on aperçoit au loin une étendue d'eau et les rhinos tant convoités!  Et bien oui, extra, ils sont au rendez-vous… 

     

     

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

     

    On a devant nous 4 adultes et un bébé. 

     

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    Soso jubile et mitraille. Les rhinos sont placides, à moitié immergés et font penser à des hippopotames. C’est un moment suspendu à 7h du mat’!

     On se promène encore une heure et on adore. L’éléphant c’est lent mais c’est plaisant… 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    On retourne ensuite retrouver Laure, Xa et nos sacs à l'échoppe du bus et puis on se rend tous les 4 à la station de bus pour notre prochaine destination et pas des moindres : on roule pour KATMANDHU ! 

     

    Le chitwan à dos d'éléphant...

     

    Buddha ouvre grands les yeux, nous voilà !

     


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  • Du 2 au 7 mai

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    J1 : On se lève tranquillement vu que nos permis nous arriveront à 10h ce matin. Soso n’a pas encore bien dormi et part bien crevée pour ce trek. Pauv’ Soso ! Mais on espère que le grand air de l’Himalaya et la fatigue de la rando aura raison de ses insomnies !!

     

    On déjeune copieusement et on finit les sacs. Finalement nos permis arrivent même avant que l’on soit prêt ! On charge la voiture et nous voilà partis pour l’expédition dans l’Himalaya. Partis ou presque puisque le patron de l’hôtel nous demande la clé de la chambre. Introuvable !!! Du grand Soso et Juju !!! La clé est retrouvée « par miracle » dans la poche de Juju !

     On peut enfin larguer les amarres !!! Tout le monde est de bonne humeur et ça blague pas mal. Il faut dire que Laure et Xa sont de joyeux lurons.

     On arrive à Naya Pul vers midi. Juste le temps de d’acheter des bâtons en bois, de manger un mars et on se charge enfin. On part d’un pas tranquille. On a 3j pour grimper ce que les autres font en 2j. On part serein.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     On marche sur un large chemin, presque une route et on traverse des villages mignons, super bien achalandés. On ne mourra certainement pas de faim dans ce trek ! Le dénivelé est sympathique et alterne  gentiment entre montées et descentes.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Les garçons devant, les filles derrière qui papotent.

     On se pose à 15h pour casser la croute dans un homestay ! Les prix sont déjà plus élevés qu’en ville, ça promet si l’inflation suit le dénivelé !

     On évolue dans une vallée qui a encore des airs cévenols. On adore !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Après une heure de marche on se pose après une petite grimpette prometteuse dans une guest de Hille.  On s’installe et on profite de la vue en terrasse. On croise un couple de néo-calédoniens , sur le chemin du retour d’un trek de 21 j !!! On prend des infos et on discute un bout de temps avec eux.

    Puis on dîne et on va se pieuter comme des vrais montagnards. A 21h : extinction des feux. Tout le monde sait que demain nous attend une rude journée de montée, de marches et de sueur ; rien à voir avec l’échauffement d’aujourd’hui !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     

    J2 : Pas de courbatures, pas de douleurs articulaires mais  Soso n’a pas bien dormi, encore !!! En plus elle se paye une migraine et des pbs de femmes !!! Le grand cocktail pour la « pauv » trekkeuse qu’est Soso !!!

    On déjeune doucement et malgré un réveil à 7h, on décolle à 9h… Peut mieux faire,  mais on sait ce qui nous attend à Poon Hill. Aujourd’hui une « bonne volée  de marches »- dixit le routard- nous attend !

    Le versant de l’ascension est au soleil et on cherche l’ombre. Juju en premier de cordée, suivi de près par Xa,  et les deux filles à leur rythme : lentement mais sûrement !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    A coup de pauses, de papotages et de quelques plaintes juste pour se faire du bien, les filles grimpent assurément à flanc de vallon. L’effort est présent, on en sue !!! Facile, facile qu’ils  disaient sur le net… 800m de dénivelé avec des marches et des marches et sans aucun replat ce n’est pas si évident que ça !!!

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Les filles peinent mais Ulleri pointe le bout de son nez  et avec lui notre repas. Motivés, on « ascensionne » tout le village pour se poser à la sortie. Jolie vue un peu voilé sur les Cévennes Himalayennes pour décor, riz, patates, lentilles  et  « herbes à poules », le fameux Dahl Bath  pour le repas. On se repose un brin et Soso s’affale.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     Puis on reprend pour 3/4h l’après-midi, le plus gros de la journée ayant été fait le matin. La météo tourne et la pluie nous accueille  dans le village de Banthanti. On investit une première guest, le temps de laisser passer l’orage. On est chez l’autochtone népalais, avec les gamins qui jouent dans la salle à manger familiale  et la restaurant touristique à la fois !!!

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Un ginger tea plus tard, on passe entre les gouttes et on cherche notre guest du soir. On élit domicile dans une petite guest sympa et   on est les seuls grâce à notre petite allure. On sort des étapes obligatoires du trek.

     Il est 16h, c’est cool !!! En plus on voit l’un des pics des Annapurnas de la chambre. Douches chaudes, boissons chaudes et couettes, le cocktail de la montagne luxe ! On bavarde tout l’après-midi et on dîne dans la guest, un peu comme à la maison sauf que t’as pas à faire la bouffe et le service. En revanche tu réponds au téléphone ! On se sent à l’aise.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Le soir, on ne traîne pas et on s’emmitoufle dans nos lits. A 2 300, la nuit ça caille !

     

    J3 : Sur le pied de « marche » à 8h, avec une Soso migraineuse mais avec quelques heures de sommeil derrière elle,  la troupe part confiante. Bon on ne va pas dire que c’était facile mais l’ascension se fait mieux.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     On mange en terrasse au soleil, un twix, un snickers, -au choix- et ça repart avec en ligne de mire Ghorepani. On aperçoit nos premiers rhododendrons, un peu sur la fin. Cela nous encourage à monter encore plus haut, histoire de remonter le temps des fleurs.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    On atteint notre guest à la sortie du bled pour être lancé demain pour Poon Hill, clou du spectacle de ce trek.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    C’est un peu grand, bruyant et enfumé mais la météo nous gratifie d’une éclaircie et on aperçoit un peu du décor de demain, Grandiose !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    On se couche dans des dortoirs déguisés en chambrette. A 8h30 tous au plumard comme les vrais montagnards !! Poon Hill nous attend !

     

    J4 : Ou pas !! On ouvre un œil à 5h et là, grosse cagade ! Les sommets ont décidé de se la jouer timides et se sont cachés derrière des nuages. On se rendort, pas la peine d’espérer ! On se réveille vraiment vers 7h et on tergiverse ! Monte ou monte pas, reste ou reste pas !!!! Dur dur de prévoir cette météo capricieuse. On finit par opter pour l’ascension de Poon Hill ce matin avec l’élan d’une éclaircie. On verra après...

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     En haut, face à nous,  la barre de nuages nous bouchent complétement la vue. Tout ça pour ça !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Un brin dépité,  craignant la pluie de l’après-midi et connaissant maintenant le rythme de progression du groupe, on décide d’un commun accord d’avancer sur la route encore un peu aujourd’hui car ça grimpe encore. On verra pour la vue plus bas, tant pis.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    On part sur les chapeau de roues vers midi et on monte, monte, monte. Les nuages se rapprochent et on se prend 1 min de pluie avant de regagner le merveilleux abri qui nous tend les bras. Sauvés.

    On est rejoint par deux suisses et on patiente ensemble. Puis on reprend notre chemin après l’averse et on s’arrête à Deurali pour dormir. Une nouvelle guest house pas touristique pour un sou. On y croise les deux suisses qui continuent leur route de la journée.

     On passe l’après-midi autour du poêle avec Xa en maître du feu.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    On aperçoit dans la soirée quelques bouts de toit du monde qui nous motive pour le lever de soleil. On passe la soirée encore autour du poêle. Pour changer : au lit très tôt !!! La montagne ca te couche !

    J5 : Mais ca t’endort pas forcément. Petite nuit pour Soso, c’est vraiment pénible et la migraine ne la lâche pas. On se réveille pourtant à 5h00 pour admirer la vue.

    On voit du tail fish au Machhapuchre.Trop bon !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Juju se sent la grimpette jusqu’à une cabane haut perchée. La vue n’est pas ultime mais elle claque bien !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     On reste sur cet élan et on déjeune. On part avant 8h aujourd’hui, on rentre dans le rythme !

    Heureusement car cette journée est la plus longue. On est ravi de la première partie car on descend enfin  ( mais un peu trop aussi car ça va remonter, c’est sûr) et on évolue dans une splendide vallée aux rhododendrons en fleurs. Magnifiques car ce sont ici des arbres assez hauts.

     

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     Pour ce qui est de la deuxième partie, c’est plus délicat. On ne peut plus se fier à notre carte qui est définitivement fausse  et c’est sûr il faut remonter. Pire, il faut encore aller plus bas pour mieux remonter ! Le moral des filles est lui aussi au plus bas ! Allez les filles c’est la dernière, promis !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Et puis finalement elle se passe bien cette dernière. Y’a même  des singes pour encourager nos sportives !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    La vue est un peu dégagée, le moral remonte. On pousse le trait jusqu’à resto à une heure du point culminant. On se pose une bonne heure et Juju se fend de momos,  spécialité locale. On ne traîne pas car on a encore 2h, 2h 30 à marcher. On se prend une nouvelle averse de l’après midi et cela nous mouille un peu. Heureusement en moins de 5 min, on regagne le dernier village  avant Gandruk . Un guide nous apprend aussi qu’il y a des taxis et des jeeps pour la journée de demain. Le moral des filles grimpe en flèche et dès l’accalmie on finit le bout de route jusqu’à Gandruk.

    On tourne un peu et puis on s’installe dans une guest où l’ on retrouve les deux suisses... On s’installe et on squatte la pelouse et le poêle, en alternance !

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    La vue se laisse deviner magnifique au fur et à mesure que la nuit tombe. On mange un bout et on se pieute de bonne heure. On rêve tous d’un peu de clarté demain. On est motivés pour un nouveau 5h du mat. Qui l’eut cru ???

     

    J6 : La meute de chien hurlante du village a fait la misère à Soso pendant la nuit. Heureusement, la montagne est clémente et elle s’offre à nous ce matin pour nous récompenser un peu.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    Cela motive même Soso à se lever pour admirer le panorama.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    La montagne, la HAUTE montagne est face à nous.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    On s’en remplit les yeux et les appareils photos, et on déjeune même en « tête à tête » avec ses sommets.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     Excellente fin de treck, merci génie de la montagne pour cette belle récompense.

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

    On remballe les sacs et on part pour la dernière heure de marche du trek. Les garçons ont dans l’idée de faire encore les 6 dernières heures de marche alors que les filles sont décidées à prendre une voiture.

    Mais chemin faisant, on décide de tous rentrer ensemble pour gagner un peu de temps.

    On se dégotte donc un taxi de l’extrême pour rentrer sur Pokara.

     

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

    La route est caillouteuse mais la toyota se fraye son chemin.

    Finalement on rentre avant midi à Pokara. Tout juste incroyable !!! On aura mis 5j effectif s de marche, et encore ! Et puis le coup de pouce de la voiture nous a fait du bien.

     Juju se jette sur le premier ordi venu pour aller aux nouvelles. Et oui, pendant que nous en bavions un peu dans les Annapurnas, La France a voté ! Verdict favorable mais pas très enthousiasmant.

     On est quand même soulagé et on sort aussi sec pour fêter ça mais avec un budget serré pour rééquilibrer la balance avec le trek !!  On se régale et on se rentre à l’hôtel. Tout le monde est claqué.

    Une petite sieste pour certains mais Soso et Xa ne se relèveront pas de la journée. Soso récupère du sommeil et Xa est KO, un peu malade… Juju et Laure, la vaillante,  se font un petit resto hôtel ! On ne se laisse pas abattre.

    Tout le Monde s’endort la tête dans les sommets des Annapurnas avec un sentiment d’accomplissement et de dépassement de soi grisant pour les filles, « We did it » !!!!!

     

    Les Annapurnas avec Laure et Xa les gardois

     

     


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  • Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    Les 28, 29 et 30 avril et le 1 mai

     

    J1 : Journée de transport après notre pause prolongée à Varanasi. A nous Sunauli border! Welcome in Nepal ! On a encore pris du retard sur le programme… Les rhododendrons des Annapurnas vont-ils nous attendre ??? Les nuages de l’Himalaya nous joueront-ils des tours ???  On verra bien… On quitte notre super Vishnu Rest-house et on déjeune en marchant, au milieu des vaches encore et encore…  Incredible India !

    On rejoint la station de bus en rickshaw et on patiente avec tout plein de tou-tous. Le bus se fait attendre mais ce n’est pas exceptionnel ici. On se dit juste que le passage de la frontière se fera sûrement de nuit… On s’installe avec un peu de place pour Juju, c’est correct, on a connu pire…

     On roule, on roule, dans un paysage bien morne et monotone. Jusque-là, le nord de l’Inde ne nous aura pas enchanté du point de vue des paysages, juste un immense désert. On sait bien que ce sous-continent regorge de merveilles, mais pour nous, il est temps de se rapprocher des toits du Monde. On mange dans un relais-boui-boui (un de plus !!) et on reprend la route.

    Notre arrivée prévue à Sunauli border vers 17h se transforme en 20h30 !!! Rien de très surprenant !!!

     On passe la frontière à pieds,  encore une frontière terrestre bien peu surveillée...Juju a peur pour son passeport car il ne lui reste très peu de place pour les visas restants. Heureusement le visa népalais est petit !

    On décide de dormir à la frontière népalaise avec les autres passagers du bus qui continuent demain pour Pokhara. On rencontre Marion et son copain argentin Raoul avec lesquels on passe la soirée.

     La chambre est donnée mais elle vaut le prix et on se fait dévorer par les moustiques en prime…. On se couche , le regard tourné vers Lumbini, ville de naissance de Bouddha…

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    J2 : Réveil matinal pour poursuivre la route avec notre bus indien d’hier. Il nous amène gratos jusqu’à l’intersection Pokhara-Lumbini. On saute dans un bus local dans lequel Juju est littéralement coincé. Qu’ils sont petits ces népalais !!!

     On fait une heure de route pour parcourir 20 kms, presque un record dans le voyage !! Ca promet pour aller à Pokara et Kathmandou !!

    On descend à l’hôtel Lumbini Village Lodge,adresse des « aventouriers ». On pose les sacs et on se repose en attendant des heures plus clémentes pour la visite de Lumbini.

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    Pour le déjeuner, on goûte  nos premiers momos ( bouchées vapeur ou frites  tibétaines) et notre premier sizzler ( barbecue fumant portatif !). On se régale bien!!!

    L’après-midi on sieste car Soso n’a pas encore beaucoup dormi cette nuit, insomnie oblige, et se remet difficilement de son épisode gastro à gogo !!!

    On part vers 16h à l’assaut du parc de Lumbini avec un rickshaw . La balade dans le parc ne nous enthousiasme pas. On se croirait dans un parc d’exposition de temples en plâtre, une sorte de disneyland du bouddhisme international plutôt mal fini, un drôle de concept. On ne s’attarde pas dans la visite de ces pseudo- temples.

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    En plus, on a déjà vu beaucoup des styles présents ici pendant notre périple en Asie du Sud-Est.  On regagne assez vite le Bagnan sacré où l’on a tout de même un petit effet de spiritualité, mais vraiment un petit effet !  

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    La place n’est pas des plus paisibles, avec militaires en prime.  On profite cependant d’un beau coucher de soleil et les drapeaux de prières  autour du bagnan nous propulsent un peu plus dans ce népal-himalayien qu’on attend.

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    On rentre direct à l’hôtel, pas très emballé par ce stop à Lumbini.

     On va s’occuper de notre trajet vers  Pokara pour demain. En rentrant dans la guest, on tombe sur deux français, Laure et Xavier qui nous proposent de partager un taxi afin de rejoindre le bus de Pokhara. L’idée nous tente bien et puis ils ont l’air sympas ces deux- là !

    On décide d’aller dîner  un bout tous ensemble. On retourne au même resto qu’à midi et on est  scotché d’entendre  le serveur : « We have nothing to eat » . Vraiment ? Ils n’ont plus rien à manger. Du délire : il est 9h et ils ne peuvent même pas nous faire des pâtes. Les népalais ne semblent pas, depuis le début, des acharnés du boulot.

     On atterrit dans un autre resto qui accepte de nous servir. On doit s’habituer au rythme du pays, différent de celui de l’Inde… On passe un bon moment à blaguer avec Laure et Xavier puis on rentre se coucher en  attendant notre premier vrai jour de transport au Népal, entre appréhension et  curiosité.

     

    J3 :On est à la bourre, une nouvelle fois, à cause du décalage horaire. On ne se refait pas !!! On a un quart d’heure de décalage avec l’Inde, du jamais vu…Suffisamment pour se faire attendre par nos jeunes collègues gardois.

     Ils apprennent  à nous connaître très rapidement !!! On se joint à deux bénévoles travaillant sur Pokhara et  venus visiter Lumbini. On prend des infos et on se juche dans notre bus pour Pokhara .

    On a prévu 7h de transport mais on en mettra dix ! La route est sublime et elle a des petits airs des Cévennes, sisi je vous le jure !! La conduite est un peu sportive mais c’est l’état du bus qui est le plus préoccupant !!! On a le droit au vrai Tata, bien décoré et bien grinçant des freins !!! On se fait notre premier Dhal Bath d’une longue série à venir dans un relais-boui-boui et on repart avec quelques bananes. On est  ensuite coincé un long moment par un barrage militaire et on n’y comprend rien.

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

     

    On attend bien une heure, observant les népalais discuter puis d’un coup, c’est la cohue et tout le monde se rue dans le bus qui démarre sur les chapeaux de roues. On n’aura pas le fin mot de l’histoire !

    On arrive finalement vers 17h à Pokhara. A première vue, cette ville est laide et grande. On décide avec nos amis de Bagnols/Cèze de se dormir dans une même guest. On va directement à une adresse qu’on a choppée à Lumbini et Il y a tout ce qu’on veut. D’un commun accord, on choisit de se poser ici et d’aller vérifier une adresse des aventouriers demain.

    On passe la soirée à bien se marrer avec Laure et Xa et on ne s’occupe pas de la préparation du trek. On verra tout ça demain. On va se coucher en espérant sue Soso passe une bonne nuit.

     

     

    J4 : Une nuit courte de plus dans la musette de Soso. On se lève vers 9h et on déjeune tranquillement au soleil. Laure et Xa sont déjà partis en repérage. On trie des affaires pour la laundry et on descend discuter des treks avec le patron de l’hôtel. Sur c,  les gardois arrivent équipés d’une carte. Les non-randonneurs qu’ils sont, semblent motivés pour nous suivre dans notre projet de trek. On se réunit tous les 4 et on scrute la carte et les blogs pour préparer notre rando. Tout semble converger vers le fameux « Poon Hill ». Nos deux néophytes en rando  sont enthousiastes et Soso se fend même d’un « ça sera facile » du fond de son canapé. On examine les dénivelés et les kms. Cela semble faisable quoiqu’ un peu dur de l’avis de Juju. Ce dernier, à qui le trek des balcons des Annapurnas  tient particulièrement à cœur, se voit dans une situation paradoxale  car il se retrouve à la place de celui qui freine le plus ce projet de rando, effrayé pour les autres ! La fraîcheur et l’élan du groupe l’emportent sur les petites réticences de Juju.

     

     L’affaire est conclue : on part demain à quatre affronter ce trek, en prévoyant quand même 1 voire 2 jours de plus que le programme classique. On se laisse de la marge, normal. On décide aussi de ne prendre ni guide ni porteur pour suivre notre petite cadence…

     

    Il se fait déjà tard et on file dîner un bout dans la grande rue de Lake side. Service express, ça change ! Laure, Soso et Juju rentrent  établir les permis de trekkeurs à l’hôtel pendant que Xa va s’acheter un short. Le patron de l’hôtel nous speed un peu car il nous apprend que le 1er mai  est  aussi  népalais!!! Le bureau des permis va fermer plus tôt aujourd’hui. On se dépêche de s’y mettre lorsque Laure se rend compte que c’est Xa qui a les photos. Coup de stress ! En attendant Xa, on remplit tous les papiers nécessaires mais trop tard ! Le bureau ferme et Xa n’est pas là. On nous propose d’avoir les permis demain à 10h. Ce n’est pas catastrophique et on se dit que ce n’est pas plus mal. La fin d’après-midi se passe à préparer les sacs, les ravitaillements en barres de céréales et  à trier des photos d’Inde. La connexion ultra lente et les coupures électriques fréquentes ne nous permettent pas de publier quoi que ce soit !

    En fin d’aprem, on sort se faire un petit coucher de soleil depuis les rives du lac pas très bien aménagées puis on dîne dans le même resto qu’à midi pour son service rapide.

     

    Lumbini et Pokara: de la naissance de Buddha aux Annapurnas

     

    On se retrouve dans un endroit bourré, bien différent de midi, et on finit perché sur la terrasse du toit.

    On est bien même si la pression monte un peu  chez Laure et Soso. Elles parlent beaucoup du trek et se demandent si c’est bien raisonnable… Mais l’optimisme des deux nouvelles copines reprend vite le dessus. Xa quant à lui, ne sait pas trop à quoi s’attendre mais parait confiant.

    On rentre se pieuter pour être en forme pour LE trek des Annapurnas. On croise les doigts pour que Soso n’enchaîne pas par une petite nuit ! Juju est tout excité d’aller à la rencontre des plus hauts sommets du monde et s’endort la tête dans les nuages…

     

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