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  • Les 20 et 21 janvier 2 554

     

    J1 : Emballage des sacs et p’tit dej’ à la guesthouse. On quitte tristement notre petit bungalow bien sympathique. On reprend le large, direction Pakse via Vientiane. On a bien savouré cette dernière nuit car la prochaine se passera rant bien que mal dans un bus de nuit asiatique !!! Juju appréhende un peu l’espace qui lui sera dévolu car il n’a rien du gabarit asiatique... On garde un si bon souvenir de nos trajets de nuit en Amérique du Sud qu’on se prépare psychologiquement au pire…

    On saute dans un mini bus qui nous amène à la station centrale avec tout le bétail touristique. On est parqué à la station de bus en attendant d’autre convoi. Le voyage prend parfois des allures de camps de concentration de tous-tous !!! On attend tous sagement notre mini-bus pour Vientiane. Au bout d’une heure, il arrive enfin... C’est un peu la cohue mais notre organisation bien rôdée nous fait avoir d’assez bonnes places. Du moins on évite les strapontins…On roule à travers un Laos très rural mais plus plat et moins séduisant que lors de notre précédent trajet. On arrive à 14h à Vientiane.

    On prend le premier tuk-tuk pour aller directement visiter le Wat Si Saket.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    On y largue nos gros sacs à l’entrée, on s’achète un paquet de chips et on entre. Il fait hyper chaud comparé à ViangVieng et on la le bide vide… Ce temple est  remarquable pour son état de conservation, son « cloître » rempli de Bouddhas et ses murs intérieurs peints très bien conservés.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    On aime le côté authentique et ancien des temples laotiens, moins baroco-rococos et clinquants que ceux de Thaïlande. Ici, les temples transpirent et respirent l’ancien temps. On est ravi de cette première visite et on enchaîne par le musée Haw Pha Kaew juste en face.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    Encore un autre temple magnifique portant les traces du passé. Soso le trouve spectaculaire. Les bouddhas du musée sont splendides et on commence à les distinguer des bouddhas thaï, à force  d’en voir…

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    On récupère les sacs et on se jette dans le premier taxi-meter venu. Il nous emmène au monument phare de Vientiane, le Pha That Luang. En  route, on passe devant le Patuxai, l’arc de triomphe à la sauce laotienne de Vientiane. Plutôt joli.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    Dès notre arrivée au temple, on cherche un resto pour caler nos sacs et notre estomac !!! Un riz frit adans le gosier, on va voir ce monument symbolique de la ville. A l’entrée nous attend « le camarade coco » en statue.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    Savant mélange de religion, de communiste et de parasol publicitaire« air asia » ultra capitaliste. On admire le paradoxe bien vécu !!! On ne comprend vraiment  pas bien ce que ce pays a de communiste et on sent bien qu’il n’est pas question d’en discuter avec les locaux… On se faufile à l’intérieur du temple juste avant la fermeture et on se balade autour de sa stupa dorée, magnifique.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    On aime bien l’ambiance non surpeuplée, nous laissant un peu goûter de la sérénité du lieu. Ca change de la Thaïlande et de ses temples qui débordent…

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    En ressortant on se laisse guider par de la musique jusqu’à un autre temple très vivant par la ferveur de ses adeptes en pleine préparation d’offrandes. On découvre par la même occas le concept de « Bollywood Bouddhisme » !!!

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

    Sur le chemin du retour, on va jeter un coup d’œil à un énième temple, fort joli. Puis on se lance en tuk-tuk vers les rives du Mékong pour y boire un apéro et profiter du coucher de soleil dans une adresse incontournable donnée par nos potes les aventouriers. On retombe ici sur leurs traces !!! Hélas, l’adresse n’existe plus car le bar a été balayé par une crue du Mékong et en plus le soleil n’est pas au rendez-vous !!! Il fait grise mine !!! Déçus, on trouve une autre terrasse et on commande une Beerlao,  pour changer. On profite de la douceur des rives du Mékong pendant  une grosse heure et on reprend le même tuk-tuk pour la gare routière du sud de Vientiane. On se rapproche de l’heure fatidique de notre bus-couchette !!! On mange quelques brochettes de bœuf archi dur, quasi immangeables  et du riz gluant en attendant notre «lit » roulant. Enfin le voilà ! Ce ne sont pas des sièges comme en Amérique du Sud mais des « alcôves » avec des lits. On est agréablement surpris par l’agencement. On se calle avec nos sacs et notre bardas dans l’alcôve. L’espace est un peu exigu pour Juju mais moins que ce qu’il appréhendait !!! On se love l’un contre l’autre et on essaye de s’endormir…

    J2 : Bon ben, c’est fait la nuit dans les bus asiatiques. C’était  moins pire que prévu !!! On a réussi à dormir par intermittence. On arrive à 7h30 à Pakse, presque frais comme des gardons péchés la veille… On hésite un peu à enchaîner jusqu’à Champassak avec un mini-bus. Comme il n’y a pas grand chose à faire à Pakse et qu’on a prévu du repos aux 4 000 îles, on se motive et on poursuit la route en mini-bus. Il traîne un peu dans les rue de Paksé afin de se remplir à fond et nous voilà repartis. On arrive vers  9h30 sur l’autre rive de Champassak. On prend une pirogue pour traverser le Mékong et en 2 temps trois mouvements on se trouve une chambre miteuse pour 3 € mais avec un restaurant avec terrasse panoramique sur les rives du Mékong…

    On s’arrête tout de suite ici vu le peu de temps qu’on va rester et on décide qu’on profitera plus de la terrasse que de la chambre…

    On pose les sacs et on fonce trouver un « cyber » pour envoyer un mail à la maman de Juju alias Minoute pour son anniversaire. En lisant les mails on récupère le code de la nouvelle CB envoyé par  Luc et Ingrid et on apprend par Jérémie que la CB nous attend déjà chez lui à Phnom Penh, Cambodge. Le top !!! Ca aura été vite réglé. On rentre se reposer et déjeuner sur notre terrasse avec vue sur le Mékong, il fait une chaleur étouffante…

     

     On attend 14h pour partager un tuk –tuk avec deux françaises pour partir à la découverte des ruines classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.  Un anglais rejoint le groupe du tuk-tuk et c’est à 5 qu’on part pour cette première cité impériale Khmer. Champasak sera notre première rencontre avec cette civilisation, notre premier décor Khmer avant Angkor !!! Le trajet sur cette route défoncée  se passe à l’arrière et dehors pour Juju, de peur de s’assommer dans le tuk-tuk bringuebalant  beaucoup trop bas pour Juju qui touche le plafond!!! Juju s’adapte une nouvelle fois à cette Asie miniaturisée, et à l’inverse un monde dimensionné à la Soso. A notre arrivée, on est un peu déçu par le site. Il est bien, bien abîmé (le mot ruines n’est presque pas usurpé !) et l’UNESCO y travaille à coups d’échafaudages et de panneaux… Il est vrai que le site en a besoin. Mais cela le dénature beaucoup pour le moment… Puis, chemin faisant et frangipaniers aidant, on se laisse séduire par la colline sacrée, sa source sacrée et son sanctuaire.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

     On gravit la colline sous une chaleur de saison… On repère nos premiers motifs Khmers et on se baptise à l’eau sacrée.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    On reçoit aussi nos premiers bracelets porte-bonheur, par deux mamies sympathiques.

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...

     

    On redescend tranquillement rejoindre notre tuk-tuk et on rentre vers 17h pour se reposer à l’hôtel. On n’est pas mécontent de notre choix d’accélérer le programme sur Vientiane, Paksé et Champasak mais on sent quand même un peu la fatigue des trajets…  On ressort à 20 m de là pour manger un bout un peu loin des moustiques du Mékong !!! En plus y’a du wifi et on en profite pour appeler Minoute (la maman de Juju) pour son anniversaire. La surprise est grande car elle est au Maroc : vive internet et ses prodiges, le Laos appelle le Maroc !!! Elle est trop contente et nous aussi… On finit notre poulet cuit dans une feuille de coco et on rentre boire un fruit shake dans notre chambre. On se couche et on s’endort comme des bébés…

     

    Ventiane et Champassak , le temps d'un avant-goût du Khmer style...


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  • Le 4 décembre 2011

     

     On ouvre un œil et … encore des nuages !  Mais que se passe-t-il ici ? Ils vont nous lâcher ces nuages !!! On veut du ciel bleu !!! On déguerpit vite : fait-il beau à Napier, capitale mondiale de l’Art Deco ???

     

    From the Crazy Napier to Wellington

     

    On roule à nouveau dans des paysages montagneux ravissants et on se réveille en douceur. On rejoint Napier vers 11h00 sur la côte est. On cherche directement au i-center en front de mer. On ne voit pas très bien les maisons « Art Déco » en arrivant mais, en revanche, on trouve une douche publique et on en profite. C’est bon après l’abstinence !!! A midi, nous voilà fin prêts pour partir à la découverte de la folle Napier, un guide du i-center dans une main et l’appareil photo dans l’autre. On déambule dans les rues, comme dans un studio de cinéma.

     

    From the Crazy Napier to Wellington

    From the Crazy Napier to WellingtonFrom the Crazy Napier to Wellington

     

    On s’arrête dans un magasin bio pour s’acheter un pique-nique et on rencontre notre vraie première kiwi de ce road trip. C’est elle qui nous accoste avec son air de hippie. Elle nous apprend que ce pays a le plus haut taux de cancer du monde ( à vérifier !!! ) pour 3 raisons : le trou d’ozone, la teneur élevée en minéraux de l’eau, géothermie oblige, et l’omniprésence des pesticides… Ouille ouille ouille !!! On est un peu refroidi dans notre vision « édénique » de la NZ. On comprend mieux aussi le vert fluo des prés… Pour nous « réchauffer », notre hippie nous invite même « for a tea and scones ». On décline son invitation car il est déjà 14h, et qu’on à 7h de route devant nous pour être à Wellington et prendre le ferry. En plus on n’a pas encore déjeuné…Dommage, car cette p’tite dame était bien sympathique. On mange donc un bout, on boit un café et on finit notre tour de Napier. Cette ville, très colorée, aux allures de station balnéaire et au p’tit goût des années folles nous a bien plu.

     

    From the Crazy Napier to Wellington

     

    On fait le plein de vivres et on charge Bongo pour passer sur l’île du sud puis on reprend la route. On roule, on roule… sur une route côtière sans grand intérêt outre le fait que ce soit la route des vins. Pauv’ Soso, la faire si vite !!! On s’arrête bouffer en bord de route et on repart.

     

    From the Crazy Napier to Wellington

     

    On roule de nuit et sous la pluie, dub à fond. On arrive enfin vers 22h30 à Wellington. On repère le quai du ferry et on part en quête d’une HSBC. Chou blanc, une fois de plus !!! Ils ont bien une adresse, une tour HSBC mais pas de guichet !!! On se gare sur le parking du ferry,  prêts au grand saut de demain et on se dépêche de se pieuter en douceur… On a vraiment hâte de découvrir cette si réputée île du Sud et on « s’attend » à encore plus dingue vu qu’on a déjà adoré l’île du Nord !!!

     

    From the Crazy Napier to Wellington


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  • Bora Bora, la perle

    Les 27 et 28 octobre 2011

    Arrivée à Bora :

    La traversée sur le pont du Maupiti express, surnommé par les locaux : le « vomiti express », est plus que sportive. On s’accroche, on saute, on vacille… Le bateau plonge dans des creux de 2-3m. Il paraît que c’est rien mais pour des « popas » comme nous c’est le grand 8. Cela nous permet de chasser notre chagrin de quitter Aster et Edith. On guette la baleine mais rien. On aperçoit la silhouette majestueuse de Bora Bora au loin dans un orage. On finit par se rapprocher dangereusement du grain et du coup on saute tant bien sur mal dans la cabine ! On comprend mieux le nom de vomiti express… On s’accroche le cœur et Soso lutte. Puis l’orage tropical passe et on peut regagner le pont pour admirer l’arrivée sur Bora. On dirait un volcan actif avec son panach de fumée. Un américain bourré commence à nous parler du mana, l’ ENERGIE de la Polynésie, sa puissance magique : le natural Mystic quoi !… Il parait que c’est ce qu’on voit là….

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     

    Puis on débarque et foulons le sol mythique de la perle du pacifique… Il fait presque nuit, on se dépêche de retrouver notre transport pour la pension de Tina, l’hébergement le moins cher de l’île. Il reste à 70 euros, de très loin l’hébergement le plus cher du voyage ( le record était à 15 euros en A. du Sud…). Quelle n’est pas notre surprise en découvrant une chambre-cellule avec aucune déco, rien. Seul le bout de balcon vaut le détour mais de nuit… On se console en pensant à demain ! C’est tout le paradoxe de ce voyage. Nous voilà à dormir dans la chambre la plus chère et presque la plus pitoyable de ces 3 mois de voyage… 

    On descend manger dans la cuisine collective ce que nous a gentiment donné Edith, heureusemnt. Puis on file au lit pour être en forme pour profiter au max de notre seule journée à Bora-Bora. Dès demain on rejoint La Gatjo family sur leurs anciennes terres de Raiatea. Ça sent la grosse chouille de retrouvailles !!!

    Deuxième jour :

     Lever matinal pour profiter un peu de l’île et de sa pension. On se fait un p’tit déj express avec ce qu’on a et on se balade sur la plage.

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     

    Le temps est incertain et on espère le voir se lever. On squatte un peu notre balcon et la chambre. On quitte la chambre à 9h00 et on se rend ensuite à 200 m pour faire le Nono tour, une institution ici. On va se promener toute la journée sur le lagon de Bora !!! On monte sur une pirogue avec une p’tite quinzaine de touristes. On sympathise avec un couple de plongeurs et une dame et sa fille. On se rend d’abord au jardin de corail où un p’tit snorkeling de rêve nous attend. Et un plouf à l’eau parmi les poissons multicolores et peu effrayés, on voit une maginfique et énorme murène ! Puis un deuxième plouf avec des requins pointes noires. Ca ressemble un peu au lagunarium de Moorea. Ils sont comme apprivoisés mais cela vaut quand même le coup d’œil. Puis ils nous débarquent sur un motu où l’on glande en attendant le repas tahitien tout en scrutant le ciel menaçant. Et puis vient l’heure de manger et là c’est l’orgie. En moins de deux, un repas splendide est dressé sous nos yeux.

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

    Il y a du poisson cru au lait de coco, de l’espadon grillé, du manioc, de l’ananas, du gâteau coco, de la pastèque, du Pohe…Le tout joliment servi dans des plats et assiettes de coco tressés sous nos yeux, entouré de fleurs exotiques dans un joli faré traditionnnel. On se régale en discutant avec nos potes de la journée. Un grain passe ( la pluie) et on remonte dans la pirogue. On continue le tour du lagon de Bora. On passe devant les bungalows sur pilotis, toute la magie de Bora. Cependant, à les voir alignés côte à côte, cela ressemble plus à un lotissement de lagon. Le charme est rompu. Bora est définitivement passée du côté obscure du tourisme avec ces paillotes à 1 000 € la nuit !!!!! Elle est la plus harmonieuse au niveau de la forme mais il vaut mieux la voir de loin que d’aller la voir de près… Mieux vaut la vue sur Bora que la vie sur Bora !!!

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     

    On se rend au dernier plouf avec les raies. Elles sont plus domestiquées que les requins et nous montent dessus. Soso n’est pas rassurée et Juju se fait croquer le doigt par une bouche cartilagineuse de raie. Ouille, ça surprend ! Puis on remonte sur le bateau et on file vers l’embarcadère car le Nono tour nous y dépose spécialement pour qu’on reprenne le Maupiti Express mais cette fois en direction de Raiatea pour retrouver L’Agath’family… Quelle organisation au poil pour cette  « journée Bora express’ » ! Merci encore à Gagath Travel !!! Il ne nous en fallait pas plus sur Bora-Bora. Le temps incertain ne nous a peut-être pas permis de voir l’extrême beauté de ce lagon mais on n’a pas l’impression de rater quelque chose en partant si vite… Bora Bora ce n’est pas notre trip malgré qu’elle soit connue comme la plus splendide des îles sous le vent. Bye bye Bora Bora !!! A nous Raiatea où la Gatjo family nous attend de pied ferme pour 4j de fiesta et de retrouvailles…

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     


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    27 Septembre 2011

    Réveil dans la lumière et la brume matinales sur les périphes de Santiago encerclés de montagnes… La ville est immense, on roule aux abords du centre pendant une bonne heure avant de descendre au terminal et de sauter dans le metro bondé en cette heure de pointe… Arrivée sans encombre à l’hostal Forestal hyper bien situé juste à quelques quadras du quartier Bella Vista. L’hôtel est sympa avec plein d’espaces de vie distincts agréables et on nous attribue une grande chambre double avec lit king size à l’étage, cool !

    Une bonne douche plus tard laissant à « Juju-tour-opérator-express » le temps d’élaborer le programme de la journée, nous partons en amoureux à la découverte de Santiago. Il n’y a pas un nuage et la température est estivale, la météo nous honore pour notre dixième anniversaire de rencontre.

    Il y a pile dix années, la température montait aussi dans nos cœurs ennivrés de ce tout neuf amour passionné, c’est avec beaucoup de joie et d’émotion que nous commençons cette journée de l’autre côté de l’océan, se remémorant ces instants magiques du tout début…

    Aujourd’hui rien ne sera laissé au hasard ou négligé : c’est que l’on doit prendre une belle revanche sur notre anniversiare de mariage passé aux travaux à l’Escure, toute la journée durant, à gratter la chaux comme des malades !!!

    Première étape de la journée : ballade dans le quartier Bella Vista et repérage d’un resto romantique pour le soir. On examine attentivement les cartes à l’affut d’un menu sympa et abordable en cette capitale réputée la plus couteuse d’Amérique du Sud !!! Le patio Bella Vista très agréable regorge de bars et restos branchés à la déco tendance mais il n’y a pas d’endroit cocooning, intimiste.

    Santiago de Chile : dix ans plus tard...

     On poursuit notre chemin à travers le quartier qui nous fait un peu penser au Palermo de Buenos Aires.

    Santiago de Chile : dix ans plus tard...

     

    Santiago de Chile : dix ans plus tard...On repère ce qu’il nous faut pour ce soir : le Santiago Colonial, un ptit resto au cadre barocco-colonial avec lustres à pampilles, miroirs et dorures, super cosy-chic. Les lumières sont tamisées et la carte propose un ptit menu pour amoureux : céviche à partager et 2 verres de vin blanc . Le top !!!! RDV est donc pris pour plus tard.

     

     

     

     

     

     

     

     On se laisse ensuite porter par le téléphérique au sommet du Cerro San Christobal qui jouit d’une belle vue sur la ville et ses montagnes voisines et d’un parc fleuri où les amoureux s’bécotent dur les bancs publics. Hélas nous ne sommes pas seuls dans la cabine et ne suivons pas à la lettre les conseils de Julie et Alex… Un salut à la Madonne, quelques photos, un ptit tour et puis s’en vont par le même chemin, cheveux au vent…

     

    C’est que ça creuse l’amour !!! On redescend affamés de notre promenade mais on passe quand même voir la maison de Pablo Neruda et on est enchanté par les peintures murales et autres graphes du quartier.

     

     

    Puis on se dégote un almuerzo au top dans le patio Bella Vista, bercés par le doux bruit d’une fontaine zen et encensées par le doux parfum du jasmin en fleurs….Au menu : petite salade bien fraîche avec germes d’alfa-alfa et sésame accompagnée de pain chaud et de sauce Chumi-Churri, croquettes de poisson aux fruits de mer en sauce et mousse de fruits rouges, le tout accompagné d’un jus de fruits frais et d’un café… un régal, le tout pour l’équivalent de 8 euros par amoureux…

    Qui a dit que Santiago est une ville chère ????!!!!

     

     

     

    Pour l’après-midi promenade dans les parcs, tentative d’escroquerie par un gang de belles gitanes organisées qui malgré tout nous prédisent beaucoup d’amour pour la suite… LOL !!!

    Ensuite le sort s’acharne contre nous, impossible de retirer l’argent pour le Chili aux guichets HSBC : soit les agences n’ont pas de grosses coupures, soit leurs guichets ne fonctionnent pas, soit elles sont inexistantes aux adresses indiquées sur le net …. ARGHHHH !!! On perd un temps fou, une fois de plus, à cause de la HSBC !!! Cela ne nous empêche pas de passer par une boutique de prêt à porter en soldes et d’acheter un ptit tee-shirt fleuri féminin à Soso qui sature de son look « plouc-tourdumondiste ».

     

     

    On se ballade sur la rue O’Higgins ,on passe devant les facs en grève ( ça chauffe au Chili depuis des mois, les jeunes revendiquent le droit à une éducation gratuite pour tous, car ici tout est privé…), on se rend sur la plaza de la Moneda avec sa maison présidentielle, son palais de justice et la statue d’Allende.

     

     

     

    Puis escale sur la Plaza Major bondée de gens qui sortent du boulot, avec ses évangélistes en transe et ses animateurs de rue…On fait un tour par l’église puis on marche jusqu’au petit et charmant Cerro Santa-Lucia On monte tranquillement jusqu’au point de vue du sommet pour le coucher de soleil, charmant.

     

     

    En descendant, on fait escale dans les galeries du Mercado Artesanal où l’on tourne un moment pour tenter de se dénicher un ptit cadeau symbolique en souvenir de cette belle journée. Pas facile, toutes les échoppes proposent la même chose et les bijoux sont chers… On opte donc pour deux bagues de pacotille mais à forte valeur symbolique pour nous : une bague-fleur pour Soso en souvenir de cette belle journée fleurie de Printemps et une bague avec les reliefs des hommes primitifs de la Terre de Feu pour Juju l’indien-rasta !

    Puis on marche en direction de l’hôtel pour aller s’y reposer et s’y faire beau avant d’aller dîner. Mais par le plus grand des hasards, on aperçoit JP au travers des baies vitrées d’un restau italien. Il a l’air surpris et ravi de nous voir et nous invite pour l’occasion à prendre un apéro de vins du coin avec picadilla. On passe un bon moment ensemble à tel point qu’on ne voit pas le temps passer et qu’il se fait tard.

    On file en speed jusqu’au restau repéré le matin et, bien qu’il soir déjà 22h30, ils acceptent de nous servir notre ptit dîner aux chandelles tant attendu. Du coup, on a le resto rien que pour nous, géant ! Le ceviche est délicieux et présenté avec raffinement, le vin est divin.

     

    Après un ptit dessert on rentre à l’hôtel enchantés de notre journée mais avec une mission en tête : faire nos sacs pour la patagonie, la vraie ; celle des Torres del Paine, du Perito Moreno et du Fitz Roy…. Aglaglarrrrrrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhh……Demain réveil à 5h00 pour prendre le premier vol d’une longue série de trois d’affilée pour Punta Arenas ! Une longue journée en perspective… 

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le 10 août 2011 

     

    Le MachuPicchu , la perle du Péru …

    A 4h30 du mat’ devinez sur qui on tombe dans la file d’attente : Iris et Clara ! On discute debout, dans le froid et dans la nuit autour d’un maté coca. A 5h30, on est dans le deuxième bus. On arrive sur le site parmi les premiers comme on l’avait escompté.

     

    Le MachuPicchu , la perle du Péru …

     

    Comment dire… on a beau s’ attendre à cette rencontre, l’avoir vu en photos sur toutes ses coutures, on ne peut pas être déçu … On a beau avoir la tête dans le cul, on gravit la montée qui mène à la cabane du gardien, point de vue d’ensemble, pour le lever de soleil comme si de rien n’était et on a le souffle coupé en découvrant ce panorama sublime sur les ruines et leur environnement naturel de pains de sucre…

     

    Tout simplement : MA-JES-TU-EUX !!!

     

    On prend une première longue pose photos au lever de soleil. Soso la mitraille se lâche complètement pendant que Juju le téméraire se lance dans l’ascension du WayanaPicchu et de ses falaises abruptes. Une vue à 360° sur les pains de sucre et le site inca, bercé par Moriarty, laisse Juju en extase. Il dévale le sentier, boosté par Cold Play et Charlie Winston. Un pur moment de bonheur !!!

     

    Le MachuPicchu , la perle du Péru …

     

    On passe le reste de la journée entre promenades à travers les ruines et contemplation. IL faut dire que le site est incroyablement conservé et parait même parfois irréel tellement ses lignes sont pures et parfaites…. On ne se lasse pas de prendre des photos du Machu sous toutes ses coutures mais l’orage nous pousse dans le bus du retour. Adieu la redescente des 1 800 marches incas…

    Le MachuPicchu , la perle du Péru …

     

    Un bain d’eau chaude mais croupie aux sources pour nous remettre de nos émotions, un happy hour au Coca Sour et un p’tit menu touristico de plus et on repart vers Cuzco via le train et le mini-bus : départ 21h30, arrivée à l’hôtel à 2h00. Ca c’est une bonne grosse journée !!! Demain départ à 8h00 pour la dernière étape péruvienne, la nuit va être courte mais chargée de doux rêves…

    Le MachuPicchu , la perle du Péru …

     


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