• Le 12 et 13 octobre 2011

     

    Nous mettons à profit les deux derniers jours au Chili pour nous rendre à Valparaiso. JP, qui lui prend l’avion pour Nissa demain, préfère rester se reposer sur Santiago plutôt que de faire l’aller-retour dans la journée. On se quitte donc, après deux-mois et demi passés ensemble à sillonner l’Amérique du sud, devant le métro qui nous mène au Terminal de bus pour Valparaiso. Ca y’est, c’est maintenant que commence notre tour du monde en amoureux…

    On loupe de peu le bus en partance à notre arrivée au terminal car il est plein mais heureusement le suivant part dans une demi-heure seulement… On profite du trajet pour papoter et faire le bilan de notre étape sud-américaine et l’on frôle de peu la tragédie. En effet, on est forcés de sortir de l’autoroute et l’on aperçoit au loin un enchevêtrement de voitures, camions, lumières clignotantes… avec au milieu….. le bus « Turbus » que l’on avait manqué de peu… On réalise qu’on a eu chaud, ça c’est joué de peu…

    Arrivés à Valparaiso, on se balade en direction du port et on visite le marché sur notre chemin.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    Il y a plein d’édifices coloniaux et de facs en revendication sur notre route mais pas d’accès mer, de restaurants ni de vue sur les quartiers colorés tant attendus… On a le ventre vide et l’on est bien content lorsqu’on aperçoit une place animée où l’on va déjeuner un menu complet avec boisson et café inclus pour une bouchée de pain.

    Puis on se promène sous un ciel très clément à la recherche d’une carte de la ville découvrant par hasard la plaza Sotomayor, une expo haute en couleurs dans le Consejo Nacional de la Cultura y las Artes et le port avec ses lanchas colorées.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    Notre carte en main, on part à l’assaut- c’est que ça grimpe- de notre premier Cerro : le Concepcion, où l’on a déniché quelques adresses pour la nuit sur le net. On s’arrête à chaque coin de rue pour photographier les graphs et peintures murales plus saisissants les uns que les autres et l’on arrive à l’hostal del Tata.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    On s’y installe, on a même une terrasse au soleil avec vue sur le port, la classe ! On se boit une bière au soleil couchant pour profiter des derniers rayons de cette belle journée sur la terrasse et on glande un peu… 

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    Puis, pendant que Juju se tape une p’tite sieste de 2h, Soso s’affaire au blog. Le soir on va dîner dans un resto chico et on déguste à nouveau un ceviche… Et un de plus… On boit aussi un bon p’tit verre de blanc.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    On se rentre au tata et au dodo.

    Le lendemain matin, le temps est couvert. On en profite pour faire la grasse mat’ et skypper avec Vanou. Puis on part à la découverte des Cerros Concepcion et Allegre.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    On déambule au milieu des façades colorées plus belles les unes que les autres. On se promène sans but, le nez en l’air, c’est très agréable. On croise une manif' étudiante qui revendique une éducation de qualité et gratuite. Tiens,tiens, un p'tit goût d'AGCS au piment chilien, on adore. Allez les jeunes, faut y croire!!!

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    On se mange un céviche, et oui encore et toujours. On fait le plein avant de quitter cet incroyable continent. Puis on s’attaque aux cerros Bellavista et Florida. On discute une bonne heure avec deux chiliennes qui glandent devant leur boutique. Les sujets sont Valparaiso, la globalisation, l’éducation, la santé, les chiens… On est surpris de pouvoir communiquer aussi bien avec les locaux, c’est qu’on a du faire des progrès en espagnol pendant ces deux mois et demi… On est aussi surpris de partager autant d’idées avec des gens de cultures si éloignées. On va ensuite visiter la maison de Pablo Neruda : un vrai p’ti bijou d’architecture et de décoration ludico-comico-surréaliste avec vue imprenable sur toute la ville à travers ses inombrables bailes vitrées.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    On flâne encore un peu dans le dédale de ces rues en se dirigeant vers le terminal de bus.

     

    Valparaiso, la cuidad haute en couleurs

     

    On a vraiment aimé l’ambiance de cette ville. On prend notre dernier bus d’Amérique du sud, Sniffff. C’est la première fois du voyage qu’on ressent aussi fort le sentiment de fin mais on se redynamise très vite en pensant que demain on va sur l’île de pâques, rien que ça !!! On repasse par l’hôtel pour boucler les sacs et on va se manger notre ultime céviche au même resto que celui de nos dix ans… Revival, revival !!! On profite à nouveau de la promo et on pousse même le vice en se payant un happy hour de pisco sour !!! Juju se sent pousser des ailes pour aller sur l’île Rapa Nui. Dernière nuit sur ce continent, entre tristesse et excitation, curieux mélange que nous allons connaître assez souvent pendant ce voyage. On rêve déjà aux moaïs…

    Isla de Pasqua, nous voilà….

     


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  • Le 26 septembre 2011

    Réveil matinal à 7h après une nuit bien courte. On déjeune à l’hôtel, on rend l’appart’ à regret et on va prendre le bus pour Osorno, Chili.Juju se demande comment va se passer son premier passage de frontière avec sa nouvelle rasta-coiffure. Et bien ça n’a pas loupé !!! Déjà à la frontière argentine, son sac est fouillé. Le chien a reniflé les médicaments ( en très grand nombre quand on part avec Soso pour un an !!!) La fouille n’est pas très méticuleuse mais les questions du douanier ne laissent pas d’ambiguïté sur le délit de sale gueule… Rebelote à la frontière chilienne qui est encore plus drastique. On perd un peu de temps avec une nouvelle fouille du sac de Juju mais rien. Ca nous rappelle des airs de Sinsémilia. Mais bon, c’est de bonne guerre et on garde notre sourire sympathique pour les douaniers.

     

    De Bariloche à Santiago via Osorno

    De Bariloche à Santiago via Osorno

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On arrive enfin à Osorno, ville peu sympathique où l’on doit attendre pendant 6h !!! Le temps est triste, à l’image des gens… On se cale dans un resto-pub pour toute la journée. Nous y déjeunons, buvons des cafés et goûtons tout en profitant du Wifi. On se dégourdit les pattes en faisant quelques speeds, encore la CASDEN, on confirme le vol pour la Patagonie et on réserve un bon petit hôtel à Santiago.

     

    De Bariloche à Santiago via Osorno

    De Bariloche à Santiago via Osorno

     

    On règle tous les détails avant le grand vol car demain on veut avoir le coeur et l’esprit libre à Santiago pour fêter sereinement notre anniversaire de rencontre... En effet, demain, cela fera 10 ans jour pour jour que notre aventure amoureuse a commencé !!! On savait que le voyage aurait un air de lune de miel et demain sera un jour tout particulier… On achète quelques empanadas et sandwichs à l’avocat pour le dîner et on monte dans notre dernier bus de nuit sur ce continent… Osorno ne nous laissera pas un souvenir inoubliable et l’on met tous nos espoirs dans Santiago !!! En montant aux places panoramiques on a un sentiment de rituel mais aussi d’achèvement… On regarde un p’tit dessin animé local sur des perroquets transis d’amour; ce qui semble être de bonne augure pour notre journée romantique de demain. Les petits chats s’endorment confiants et heureux…


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