Les 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15 juillet 2012

 

 

J1: On se lève la tête un peu dans les nuages. Mais qu'est ce qui s'est passé hier... Aurait-on abusé de bonnes choses ? 

 

 

On déjeune au ralenti pendant que super Maman Julie maquille les enfants pour se déguiser un peu... La matinée passe à toute vitesse. Soso appelle Séverine et Laura, sa future collègue de Ste Colombe. La situation est des plus bizarres car le collégue nommé est déjà venu se présenter aux parents et à la mairie, il a même passé sa commande de classe... Il va falloir "réinitialiser" tout ça !!! La collègue hallucine complètement, elle appelera l'IEN lundi... Quel mic-mac !!! 

 

On mange un "poulet poussière boucané" avec la petite famille. Vers 14h30 Ced et Juju vont récupérer le kangoo que Ced a réussi à nous dégoter auprès d'une collègue, Cynthia. Trop sympa, l'entre-aide entre zoreilles ! De belles économies en perspectives, tant mieux car les caisses sont vides... Ils assurent grave nos p'tits hôtes réunionais. Une tente et une voiture, la classe ! 

 

 

Et puis on fait les sacs pour notre semaine d'expédition dans le ventre de la Réunion. Cédiric donn à Juju les dernières mises au pint concernat randos et programme...On charge le Kangoo, on salue la tite famille Millot-Vautard et on se lance sur la route des Tamarins. 

Au bout d'une demi-heure de route c'est la panique ! Le Kangoo brûle !!!! Une fumée énorme nous empêche de voir dans le retro et les gens nous font signe de nous garer, appels de phrares sur appels de phares... On s'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence. Vérification: non, sauvé, rien ne brule. Cela vient "juste" du pot d'échappement ! On s'arrête à la première station venue pour faire les niveaux et appeler Ced. Rien de grave, Cynthia confirme que la voiture fume de temps en temps... 

On reprend la route pas très confiant mais le Kangoo se calme. En arrivant aux abords de St Louis, la vue sur le volcan est bouchée, pas de coucher de soleil en perspective !!! On décide donc de ne pas se précipiter et on s'arrête faire le plein de victuailles pour les jours de camping à venir: pain de mie, vache qui rit, pâté, chips: le coktail gagnant pour se parfaire une vraie silouhette d'athlète!!! 

Et puis on commence l'ascension vers le Piton de la fournaise, direction chez Pilou, première étape ! Cette adresse est prometteuse vu qu'elle porte le même nom que le surnom du papa de Juju... 

 

 

On arrive de nuit et ons'installe dans notre petite chambre. Le gîte est plein et il y a de la marmaille qui braille, aie aie aie... On trie quelques photos et on regagne la table d'hôte pour l'apéro punch au rhum charette qui déboîte bien la tête!!! On est donc vigileant, pas d'excés ce soir car demain il faut marcher!!! 

On se trouve un coin loin des gosses, avec 4 filles sympas. Le repas est gargantuesque et on se régale de la bonne cuisisne de Pilou... Ced ne nous avait pas menti sur la qualité et les quantités... On discute avec les filles qui sont de la Réunion. Deux d'entre elles sont entrain de traverser l'ïle à pied... Deux folles, quoi! Puis on se couche tôt pour un lever matinal car le Piton de la Fournaise nous attend demain et sa météo est souvent capricieuse. on veut mettre toutes les chances de notre côté en attaquant aux premières heures du jour...

 

 

J2 : Bip bip bip !!! Il est 6h et le soleil brille avec panache!!! On est trop content!!! On retrouve les deux filles randonneuses au petit déj, tout aussi gargantuesque que le dîner de  la veille. Elles veulent profiter de notre Kangoo pour avancer plus vite. On accepte deles avancer sur la route, cela leur fera gagner un jour... On quitte le gîte folklo aux bardage en savates en remerciant bien Pilou et on prend la route.

 

 

 La route est sublime et nous offre des points de vue spectaculaires sur le piton des  Neiges et sa mer de nuages. Somptueux ! Cette route est vraiment splendide ! 

 

 

Les filles veulent aller le plus vite possible, on ne s'arrête donc pas au cratère Commerson. On espère qu'on pourra le voir au retour avec une météo clémente... Inch'allah. On espère être récompensés de notre BA. 

Le paysage devient tout à coup lunaire à 'approche de la plaine des sables. Juju retrouve ce panorama fantastique survolé en hélico il y a plus de 10 ans... On prend quelques clichés et on reprend la route. 

 

 

On dépose nos auto-stoppeuses et on fonce au parking du volcan. Le ciel autour du volcan est dégagé comme on ne pouvait même pas l'espérer ! Juju change donc les plans et décide de faire la rando jusqu'au sommet du volcan : On ne peut pas résister à une  météo aussi clémente ! Soso n'est pas ravie mais accepte pour faire plaisir à Juju... Ah l'amour... 

 

 

On commence à descendre dans l'enclos, le panorama est grandiose!!! On descend vite fait les quelques 500  marches qui mènent au bas de l'enclos et on saute de plissements de lave en plissements de lave pour arriver aux pieds du volcan! Le chemin, sous un soleil de plomb, est long, long... 

Puis on longe le flanc est du volcan tout en prenant progressivement de l'altitude. Plus on monte plus le panorama est grandiose! Vue sur la mer et les nuages qui comment à pénétrer l'enclos... 

 

 

Le chemin continue à longer les flancs du volcan et Soso commence à trouver le temps vraiment long d'autant que juju est stressé par les nuages qui menacent de nous boucher le cratère avant l'arriver. Soso, fatiguée, traîne la patte. Pour la dernière montée, Juju fonce armé du Lumix pour ne pas rater le clou du spectacle. L'arrivée n'est pas loin et Soso a vite fait de le rejoindre récompensée par la vue sur le cratère et sur l'autre versant du volcan. 

 

 

On prend quelques clichés et on se fait pêter notre pique-nique: sandwich vache qui rit et figues sèches, vite avalé! Le chemin est long pour le retour et on veut échapper aux nuages, on ne traîne pas et on se lance donc vite sur le sentier. 

Soso traîne de plus en plus la patte tellement la tâche lui paraît insurmontable: dans ces grandes étendues désertes on a l'impression de ne pas avancer... La tension est palpable et pour couronner le tout Soso trébuche et se râpe la peau bien comme il faut sur la surface bien acérée des pierres volcaniques...Aïe! Enkylosée et énervée! 

Finalement, en traînant la patte, on finit par arriver à la voiture, sauvés!!!!

On soigne tout de suite le bobo de Soso et on reprend le chemin du retour. On profite à nouveau du fabuleux panorama de la plaine des sables et on fait halte au cratère Commerson. 

 

 

La chance est avec nous car le temps est toujours dégagé... Nous voilà remerciés de notre BA de ce matin... La vue sur le cratère est tout aussi impressionnate que le décor qui l'entoure. 

Soso, gelée et endolorie, va se reposer un moment dans le kangoo pendant que Juju profite du spectacle... On n'attend pas la fin du coucher de soleil car il nous reste pas mal de route jusqu'à notre prochaine halte: la forêt de Bélouve. 

 

 

On s'arrête en chemin pour acheter deux barquettes dans une case créole: Carri Ti'jack et ragoût de pintade... On roule une bonne heure et on finit la route de nuit... On devine la beauté de la forêt de Belouve et on est super excité de la découvrir demain... 

On pique nique dans la voiture à 10km du gîte en écoutant france inter : une émission sur la non-parentalité volontaire, on retrouve quelques habitudes dans cette île des DOM-Tom, un peu comme une préparatif au retour.

On arrive vers 20h au gîte et on se tape les 400 m qu'il reste à fiare à pieds dans la nuit. La dame du gîte semble surprise de nous voir et nous réserve un accueil mitigé. La chambre quant à elle est très sympa quoiqu' extrêmement humide. 

Juju trouve le courage de prendre une bonne douche chaude car on risque d'en manquer dans la suite du parcours: plus de gîte au programme mais du camping sauvage...

Et puis au dodo car la rando nous a bien séchés... On rêve déjà au trou de fer, à la forêt primitive de Bélouve et au cirque de Salazie...

 

 

J3 : Debout de bonne heure car le trou de fer n'attend pas les retardataires!! Il met son manteau de nuages vers 10h et, à  travers boue, il faut compter deux bonnes heures et demi de marche pour s'y rendre. Le gîte est situé dans un décor de rêve. On y retrouve nos amies les fougères arborescentes et la vue dégagée sur Salazie est splendide. On refait les sacs et on va appeler Ced pour avoir du nouveau pour ce soir. Ce sera tente et on préfère... 

 

 

Puis on déjeune à la voiture et on se lance sur le chemin de la forêt de Bélouve: direction le trou de fer. On évolue dans une forêt primitive de toute beauté. 

 

 

On ADORE ! Les choses se compliquent lorsqu'on prend le chemin réputé gadoueux et c'est peu de le dire... On a du mal à avancer et les chaussures collent. La rando prend des allures d'excercice militaire. Soso peste un peu mais finalement on récupère un chemin plus sec et en moins de 10 min nous voilà face à face avec le fameux trou de fer. Mortel ! 

 

 

La vue est encore dégagée et en profite un bon moment, mitraillant à tout va... On rentre par le chemin sec, beaucoup plus facile !!! Vers 13h on est de retour à la voiture et on casse la graine. 

 

 

Et puis on repart avec le Kangoo à travers la forêt de Bélouve qu'on peut enfin découvrir. Splendide. 

On traverse la plaine des palmistes et on débouche sur St Benoît. Soso toujours inquiète au sujet du mouvement qu'elle ne croit pas encore définitif, vue la complexitée de la situation, voudrait trouver de la connexion. On tourrne, pas de cyber en vue... On trouve un McDo et on se croit sauvés. On prend un café histoire de et on se connecter. Pas de bol, Le Mc Do bloque la connexion des sites  skype et  facebook. On ne peut joindre personne. On tente notre chance dans le mall à côté : rien non plus. 

Soso est déçue et Juju énervé par ce mouvemement qui nous poursuit encore, une vraie histoire sans fin!!! Quand est-ce que ce feuilleton à épisode va-t-il se finir !!! On en profite pour faire 2-3 courses alimentaires et on se lance sur la route de Salazie, tant fantasmé par Juju. Le Zion local ! 

On est pas du tout déçu par l' entrée dans Salazie. La jungle et l'eau sont omniprésentes.

 

L'eau coule à foison dans ce décor vert fluo. On passe sous le fameux "pisse en l'air" et on découvre "le voile de la mariée". 

On roule jusqu'à l'entrée d'Hell-bourg et on y élit domicile. Premier campement réunionnais, une réussite ! Juju se charge de la tente 2 s en plus de 2s... Le jeter de tente n'est pas encore maîtrisé... 

 

 

Etant donné la fraîcheur et l'humidité, on s'installe dans le kangoo, ultra confort avec son habitacle hyper spacieux et on trie quelques photos, on pique nique et on va se coucher. Et là on découvre la boulette : un chien a décidé de nous prévenir qu'on campe chez lui !!! En d'autres termes il a pissé sur la moustiquaire intérieure de la tente !!! Ca pue !!! On nettoie du mieux qu'on peut pour cette heure et on se couche  bercés par les embruns canins....

 

 

 J4 : Lever dans la grisaille en plus de  l'odeur persistante... Heureusement, le temps de déjeuner, la vue se dégage et Salazie s'offre à nous. On plie le campement et on va visiter la case folio, une case créole toujours dans son jus, cachée dans un jardin paradisiaque... 

On participe à la visite guidée pour en apprendre un peu plus sur les plantes locales. 

 

 

Très intéressante et menée de manière humoristique. On passe un super moment, découvrant le bois de camphre, le bois de rose... On reste un peu plus à discuter avec Mme Folio, une super octagénaire avec toute sa tête qui a passé qa vie à voyager. On la quitte à regret et on reprend la route vers Ilet à Bourse. 

Le temps se maintient et on profite de la beauté de Salazie. La jungle laisse la place à une végétation plus sèche, au fur et à mesure que l'on monte. On cherche le coin de la Mare à Martin car on a repéré une belle photo prise là-bas. On trouve le lieu-dit mais pas le point de vue... 

On s'y arrête quand même pique-niquer et on décide de pouser le trait jusqu'au col des boeufs. Le temsp dégagé nous y engage.... On n'est pas déçu: le panorama sur Mafate nous enchante. 

 

 

On répère les îlets traversés la semaine dernière. On se délecte un moment des points de vue avant de reprendre la route du retour vers St André où l'on espère bien trouver de la connection internet!

 On ressort de Salazie se régalant les yeux à nouveau de ce Zion réunionnais... On tourne un peu dans St André afin de trouver la médiathèque, seul lieu où l'on peut trouver de la connexion... On arrive vers 17h et la dame nous previent qu'elle ferme à 17h30. On se rue sur l'ordi et  là on panique : nouveau mail personnel de l'Inspecteur!!! Qu'est ce qu'est-ce que nouveau rebondissement???  On ouvre le mail le coeur à 200 et on hallucine en découvrant que c'est une nouvelle proposition d'affectation... La troisième en moins d'une semaine, du jamais vu ! La bonne surprise c'est que c'est à nouveau Marvejols qui revient dans la course mais la maternelle... Quelle surprise , quelle belle surprise ! Soso est un peu déboussolée par tous ces changements surtout que l'inspecteur exige une réponse dans l'urgence!  On essaye de skyper notre copine Severine pour en savoir un peu plus mais le micro ne marche pas... Notre coeur bat la chamade!  Séverine finit par réussir à nous appeler alors que la dame de la médiathèque éteint tous les ordis. Ici l'heure c'est l'heure... Le stress est à son comble ! Soso n'a plus le choix. Il faut choisir ! Ce sera MARVEJOLS ! Elle ne peut pas laisser passer une telle occasion ! 

 

 

On envoit le mail avec la dame qui a la clé dans la serrure... C'est fait. On espère que cette fois c'est la bonne, la dernière.. On ressort de la médiathèque, un peu abasourdi... On s'assied un p'tit moment pour réaliser ce qui vient de se passer... Soso est dubitative quand au caractère définitif de cette nouvelle. Juju essaye de la rassurer. Mais l'heure tourne et la nuit tombe alors qu'on ne sait pas où camper ce soir. 

On fonce en direction de Ste Rose pour avancer un peu de route car on a déjà assez perdu assez de temps... Sur le chemin on s'arrête dans une gargotte pour acheter deux barquettes. On demande au monsieur où l'on peut camper et il nous indique une plage à deux pas, la Cayenne. On y va direct et la pluie se met à tomber. Le spot est sympa et il y a même la varangue d'un resto fermé qui nous tend les bras. CCa tombe bien car il tombe des trombes d'eau! On ne se fait pas prier et on déplie la tente sur le parquet de la varangue. 

 

On mange nos barquettes sous la varangue et on se couche en priant pour Marvejols. Ce serait quand même trop la classe... Que de rebondissements ! 

 

 

 J5 : Au réveil on déjeune en bord de plage sous les vacoas avant de tout replier en 4eme vitesse et se rendre à la fameuse église de Piton Ste Rose, épargnée par la coulée de lave de 1977. Le site est bizarre avec la lave qui entoure l'église mais bon, il parait que la même chose est arrivée à la gendarmerie... Miracle ou escalier salvateur ??? Puis on prend la route pour traverser les différentes coulées de lave. 

On pénètre dans le sud sauvage réunionnais. On se fait une halte par l'Anse des cascades. Jolie petite plage entourée de cascades, assez troublant...

 

 

 On se met à l'abri du kangoo car la pluie nous a rejoint ce matin... Puis on repart et le décor se transforme, la lave devient omniprésente et les traces de l'hommes disparaissent... On évolue dans un milieu volcanique désert et minéral. 

On s'arrête tout particulièrement à la coulée de 2007, très massive. Le temps, en bord de mer, est  très couvert, à notre grande surprise. On s'attendait à avoir des nuages dans les cirques , ce qui n'a pas été le cas, mais on ne s'attendait pas avoir la pluie au bord de l'eau... Caprices de la météo... 

La vue sur le volcan est bouchée et la pluie nous rattrape. Cela nous permet de voir son évaporation sur la lave de 2007 qui n'est  toujours pas complètement par refroidie... Impressionnant... 

 

 

On repart vers le puits arabe et on découvre les falaises noires et une mer déchaînée. 

Très beau la puissance de Gaïa, des éléments déchaînés... On roule ensuite en quête d'un p'tit resto sympa et on jette notre dévolu sur le resto au nom prometteur de "La mer cassée". 

 

 

On s'installe en bord de mer pour déguster une dodo, du poulet boucané pour Soso et un incontournable rougail saucisse pour Juju ! La pluie nous rapatrie bien vite dans le resto, dommage. On fait recharger nos appareils électriques et on se rend au puits anglais. 

 

 

Jolie piscine d'eau salée en bord de mer mais impraticcable par ce temps... On décide d'enchaîner direct sur le Cap Méchant. Que nous réserve cette étape au nom flippant ? La réponse arrive dès la sortie du Kangoo. Une vieille folle créole nous saute dessus nous alarmant à propos du diable et de ses méfaits. On flippe et on s'éloigne d'elle direct! On apprendra plus tard qu'elle est très connue ici... Pas très rassurant comme accueil. 

 

On avance vers la mer et on découvre à nouveau les falaises basaltiques anthracites qui se jettent dans une mer azur déchaînée. 

 

 

Vraiment très beau ! Et hop c'est reparti vers St Joseph. 

On s'y arrête pour appeler Ced et julie et leur dire qu'on rentrera vendredi. On a aussi la Vanou au téléphone. Ce soir elle va avec Steph à la grande messe de Radiohead aux Arènes de Nîmes! On est ravi pour eux car on est sûr qu'ils vont vibrer un maximum. On a un 'tit pincement au coeur de ne pas pouvoir y être... Un tel événement, ça ne se manque pas...

 

On se rend ensuite à Grande Anse. Les vagues sont déchaînées et nous offrent un spectacle puissant au coucher de soleil.

 

 

On respecte l'interdiction d'y camper et on se trouve un coin sympa un peu plus en hauteur. On installe le campement et on passe le début de soirée avec 4 jeunes réunionnais sympas. On finit la soirée en triant quelques photos sous la tente.

 

 

 J6 : Aujourd'hui cap sur notre dernier cirque : Cilaos. On plie la tente en 2-2 et on se lance. 

L'entrée dans Cilaos est majestueuse, les falaises sont plus qu'abruptes et se dressent comme de longs remparts.

 

 

La route est réputée pour être sinueuse et Soso ne reste pas insensible. Elle a levertige même en conduisant et finit aussi par avoir le vertige depuis le Kangoo... 

On enchaîne les quelques 400 virages avant de regagner le village de Cilaos. On en fait le tour en 2 minutes  et Soso nous sélectionne la rando du jour mais aussi la dernière de ce TDM: la cascade de bras rouge. On filoute le début de la rando et on se rapproche leplus possible en voiture. On embarque le pique-nique et on descend vers la cascade. Joli-joli. 

 

 

On y déjeune, glande un peu et on remonte. On saute dans le kangoo pour aller jusqu'à îlet à Cordes afin d' avoir un autre point de vu sur Cilaos. On est vraiment sous le charme de ces panoramas réunionnais faits de montagnes vertigineuses avec la mer en arrière fond. 

 

 

Et puis on retourne à Cilaos pour tenter de trouver encore de la connexion car Soso est anxieuse à propos de son mouvement... Rien, on fait le tour et Juju finit par plaider la cause de Soso auprès d'un resto fermé. Le mec accepte sympathiquement de nous preter son ipad pour soulager Soso. RAS, rien ne bouge cette fois. 

On fait deux trois courses et on retourne à un kiosque répéré dans la journée jouissant d'une belle vue sur le cirque. On s'y pose de bonne heure et on profite. On se fait plaisir en mangeant du bon roquefort, un caviar d'aubergine et un purée de poivron. La classe du pique-nique. On se couche de bonne heure comme tout un chacun dans les îles...

 

 

 J7 : Dernier lever de camp ! Juju se perfectionne avec le pliage de la tente ! On repart en direction de bras-sec car Juju a repéré sur une carte une route qui rejoint la route de Cilaos. 

On roule dans des décors toujours aussi variés et surprenants pour une île exotique... 

Cependant la carte était erronnée et on doit faire demi-tour. On en profite pour faire un arrêt à la roche merveilleuse et découvrir un dernier point de vue sur Cilaos.

 

 

Et puis c'est la route infernale des lacets sans fin. Soso prend son courage à deux mains et la brave sans sourciller en écoutant radio freedom pour se marrer un coup. 

On quitte les températures fraîches, nos polaires et nos chaussures de marche. Et hop les tongs et la plage d'Etangs salés, réputée comme la plus belle. 

On reste cependant un peu insensible à son charme et on ne s'éternise pas. On reprend bien vite la route de St Paul pour son fameux marché du vendredi. On galère un peu à se garer et puis on s'enfonce dans le marché noir de monde. On hallucine sur les produits malgaches vendus beaucoup moins chers ici qu'à Nosy Be !!! On tourne un p'tit moment et on finit par s'arrêter dans une roulotte pour s'acheter les fameux sandwichs bouchons gratinés ! Enfin, mais la queue est longue ... On patiente donc sagement, quand: Surprise ! Ced nous salue sans qu'on l'ait vu arriver... trop fort, il nous a retrouvé dans l'immensité et la foule du marché! Très vite on comprend qu'il est complétement en stress car il a laissé Manon et Manou-la grand -mère de Julie- un demie heure plus tôt et ne les retrouve pas après plusieurs tours du marché. 

 

On embraque donc les sandwichs et on se sépare pour faire la ronde nous aussi à la recherche des deux filles, tout en dévorant nos sandichws:  Miam ! 

On arpente le marché sans succès pendant de longues minutes. Soso décide alors de retourner à l'endroit où Ced les avait laissées. YES ! Elles sont là. Sauvés !!! On se retrouve tous et puis on se sépare à nouveau. 

Ced et Manou d'un côté pour aller chercher Lucas chez la nounou, nous on embarque Manon pour faire un 'tit tour de marché. On va ensuite faire deux trois courses pour le repas de ce soir avant de regagner la case. 

Soso se précipite pour appeler l'IA et avoir confirmation sur son poste car c'est le dernier jour avant les congés d'été. Yes ! C'est sûr, c'est officiel, fin du feuilleton ! On est ravi...  

L'après-midi se passe à glander, bloguer et préparer le repas du soir : porc au caramel au menu.

On rejoint la case On se régale et on discute un brin avec nos hôtes, partageant nos impressions sur ces montagnes réunionnaises grandioses.

 

 

 J8 : On se lève avec tout le monde ce matin car on a dormi dans le canapé. Juju et Ced vont voir les avancées de la case en construction. Les changements sont impressionnants : meunuiseries, cloisons et terrain rafraîchi ! 

Puis on vit au rythme de la 'tite famille. On se régale à midi d'un délicieux espadon ! La classe! 

 

 

L'après-midi, les garçons vont ramener le kangoo chez Cynthia pendant que Soso blogue et que Julie nous prépare une surprise pour le dessert. En fin d'après-midi Ced se met en cuisine pour nous mijoter son fameux tajine dont Juju garde un souvenir ému depuis tout ce temps.

Et puis ce soir c'est le 14 juillet donc Julie, Manon et Juju vont voir les feux d'artifice depuis la plage. Ils sont variés et assez longs. On en prend plein les yeux...

 

 

On rejoint la case pour le grand raout ! Nos hôtes nous ont archi-gâté pour le dernier repas... Les filles vont à leur tour faire l'inspection des travaux et on se retrouve le soir pour partager le repas d'au revoir. Ced nous gratifie même d'un bon champagne au grand bonheur de Soso ! 

 

Le tajine est succulent et la pana cotta Mangue de Julie un régal!!!

 

 

On passe un très bon moment tous ensemble et puis les yeux piquent et on va tous se coucher...

 

 

J9 : Dernier réveil à la Réunion. Soso traîne au lit car elle n'est parvenue à s'endormir qu'au lever du jour pendant que tout le monde déjeune et puis c'est la mission sac ! Il faut que tout rentre ! On commence à être très chargés en cette fin de TDM, comme ceux qui nous connaissent peuvent bien l'imaginer. On boucle tout, on fait un dernier tour et puis vient le moments des au revoir. Pas vraiment notre moment préféré !

 

 

On embarque tout dans la voiture et on se bisouille un dernier coup. Toute la 'tite famille est réunie et on les remercie chaleureusement de leur accueil royal... 

 

Des retrouvailles vraiment sympas après tant d'années !!! 

 

Et puis Ced nous reconduit à l'aéroport. La route du littoral ouvre juste à temps pour nous laisser passer et on arrive à bon "aéroport" à temps ! Derniers au revoir et remerciements à Ced et on se quitte le coeur un peu lourd mais ravi de savoir la famille si bien installée dans ce p'tit coin de paradis, une case bientôt finie et très agréable... 

On leur souhaîte beaucoup de bonheur dans leur nouvelle vie et aussi plein de repos. 

On reprend notre route vers notre dernière destination de ce TDM : l'île Maurice. On aura eu l'impression de bien profiter de la Réunion, Juju a assouvi sa soif de découvrir par la terre ce qu'il avait entre-apercu par les airs il y a de ça plus de 10 ans en arrière. 

Pas une île de plages mais une île de montagnes formidables.

 

 

Même Soso est conquise!

 

 A nous maintenant la farniente des plages paradisiaques de Maurice avant le GRAND retour !!!   

 

 

Les 30 juin et 1, 2, 3, 4,  5, 6 juillet 2012

 

 

J1 : Atterrissage à Rolang Garros St Denis après 1h40 de vol sans encombre. On récupère nos sacs sans problème et on passe la douane sans souci. Ced est là, à nous attendre. Que c'est bon de se faire receptionner à l'aéroport!!! Nos arrivées dans les îles françaises avec comité d'accueil nous auront ravies... On saute dans la 307 et on rejoint la case de St Paul. On retrouve Julie, Manon et Lucas avec grand plaisir.

 

 

On investit la chambre de Lucas comme la dernière fois et on déballe nos affaires. On distribue les 2, 3 bricoles rapportées de Mada pour la tite famille et on se fait un bon gueleton à base de pâte bolo façon Soso  un peu trop anisées... On arrose ça de bon vin comme à l'habitude dans cette case même si le maître de maison est sobre car demain il fait un semi-marathon. On se couche cependant un brin tard.

 

 

J2 : Ced est déjà parti pour sa course et Julie est debout avec les bouts de choux quand on se lève. On déjeune tranquillement et Juju essaye de réparer un robinet qui fuit depuis hier. Sans succès immédiat, il laisse la main à Ced et on fonce vers le piton Maïdo car le temps est bien dégagé ce matin et cela peut ne pas durer. On emprunte la voiture de Ced et on part en direction du sublime point de vue sur le cirque de Mafate avant son retour. On roule sur une route de montagne, et pas n'importe laquelle : la plus raide de France ! On passe de 0 à 2 000 m en moins d'une heure ! Ca grimpe sec et les paysages se succèdent. Très beaux. Le point de vue du Maïdo est dégagé et à couper le souffle. Il n'a pas changé de puis la denière fois que Juju est venu le saluer. Impressionnant. Mafate s'étend là, à nos pieds, endormi loin de la modernité et de ses voitures. On repère la fameuse canalisation des orangers qui fait tant frémir Soso pour notre rando dans Mafate.

 

 

Vu de là, c'est vertigineux, c'est sûr. juju est refroidi et ne le sent plus bien pour sa Soso . On verra ca un peu plus tard !

 

 

On mitraille le cirque sous toutes ses coutures et on reprend la route du retour. En chemin, on s'arrête pour acheter nos premières barquettes du séjour réunionnais, deux carries, forcément : rougail saucisse et poulet à la bière dodo, trop bon ! On déguste ça dans la caisse avec vue sur la plaine de St Paul.

 

 

 

Puis on rejoint la case de la 'tite famille. Puis on va voir l'avancée des travaux de la future case et arroser un 'ti coup les nouvelles plantations.

 

 

On glande l'après-midi, on blogue et compagnie, on mange des crêpes pour le goûter et on ressort le soir pour aller admirer le coucher de soleil sur la plage volcanique de sable noir de St Paul. On est  rejoint par des amis de Ced et Julie. 

 

 

Le spectacle est très beau et on se régale les yeux. Puis on rentre à la case et les garçons vont faire un saut chez Arnaud ,un ami de Ced pour récupérer une tente 2s decath et surtout apprendre à la plier, chose qui parfois peux ne pas prendre 2s mais 2 h !!! Souvenir douloureux de notre rando d'entraînement dans les volcans d'auvergne avec Mika... Hein Mika, tu t'en souviens , non ? 

 

Pendant ce temps, les filles s'occuppent des enfants et du repas. Quel schéma archaïque ! On dîne d'un bon gratin de chouchou et d'un poisson grillé. On passe la soirée à discuter avec Julie et Ced puis ils vont se coucher. On reste veiller un peu tous les deux et puis on se couche pas trop tard car demain c'est plongée pour Julien !

 

 

J3 : Toute la petite famillle est déjà en branle quand on se lève car c'est jour de classe aujourd'hui. On déjeune tranquillou et puis Ced embarque juju en direction de St Gilles alors que Soso reste à la maison. Elle skype Jean Pierre un moment et fait des recherches pour notre futur logement à Maurice. Juju quand à lui à des petits soucis d'équipement . Il flotte trop ! Un peu embétant pour la plongée.... Mais elle  est quand même sympathique, à la tour de boucan : gorgones, "ravines sous-marines" et petits poissons de l'indien... 

 

 

Karine la mono est bien sympa et nous propose aussi de nous faire partager les photos. On se rentre par "la route du moulin", très jolie et on retrouve Soso pour avaler des pâtes à  l'aubergine. Puis Ced file au boulot et on jette un oeil sur Maurice. Rien de bien tentant pour l'instant pour finir le voyage en beauté... On s'occupe de réserver les gîtes pour le trek de Mafate de demain. A cayenne, c'est complet. On s'arrêtera donc un peu avant, à îlet à Lataniers, et on campera à îlet à Malheurs. 

On avait également prévu d'avancer le blog aujourd'hui mais c'est hélas sans compter sur la malheureuse découverte de Soso! A l'ouverture du sac mis de côté depuis Nosy Komba trois semaines plus tôt, c'est la cata! La vanille bourbon achetée là-bas et conservée depuis dans un plastique hermétique s'est couverte de moisissures!!! Non, non, pas de cristaux, de champignons! C'est branle bas de combat, pas question de tout balancer! Y'en a son pesant d'or. Le tri et le nettoyage vont prendre une bonne partie de l'aprem. Y'a pas mal de perte à la poubelle, un bon ptit fagot dans le congélo de nos hôtes et Soso parvient à sauver une partie de la vanille. Frottées, bouillies et scrupuleusement séchées, les gousses pas trop abîmées finissent au soleil sur le canapé de la terrasse. Celles qui étaient fendues dans le congélo de Julie et ced, ils en feront bon usage, c'est sûr! Mais bon, avec tout ça, le blog n'a pas bougé d'un yota!

 

 

Quand Ced revient on lui emprunte la voiture afin d' aller faire des courses pour le repas du soir et le trek de demain. Le soir, Julie sort avec des collègues pour dîner. Soso nous fait de la soupe Tom Ga Kaï, Ced nous met de la musique créole  et Manon fait le show. Une soirée bien sympathique, à la cool.. Et puis arrive l'heure de faire les sacs pour les 3 jours à venir. Finalement,côté rando, après moultes discussions, on opte pour la canalisation des orangers. Soso devra maîtriser un peu son vertige... On se couche trop tard par rapport à l'effort de demain...

 

 

J4: Ce matin, on se met dans le mouv' de la famille et on part avec Ced et Lucas pour le départ de la rando. On dépose Lucas chez la nounou, on achète du pain et Ced, très gentiment, nous accompagne jusqu'au graph du départ. 

 

 

C'est parti, on se lance. Une p'tite heure de montée pour atteindre à proprement parler la canalisation. Effectivement, nos hôtes ne nous ont pas menti :  ce sentier à flanc de falaises est joli et agréable, bordé de végétation quasi tout du long. L'effet vertige est un peu coupé. Les seuls petits passages un peu vertigineux sont passés haut la main par une Soso très courageuse. Même pas peur !!! Incroyable... Le chemin serpente un long moment au dessus de la rivière des galets, une ravine en cachant toujours une autre... On se rend alors compte qu'on a laissé le pain dans la voiture de Ced.... La loose pour le pique nique ! On grignote des figues sèches et des gâteaux... Et puis on finit par déboucher sur le cirque après une épingle et le panorama nous saute au visage. Grandiose ! On se sent de pousser un peu le trait jusqu'à la source de la canalisation. Vers 15h, on descend sur îlet à Lataniers. 

 

 

On est bien content finalement de ne pas monter à Cayenne aujourd'hui. Ca fait déjà 7h qu'on est parti. On se pose dans le gîte qui est vide. On nous attribue du coup un dortoir de six que pour nous : on s'étale ! Une bonne douche chaude et un tri de photos plus tard, on se tape la cloche en tête à tête : rougail saucisse, lentilles, salade verte, riz et rhum arrangé, le grand classique. Juju se régale. Et puis on s'endort en triant des photos. Mais Soso se réveille bien vite et commence à penser aux résultats du mouvement de demain... Les résultats sont tombés ce soir mais il faudra attendre pour pouvoir les consulter.

 

 

J5: Faut pas traîner en rando. On se lève à 7H. Juju récupère le plateau laissé sur la table et l'ammène au lit... La classe, les gîtes déserts. Et puis on reprend le chemin. On descend au fond de la ravine avant de remonter raide sur Cayenne et grand place les hauts. On s'y arrête pour acheter du pain et demander si on peut trouver une connexion internet. Internet dans Mafate, vous devez vous dire qu'on est un peu fou ! Mais on n'a pas vraiment le choix avec les résultats du mouvement de Soso qui n'ne n'a pas fermé l'oeil de la nuit. 

 

 

A quelle "école" va-t-elle être mangée l'an prochain. Le petit papi de l'épicerie nous conseille d'aller à l'école de l'îlet. On y fonce et on rencontre Maryse, l'instit de cette école atypique. Très sympa, elle nous permet d'aller voir les résultats. C'est MARVEJOLS ELEMENTAIRE ! 5minutes seulement de la maison! On hallucine !  On hallucine encore un peu plus car elle connaît la Lozère et veut y emmener sa classe dans 2 ans !!! Elle nous conseille vivement d'aller à la rencontre de l'instit d' îlet à Malheur, Damien, car il va dans les cévennes l'an prochain ! On hallucine totalement dans cette petite école du bout du monde. On file plein de contacts et de liens internet à Maryse, puis on reprend notre chemin car la rando est encore longue. En tout cas, on devait vraiment passer par cette école pour avoir les résultats du mouvement, c'est une heureuse coincidence. On repart le coeur léger en chantanonant "Marvejols". Soso, cependant, reste sur la réserve et émet des doutes ! C'est trop beau pour y croire vraiment. On pique nique juste avant îlet à Bourse et on enchaîne les ravienes jusqu'à îlet à Malheurs, lieu de notre campement et de notre visite à Damien. La rando est splendide et on passe des bambous géants aux forêts de filaos en passant par les champs de plantes grasses géantes digne de Jurassic Park. Magnifique!  

 

 

On va ensuite  au camping qui, lui aussi, est vide. Le monsieur a monté deux tentes pour nous. Vu le prix de la nuit et du repas on est content de na pas les monter nous mêmes !!! On se douche vite fait mais à l'eau chaude encore une fois : la classe Mafate ! 

 

 

On va ensuite boire un thé avec Damien et toute sa p'tite famille et l'instit d' Aurère. On est hyper bien reçu avec gâteau à la patate douce et thé. Damien est originaire du Vigan et connaît bien Mondardier, lieu cher au coeur de Cédric ! Encore une coincidence... 

On discute presque deux heures, un échange super sympa, et on retourne dîner un nouveau rougail saucisse au gîte. On partage le repas avec le patron, un bon mafatais: pas très locace donc... Et puis on va se blottir dans nos duvets car la nuit est bien froide mais le ciel magnifique. La lune monte dans le ciel et nous éclaire comme un réverbère. Deuxième mauvaise nuit pour Soso en perspective...

 

 

J6:  Il caille. On traîne dans les duvets avant d'aller déjeuner. Maigre pitance servie ! C'est pas un bon plan le camping à îlet à malheurs, mieux vaut le gîte ! On plie bagage et on passe saluer Damien et découvrir la classe, numérisée à mort ! TBI, un ordi portable par élève ou presque, ils sont à la pointe à Mafate ! On rencontre Guillaume, l'autre instit, atypique lui aussi : un coureur de raid reconnu mondialement et un éditeur de bouquins à la sauce créole pour enfants ! On reprend vers 9H le chemin de la sortie de Mafate à travers les bambous géants.

 

 

On passe par Aurère saluer la collègue et lui laisser nos cartes à envoyer depuis Mafate. C'est pas rien il parait... Et on se lance dans la grande descente en vue de  la rivière des galets. On pique nique en chemin. Soso se tape un ou deux coups de flip de vertige, plus qu'à la canalisation, mais elle gère bien. Elle progresse, elle progresse, c'est bien... 

 

 

On arrive avec une heure et demie d'avance au point de rendez vous avec les 4X4. On décide donc de se poser en bordure de rivière pour profiter du cadre grandiose de cette sortie de Mafate. On admire le balet des hélicos en triant quelques photos. On regagne le parking avec une ponctualité qui nous épate ! Tiburce, le chauffeur de 4X4 que nous avions réservé avec Ced, s'est décommandé mais un autre monsieur se présente en nous disant que c'est lui qui va assurer notre transport à la place de Tiburce. "Pani pwoblem'". On doit juste attendre un groupe de 6 gendarmes en vacances à la Réunion qui ont pris le bras des merles. 

On attend donc sagement les militaires mais l'affaire se gâte quand le premier gendarme arrive avec, déjà, une demi-heure de retard annonçant que ses collègues sont encore bien derrière. Cédric ne peut plus venir nous chercher car ils doit aller récupérer Manon et Lucas. 

 

 

Ce sera donc Julie qui nous récupérera vers 18h. Relouds, les gendarmes...  Au final on attend plus d'une heure que ces messieurs les gendarmes arrivent tous. Et c'est le comble lorsqu'on apprend qu'en fait c'est le vertige d'un gendarme qui a retardé la petite troupe !!! 

Soso n'en revient pas, la vie est parfois bien surprenante... Mais elle va nous réserver encore une  surprise car une fois remontée à la case de Ced avec Julie on allume l'ordi et on découvre que l'inspecteur en personne a écrit un mail à Soso pour l'avertir d'un changement de dernière minute pour son poste!!!!

 

Au lieu d'être adjointe à Marvejols, ce serait la direction de l'école élémentaire de la Coustarade que Soso aurait l'an prochain... Bouuuuhhh ! C'est quoi cette blague et ce mouvement à rebondissements...Troisième changement déjà! Ils profitent de notre éloignement pour la manipuler à leur guise! En plus le mail a un caractère d'urgence. Sans réponse rapide l'IEN prévient que Soso sera nommée sur une autre école, celle de Ste Colombe de Peyre, c'est à dire dierction deux classes avec à sa charge la classe des petits soit 18 élèves de 2 à 6 ans, des TPS aux CP sans "trou"... Poste un peu galère pour Soso qui n'a jamais eu de direction et ne raffole pas de la mater. En plus le village est assez éloigné et jouit du climat hivernal des hauts plateaux... Rien à voir donc avec Mavejols élémentaire!!!

 

 

On est jeudi, demain les vacances... Il faut gérer dans l'urgence. On est abasourdi! On s'était fait une telle joie... Soso est moins accablée car elle n'y croyait pas vraiment, c'était trop beau... Pour faire patienter un peu l'inspection et se donner un peu le temps de la réflexion et pouvoir contacter quelques collègues pour des renseignements sur ce poste de direction 11 classes, Soso écrit un mail à son inspecteur. Ce n'est pas chose aisée d'autant qu'il est nouveau et qu'on ne connaît pas son tempérament... Mais bon, à base de diplomatie, Soso s'en sort plutôt rapidement.

 

On réalise aussi que le dernier jour de classe c'était aujourd'hui et pas vendredi!!!! Chaud Momo, ça veut dire que les affectations de 4 autres collègues liées au choix de Soso ne sont pas définitives alors que les écoles sont fermées, que tout le monde a pris contact avec sa future école et que seule Soso est dans la confidence. Le BORDEL!!!

On passe la soirée en compagnie de nos hôtes mais la tête ailleurs...

 

 

Difficile de trancher entre les deux: près de la maison avec la plus grosse direction de la circo et une classe élémentaire à mi-temps ou loin avec des mater mais moins de stress en terme de direction??? On cogite sans arrêt malgré nous... Le retour à la réalité, à la vie "dite normale" sera assez difficile comme ça, on veut faire le meilleur choix pour Soso. 

 

J7: Réveil matinal aprés une courte nuit agitée pour Soso. On attend 10h00 - 8h00 en métropole- pour appeler nos contacts de collègues sur la Coustarade. On a Igor, directeur de la maternelle un très long moment, et Anne, adjointe élémentaire et on comprend que la situation est délicate à la Coustarade... Le poste laissé vacant par la directrice a été proposé à l'équipe en place et personne n'en a voulu. Après ces entretiens et de longues heures à peser le pour et le contre, Soso en arrive à la conclusion que cela peut être une expérience si l'IEN accepte de lui accorder une décharge plus conséquente. Des CM2 à mi-temps et  la direction d'une école fragilisée qu'elle ne connaît pas, c'est trop risqué pour assurer sans pots cassés. Soso s'arme donc de courage pour mettre tout ça par écrit à son inspecteur. On n'a pas vue la journée passer, Juju skype ses parents et le mail pour l'inspecteur part vers 15h30 sans qu'on ait eu le temps de faire autre chose ni même déjeuner!!! Ah ce mouvement nous aura bien pourri la tour du monde à sa façon. Maintenant, y'a plus qu'à attendre la réponse de l'IEN et on avisera... Heureusement, ce soir, c'est soirée dégustation de grands vins chez nos hôtes, on va pouvoir se changer les idées!

 

 

Soso donne un bon coup de ménage pour recevoir les participants pendant que Juju tente d'avancer le blog mais l'ordi fait encore des siennes...

Finalement la réponse ne tarde pas: tant pis ou tant mieux... Elle est négative, le poste est à prendre en l'état ou à laisser. Après de longues tergiversations, Soso dont l'IEN attend une réponse imminente opte pour la voie de la raison. Pas de direction à Marvejols, trop de résponsabilités pour se remettre dans le bain. Ce sera donc Ste Colombe... Sniffffff... Ca aurait été cool, Marvejols.

On a à peine le temps d'aider Ced à installer la terrasse avec le coin vidéoprojecteur  pour les explications télévisuelles prévues par le maître de soirée pour la dégustation que les premiers participants arrivent, pour une bonne partie collégues ou bien amis du couple.

 

 

On passe une très agréable soirée à déguster et apprendre à connaître des vins réputés du Languedoc, guidés par Cedric, expert en la matière. On est bluffés par son savoir et sa maîtrise et on rigole bien en compagnie de Julie et d' Arnaud tout en se régalant des magnifiques plateaux de fromages et charcuterie qui accompagnent ces vins délicieux. D'ailleurs, l'air de rein, plus la soirée avance plus on rigole... C'est qu'il y a quand même 7 vins au programme et qu'on ne se contente pas de tremper les lèvres dans les breuvages!!! 

 

 

Pour terminer, Cédric a même prévu un délicieux gâteau de patisser mangue-passion arrosé d'un subtil muscat qui fait l'unanimité! Notre préference va tout de même à la Terrasse d'Elise, irrésistible, ainsi qu'au Saint Jullien.

 

On va se coucher bien tard et bien repu, les papilles enchanter de ces saveurs bien de chez nous qui nous ont quand même manqué, soulagé d'en avoir fini avec ce mouvement,  d'être enfin fixé de notre sort à venir. Demain départ pour une semaine de découverte de l'intérieur des terres de cette île si particulière, à dos de kangoo...