• La junky groovy Mekong cruse

    Les 9 et 10 janvier 2 554

    J1 : Lever à 6h00, le jour se lève à peine et l’on profite de sa belle lumière rosée pour petit déjeuner sur la terrasse, assiette de fruits et pancakes à la banane… Puis le minibus touristique qui nous amène à l’embarcadère de la croisière au Laos nous prend à l’hôtel. C’est parti pour 2h00 de route assis sur les sièges strapontins de l’allée…pas une sinécure pour le dos… On arrive à Chiang Kong, à la frontière du Laos. On fait la queue à l’immigration thaï puis on embarque les pieds dans l’eau du Mékong sur une barque en bois avec tout notre barda sur le dos pour traverser du côté Laos. Là on débarque tant bien que mal de la même façon et on remplit les formulaires d’entrée sur le territoire et la demande de visa dans un bordel humain incroyable, ce n’est pas comme si des centaines de touristes passaient par là chaque jour dans le même circuit touristique… Mais bon, au bout d’une bonne demi-heure c’est fait. On est en règle au Laos.

     

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    On déguste notre première Beerlao en pensant bien évidemment à notre ami Jean-Paul !!! Puis on nous embraque dans un mini-bus pour nous amener à l’embarcadère du Slow boat. Là on HA-LLU-CI-NE !!! Une foule de touriste s’agglutine dans un bateau en bois, ça va pas être de la croisière tout confort. On est hyper quiché dans des petits sièges inconfortables et il faut se battre pour toper sa place !!!! En plus le stockage des sacs est au fond du bateau et tout le monde se croise difficilement dans l’exigu couloir. On finit par trouver deux places et c’est parti pour 6h de croisière avec une faune de jeunes roots qui s’attaquent sévère à la Beerlao… Le bateau a l’air de se rendre directement à Vang Vieng, le coin des dépravés du Laos !!! On essaie tant bien que mal de siester un peu, et d’avancer pour le blog…

     

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    Le Mékong est très joli avec ses roches karstiques, ses plages de sable et ses verts bambous.

     

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    La vie se déroule paisiblement  le long du Mékong.

     

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    On se réjouit les yeux de ces moments de vie un peu volés...

     

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    Mais c’est un peu monotone… Ca ne vaut pas le Nil tout de même !!! L’après-midi nous paraît tout de même un peu longue… On finit par apercevoir le village laotien où l’on va passer la nuit en fin de journée.

     

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    Juju s’organise pour récupérer les sacs avant la cohue et on sort du bateau sans encombre. La seule difficulté, non attendue est d’escalader le chemin rocheux qui monte à pic au débarcadère avec nos kilos sur le dos… c’est du sport !!! On trace à la guest-house la moins chère qui nous ait démarché au débarquement. Ca va, la chambre est correcte, même si, comme tous les logements ici, elle donne sur la rue … On sait que la nuit sera agitée avec le nombre de jeunes fêtards défoncés qui ont débarqué avec nous… Ca nous paraît cependant hyper cher, une des chambres les plus pourries qu’on a eues et sans doute la plus chère pour le moment ( Polynésie hors course évidemment ) avec ses 200 la nuit -ptit dej non compris- qu’on évaluent à 20 euros ! Un peu sonnés de cette nouvelle déception et d’être retombés dans des circuits de tourisme pourri on file dans le premier resto pour goûter notre premier Lap du voyage. Soso se régale et on se dit qu’on va bien aimer la bouffe laotienne et sa beerlao donnée… On rentre de bonne heure et on trie des vidéos et de Sydney en retard. On est ravi de s’être remis à jour de toutes ces images et videos collectées en NZ. On se couche dans le brouhaha des bourachos et Soso ne fermera pas l’œil de la nuit…

    J2 : On est réveillé par le bruit des vomis des anglo-australiens, charmant. On se prépare et on se dirige vers le bateau. En chemin on rencontre des jeunes français qui sont sur le même bateau que nous. On leur fait part de notre déception sur cette ville et les prix démesurés pratiqués ici… Ils nous disent avoir payé très peu cher dans l’hôtel voisin du nôtre et l’on comprend alors notre confusion. On nous avait annoncé « 200 » et l’on a supposé 20 euros avec la nouvelle conversion pour la monnaie laotienne. En fait , il s’agissait de 200 baths, soit 5 euros environ!!!! Mais la patronne s’est bien gardée de nous le spécifier au moment de régler… On se trouve un endroit pour déjeuner avec vue sur le Mékong.

     

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    Mais on est tellement contrarié par la supercherie que Juju, le temps d’être servi, fonce en direction de l’hôtel pour tenter de récupérer un peu d’argent… Après un long moment de négociation, la patronne finit par nous rendre l’argent, sans le sourire évidemment !!! On avale le déjeuner –immonde- en quatrième vitesse et on parvient à se dégoter deux sièges côte à côte. Aujourd’hui le cortège est divisé en deux bateaux : le nôtre est bien rempli mais il est plus petit, on se sent quand même moins étouffé ! C’est reparti pour une longue journée... On laisse notre regard  glisser le long des rives du Mékong et notre esprit divague au milieu des rizières.

     

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    Il n’y a rien à faire d’autre que de se laisser porter par la barque et tout invite à la rêverie.

     

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    La vie au bord du Mékong est lente et calme et les occupations diverses. Les uns pêchent, les autres s’amusent, certains se lavent et d’autres travaillent.

     

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    La vie parait suspendue à un fil de pêche, oscillant mélancoliquement entre tradition et  tourisme.

     

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    Les gamins nous saluent de la main avec de grands sourires et nous leur répondons à coup d’appareil photo !!! C’est aussi ça le tourisme auquel nous participons… Le temps s’allonge, les minutes s’espacent et les jeunes se réattaquent à la beerLao de bonne heure…

    Au bout de quatre heures, on commence quand même à s’ennuyer ferme !!! On tape la discute avec les 3 frenchies qui nous avaient fait nous rendre compte de notre erreur pour la chambre. Il y a Marc le punko-musicien, Aïda la mini-beauté au look roots bien léché et Romain le Rasta enjoué. On demande à Marc de nous égayer la croisière de sa guitare. Quand il se met à jouer et surtout à chanter avec en point d’orgue une reprise de Patrice, la bruyante croisière se tait !!! Tout le monde est envouté par ce gamin. Une jeune argentine, Sara, rejoint la bande pour un peu de flamenco, accompagnée toujours par la guitare de Marc. Le top !!! Les dernières heures de la croisière nous semblent des minutes. Le temps, quel drôle de concept !!!

     

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    On débarque tous à Luang Prabang, au milieu d’un cadre somptueux avec en prime le coucher du soleil.

     

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    On laisse la bande « d’énergumènes » se rassembler dans le même hôtel et on s’en cherche un plus calme. On se quitte tous avec l’espoir de se croiser demain pour partager à nouveau un brin de temps avec ses loulous là !!!

    On trouve une belle chambre calme avec balcon et vue sur le temple perché de Luang Prabang. On ressort juste pour manger et on rentre dormir. On a hâte de se réveiller pour partir à la découverte de cette ville au patrimoine mondial de l’UNESCO. Va-t-on découvrir l’Asie que nous attendions tous les deux ??? 

     

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