• Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

    Les 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8  janvier 2554

    J1 : On arrive enfin à Chiang Mai et on saute direct dans un tuk-tuk vers notre guest-house. La chambre est spacieuse et semble calme. Trop bien après 3 nuits de festivités nocturnes à Sukhothaï…

    Soso se précipite sur l’ordi pour se réserver des cours de cuisine thaï ( le must des activités ici -avec les éléphants-) pendant que Juju va à la découverte de la ville et à la recherche d’un réparateur d’électronique. Sa première sensation dans cette ville n’est pas très agréable : ça y’est, on est en plein tourisme sexuel. Jusqu’à présent pas la moindre trace mais ici ça regorge de vieux blancs bedonnants avec de jolies asiat’ à leur bras. Beurkkkkk !!!!! Et c’est sans parler de tous les autres vieux qui déambulent par encore accompagnés !!! Juju trouve finalement un réparateur au Pantip Plaza (même temple de la consommation informatique qu’à BGK !!!) et se repère dans la ville.

     

    Au passage, il rend visite à deux, trois temples…

     

     

    Il rejoint finalement Soso, tout droit sortie de la douche et super excitée par les cours de cuisine… On se repose un peu avant de ressortir affronter la frénésie des marchés de nuit. Soso, à son tour, est choquée par l’omniprésence de « couples » mixtes malsains mais très vite les étalages arrivent et son regard est tourné invariablement vers les quantités innombrables de vêtements et de babioles à des prix bon marché…Le papa Noël va repasser ici, on dirait !!!

    On mange un bout chez un indien, pour changer un peu, sur la grande place du marché (dégueu !!! Il faudra certainement attendre Delhi pour manger de bons nans….) et on part à l’assaut des vendeurs de rues. Après deux heures de « shopping » on rentre crevés à l’hôtel avec deux gros sacs remplis. Au final : 6 t-shirts et 4 pantalons thaïs. On est surtout ravi que les cours de cuisine aient répondu au mail de Soso. Le rendez vous est pris, dans 2 jours, pour apprendre 7 plats thaïs… On va se coucher en espérant que Soso fasse une bonne grosse nuit pour rattraper un peu son retard de sommeil…

    J2 : Raté !!! Soso n’a pas fermé l’œil de la nuit. Juju se lève et va déjeuner pendant que Soso se repose encore un peu. Elle finit par se lever à 11h30 encore bien fatiguée. On décide de se lancer dare-dare pour une « wat-journée ». Wat veut dire temple en thaï. Il fait très chaud et la circulation vrombissante et dense nous chahute un peu.

    En chemin, on mange dans un petit jardin bien tranquille. On se régale et on se paye même un gâteau à l’allure européenne avec crème, chocolat et banane pour le côté local…

    Puis on découvre notre premier temple de Chiang Mai : Le Wat Phra Sing .

     

     

    Il est somptueux et bien vivant, pas tant par le tourisme que par la dévotion des thaïs. On assiste à une cérémonie spéciale pendant laquelle ils bénissent un rouleau de tissu doré qu’ils accrochent en haut de la stupa : STUPAfiant !!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se balade encore un peu et Soso continue ses emplettes. Puis on va voir le plus vieux temple de la ville, le Wat Chedi Luang encore en brique crue.

     

     

     

     

     

     

     

    Les énormes éléphants qui ornent sa base sont magnifiques. On s’arrête ensuite au Wat Phan Tao. Ici ce sont les déco-dévotion en papier qui nous saisissent. Les bouddhas s’enchaînent tous aussi beaux les uns que les autres.

     

     

     

    On s’arrête boire un coup à l’ombre et Juju se paye le luxe du banana split !!! Vive la Thaïlande pas chère !!! Pour finir les visites on va voir notre dernier temple de la journée ; Chiang Man.

     

     

    Encore une fois magnifique et ce coup-ci c’est la stupa qui nous séduit…

     

     

    On y attend la tombée de la nuit et on prend « un collectif à la sauce rouge » de Chiang Mai. On se repose un brin à l’hôtel et on part manger en ville. On atterrit dans un bar un peu à l’écart mais le sex-tourisme connait aussi l’adresse. Soso y commande sa première salade de papaye verte en précisant « non piquant ». A la première bouchée c’est l’incendie. Juju essaye et croque carrément un bon bout de piment !!! Y’a le feu. On renvoie le plat, immangeable par nos palets pourtant pas très chochottes normalement… La serveuse nous reprend les assiettes nous faisant comprendre qu’elle avait oublié… On mange la deuxième mais on ne s’extasie pas sur cette salade. On essayera plus tard à nouveau ce plat si renommé. On rentre se coucher en espérant que Soso dorme un peu…

     

     

    J3 : Au programme : changement d’hôtel pour un moins cher et plus silencieux : Soso n’a pas fermé l’œil de la nuit… On déjeune les sacs prêts et on emménage à 200m au calme avec balcon pour moins cher. On s’en va ensuite louer notre premier scoot en Asie pour découvrir le site de Wat Doi Suthep, immanquable ici !

    En route on prospecte pour la poste et le prix des colis. Ca le fait et on décide de profiter de Chiang Mai et de son nocturne-market pour s’envoyer un p’tit paquet. Le rêve de Soso prend forme.

    Et Hop, on chevauche le scoot jusqu’au temple, 10 km d’une route sinueuse et  « junglesque ». On adore s’extirper de la fièvre urbaine et sentir un peu le frais des montagnes. En arrivant au temple, on mange un bout au « marché du temple ». On goûte les saucisses fourrées et les fraises (pas top top, elles ne valent pas nos Marats des bois. On se délecte en revanche d’un jus d’orange frais et d’une banane gaufrée. On s’attaque à l’ascension du temple, le ventre plein. On est surpris par  la foule vu le peu de monde croisé sur la route en scoot. Le site affiche complet !!! Pas de moment de recueillement possible ici !!!

    On joue aux touristes à la gachette lourde et on redescend.

     

     

    Ce temple est sublime et très harmonieux dans ses dimensions mais la foule ne nous a pas permis de savourer l’atmosphère des temples bouddhistes…

     

     

    On redescend et achetons quelques cadeaux souvenirs. On enfourche le scoot pour partir à la « rencontre » des villages Hmongs. On a peu d’espoir d’en dégotter un minimum authentique en étant si près de Chiang Mai mais on tente le coup… On gruge les circuits touristiques pour éviter le même scénario qu’avec la Kanak-village-tribu. En arrivant, on lit l’inscription « ZOO ». C’est mal barré !!! En effet, on est en plein marché. On visite un petit jardin avec des Hmongs costumés, qui attendent pour la photo et la pièce. Bof bof !!!

     

     

    On voit quand même nos premières fleurs d’Opium ( je sais de pavot mais je préfère…). Magnifique …

     

     

    Mais on ne s’éternise pas ici et cette visite confirme bien notre pressentiment. Le tribu-tourisme a vraiment des côtés obscurs. Que la force soit avec l’éthique-tribu-tourisme, toujours pas repéré et peut être utopique, non ??? On se refait un petit tour de scoot au frais dans la descente avant de revenir sur Chiang Mai la torride.

    On va voir un autre Wat , le Suan Dok . Le coucher de soleil est de la partie et les prières des moines aussi. 

     

     

    Magique. On adore l’intérieur de celui-ci avec ses deux bouddhas dos à dos. Ici règne le calme et la zen attitude flotte, on la sent !!!



    On retourne à notre nouvel hôtel se reposer et on ressort juste pour dîner. On retourne au resto de la guest-house où l’on a loué le scoot car on y a repéré un petit jardin sympa.C’était sans compter sur les moustiques qui nous piquent, nous piquent, nous piquent. On se régale quand même surtout Juju qui découvre le poulet frit à l’ail et au poivre vert. Miammmm !!! Soso rentre dormir car elle a son grand rendez-vous de cuisine thaï demain. Elle est superexcitée et ne trouve pas bien le sommeil… Dur, dur !!! Juju, lui, découvre un autre quartier à pied et deux bars reggae très sympas. Il y boit deux bières et rentre retrouver sa Soso qui a toujours les yeux grands ouverts. La nuit va être courte !!!

    J4 : Soso part sans déjeuner à son cours avec une navette qui vient la chercher à l’ hôtel. Il y a 6 personnes en tout pour le cours et c’est Boom, la « prof », qui les conduit d’abord au marché. Là, elle leur présente toutes les épices, herbes aromatiques et légumes utilisés pour la cuisine thaï. Des nouvelles odeurs… Puis elle nous embarque dans sa maison aménagée pour le cours de cuisine.

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    C’est très bien rodé et la cuisine est parfaitement équipée avec un plan de travail et de cuisson pour chacun. Soso apprend les recettes qu’elle a choisi et sa préférence va au Pha Nang curry, avec une base de curry rouge préalablement préparé et des cacahuètes. Un régal !!!! Soso apprend aussi le Pad thaï, les springs rolls, la soupe Tom Yum, le Stir fried pork et les beignets de banane croustillants. Elle s’éclate et ne perd pas une miette des trucs et astuces de sa prof !

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    La journée de cours (9h-15h) passe bien vite alternant préparations et dégustation des plats réalisés.

    Pendant ce temps Juju, au lieu de se prendre du bon temps,  galère, tout désorienté par l’absence de sa Soso. Il commence mal la journée car il ne remet pas les mains sur les clefs du scooter. Il cherche, cherche et retourne toute la chambre. Il appelle même Soso chez la prof de cuisine pour savoir si elle ne les a pas avec elle : Rien. Dernière solution : elles sont peut-être tombées au resto d’hier. Juju ramène le scoot en poussant et en priant qu’elles soit là-bas. Heureusement que la loc et le resto sont au même endroit !!! Miracle, les clés y sont. Comme si elles avaient voulu rentrer plus vite !!! Soulagé, Juju récupère son passeport et rentre à l’hôtel. Il est déjà midi !!! Soso l’attend dans 3h… Il en profite pour se reposer une heure et part rejoindre Soso en transport. Il prend un collectif avec un moine qui lui apprend à compter. Pour négocier les prix ce soir, cela va être utile !!! La leçon se finit quand le moine descend au dernier temple d’hier. Un quiproquo avec le chauffeur et Juju se retrouve seul, le transport le plantant là sans même avoir été payé. N’importe quoi !!! Du coup Juju marche vers l’adresse du cours de cuisine, sensé ne pas être trop loin. En route il mange deux brochettes et perfectionne ses nombres en thaï. Chemin faisant, il se perd un peu...

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    Finalement c’est un gentil thaï qui le dépose en scoot là où Soso l’attendait en compagnie d’une des deux commis du cours de cuisine .Trop gentil ce peuple !!! On fait un brin de causette et on s’en va en direction de l’hôtel. En chemin on repasse par le Wat !!!!!!!!!!! et on se détend un peu dans son parc paisible. Juju déguste les ptits doggy-bags préparés par Soso au cours de cuisine et s’en régale. On rentre en transport tôt afin d’être frais pour cette soirée Night-Shopping !!!  On se prépare et on sort affronter la négoce thaï. Juju, armé de ses quelques mots de thaïs ne s’en sort pas trop mal pour faire baisser les  prix mais ses gens sont tellement pauvres que Juju ne tire pas trop sur la corde. Les articles s’amoncellent dans le sac et la note s’allongent… Soso se gâte comme pour un Noël et l’on achète autant pour offrir. Juju n’est pas en reste avec ses T-Shirts !!! On rentre crevés mais très content  de nos achats. On fera le colis demain et on se couche bien mortibus.

     

    J5: On petit déjeune à l'anglaise dans un bar à putes, dégueu à base de GRAS : saucisse, bacon, œuf, beans et pain trempe dans l'huile... On sort remplis à ras-bord, prêts pour aller se re-coucher... Mais non !!! Le colis nous attend, la poste et Chiang Rai aussi !!! Apres le premier tri des affaires ( qui reste, qui part et vers où ???), Soso commence à emballer pendant que Juju va chercher le clavier/house de la tablette, peut-être réparé ??? Ben non, mais la vendeuse lui en propose une nouvelle pour  10 euros... Pas bête, pas bête. Juju refuse et rentre à l'hôtel. Pendant que Soso finit d'empaqueter, Juju cherche à bidouiller la tablette. Il ne s'en sort pas et découvre quand même que le wifi fonctionne avec un  signal très fort... Finalement Soso prend l’affaire en main et en deux temps trois mouvements solutionne le problème de traitement de texte. On peut donc retourner acheter le clavier/house pour la tablette pour se répartir la tape des articles... C'est valable !!! On referme les sacs, plus légers, et on libère la chambre. On laisse le bardât  à l'accueil et on embarque couverts de sac en plastique dans le premier tuk-tuk, droit sur la poste. Le carton acheté, le colis pesé (16 kg quand même et au final pas mal de pognon quand-même…) et les formalités de douane effectuées (on a même fait une petite prière pour le bénir afin qu'il trouve le chemin du Paradis et Luc et Ingrid) on se relance dans un tuk-tuk pour la satanée tablette. Ca y est, c'est bon, on est prêt pour récupérer les sacs et monter dans le bus pour Chiang Mai. Le hic c'est qu'il est 15h et qu'on a 5h de car... L'arrivée de nuit et tardive  nous invite à profiter encore un peu de Chiang Mai. On change de programme et pour fêter ça, on va déjeuner !!! On retourne dans notre tit resto ombragé puis on se réinstalle à l'hôtel. Soso en profite pour acheter nos vols Katmandou-Delhi ( il faut toujours avoir un ou deux temps d'avance pendant ce voyage) alors que Juju blogue.On prend RDV au Green Bamboo (salon de massage) pour 2 oil massages ( pas de thaï, merci…) On prévoyait d’aller voir le coucher de soleil depuis la terrasse d’un bar repéré par Juju quelques jours avant mais on part un peu tard pour le coucher de soleil et on saute la case bar. On arrive directement au salon de massage. On est accueilli dans les règles de l’art.

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    On s’habille en « massés-thaï » et on se fait laver les pieds, ooouuuuhhhh !!! Puis on a se fait masser tous les deux main dans la main dans la même pièce ravissante. On a choisi le massage à l’huile pour bien se détendre. Pendant une heure les masseuses s’activent gentiment et on se régale. Seul Hic à la fin, sans prévenir, profitant de notre état tout cotonneux, elles nous font une espèce de torsion du dos un peu violente. Une fois les masseuses sorties Soso annonce la couleur : dos et nuque bloquée d’un coup d’un seul ! Bien pour un massage prévu relaxant !!! Soso en bien bloquée. La voilà toute raide… On sort, un peu contrarié et dans l’attente de  voir l’évolution de la douleur car demain on reprend les sacs pour Chiang Rai. La loose !!! On se fait un bon petit resto quand même, bien paisible !!! Le dos de Soso se durcissant, en sortant du resto, on va directement au Drugstore pour acheter des décontractants et du  baume du tigre. On rentre à l’hôtel soigner « la blessée du massage ». Soso se couche et essaie de dormir malgré la douleur qui lance alors que Juju ressort écouter du reggae-music dans le bar découvert quelques jours avant. Rentrée un peu tardive au dodo…

    J6 : On se lève tard après cette petite nuit. Soso se rend compte que son super soutif du voyage manque. Il doit être resté à la laundry de l’hôtel. Heureusement qu’on y est revenu passer la nuit sinon on pouvait lui dire bye bye...

    On reboucle les sacs et on saute dans le premier tuk-tuk venu. Arrivé à la gare, on s’achète des tickets pour le bus qui part dans une demi-heure. Juste le temps de petit déjeuner du riz gluant et des brochettes et on monte dans le bus.

    Juju demande un arrêt spécial au temple blanc de Chiang Rai (hein Fafou !!!). On roule pendant 3h avec un petit arrêt, le temps pour nous d’acheter des fruits et la dame du bus d’un coup nous dit de sortir. On sort à toute vitesse et on récupère les gros sacs. On marche 300m en direction du temple et on dégotte un petit bar pour laisser les sacs en gardiennage.

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    Et là : c’est la PANIQUE !!! On n‘a plus le porte-monnaie !!! Dans la précipitation, il est probablement resté dans le bus !!! Aie aie aie !!!

    On se fait comprendre tant bien que mal pour laisser nos sacs au bar et se lancer à la poursuite de notre car afin de tenter de récupérer notre liquide et notre CB… Mais là rien, pas de taxi, personne qui daigne nous prendre en stop…

    Finalement un bus de ville finit par passer et nous sautons dedans avec deux autres frenchies qui attendaient avec nous. Le ptit contrôleur du bus comprend que nous n’avons pas d’argent pour régler la course et veut nous éjecter mais heureusement le ptit couple de frenchies à qui on avait expliqué la situation paie pour nous… ouf… Mais hélas le temps passe et bus fait des stops et des détours…Ca sent de plus en plus le roussi… On finit par arriver au terminal après quelques minutes qui nous aurons paru une éternité… Là , on retrouve bien vite notre bus, mais le porte-monnaie a hélas disparu…

    Ca sent l’aprem galère…galère… Effectivement on passe de mains en mains réclamant à voir la personne qui a nettoyé le bus et en se rendant bien compte qu’ils savent et qu’ils nous manipulent… Au bout d’une longue heure la police touristique finit par arriver. Elle interroge le personnel du bus et nous embarque en direction du commissariat.

    On fait notre déposition puis l’employée du bus finit par arriver et, sa parole contre la nôtre, la police conclut au match nul. Bref il se fait tard, la nuit commence à tomber, nous n’avons pas un sou en poche et nos sacs sont à 15 km de là… Heureusement que la police thaï ne ressemble pas à la nôtre et qu’elle est à l’image de la gentillesse exceptionnelle du peuple thaï. En effet, les policiers acceptent de nous embarquer pour nous ramener au temple récupérer nos sacs puis de nous conduire dans une guest house en ville, soit une bonne trentaine de km gratos avec les flics…

    Finalement on est plutôt chanceux dans notre mésaventure… On aura «juste » perdu une après-midi, une CB et une ou deux centaines d’euros … On arrive épuisés à la guest house qui est heureusement à la hauteur des espérances de Juju : un havre de paix pas cher autour d’une piscine arborée de plantes tropicales.

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    Mais pas le temps d’en profiter, il faut au plus vite se rendre en ville pour appeler visa afin de faire opposition sur la carte disparue et retirer des espèces avec celle qui nous reste. Là encore : coup de bol ! On n’a pas un sou en poche et le centre est assez éloigné mais un couple anglo-thaï nous propose de nous amener. On retire et on tente d’appeler le centre international d’opposition. LA mission est beaucoup plus compliquée que prévu : aucun des numéros fournis par HSBC ne fonctionne ?!?! Nos nerfs en prennent un coup et après une bonne ptite heure on finit par réussir à joindre un numéro aux USA trouvé sur le net… L’appel nous coûte une bonne dizaine d’euros tout de même…

    On cherche ensuite désespérément un endroit sympa pour dîner mais les prix semblent avoir explosé ici et on va tenter de faire plus attention encore vue la somme égarée… On trouve sur notre chemin du retour de quoi grignoter dans le Saturday-night-market et on passe voir la réputée horloger illuminée de ChangRaï qui carillonne et change de couleur chaque jour à 20, 21 et 22 heures. C’est l’attraction locale ! Les locaux s’attroupent et sont en transe mitraillant à tout va. C’est super kitch avec des airs de Disney Land…

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    On reprend un tuktuk cher payé pour rentrer, pas moyen de négocier en ce samedi soir bondé… On se couche écœuré de cette journée merdique et payée bien cher…

    J7 : On se lève à 10H30 ce matin !!! Soso n’a dormi que sur le matin... On se prépare assez vite et on déjeune à l’hôtel un maxi petit déj. On part ensuite en quête d’un tuk-tuk. Ce n’est pas chose aisé car on est un peu loin du centre touristique. On finit par rejoindre le terminal de bus à pied une bonne heure de marche plus tard, faute de tuk-tuk. On retourne sur « le lieu du crime » et les thaïs nous reconnaissent… On prend un bus pour rejoindre le temple blanc non visité hier malgré nos deux passages à ses côtés. Cette fois c’est la bonne !!! Le temple est rococo à souhait et il est vraiment immaculé.

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    Les miroirs collés à sa surface renforcent encore son côté éclatant… Mais une fois entré dans le site on se rend compte du côté toc ; Tout n’est que béton peint en blanc et parfois même pas peint et inachevé!!! Mais après tout, le côté toc va bien avec le kitsch, non ???

     

    Chiang Mai, Chiang Rai ça déraille

     

    On prend quelques clichés et on s’achète un nouveau porte-monnaie Hmong pour remplacer, à regret, le péruvien perdu… On déjeune un bout dans un bouiboui, pas cher, pas mauvais mais plus épicé que jamais ! Puis on reprend le bus en direction de la ville. Au terminal on choppe un tuktuk et nous voilà à nouveau à l’hôtel vers16h00. On continue les formalités et on profite de la connexion pour transférer, trier…. On a aussi René le père de Juju pour son anniv, en avance d’un jour car on n’aura plus de connexion dans les prochains jours. En effet demain on embarque pour deux jours dans un « slow boat » en direction de Luang Prabang, au Laos. On se couche plutôt de bonne heure car demain lever matinal pour notre nouveau passage de frontière…

    Finalement on laisse la Thaïlande avec un sentiment de déception et d’inachevé. On aura été très dérangé par le tourisme sexuel et on n’aura pas réussi à s’extirper des sentiers ultra touristiques… 

    « Réveillon Impérial à SukhothaïLa junky groovy Mekong cruse »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Gé gé
    Lundi 16 Janvier 2012 à 15:48

    Bonne Année les révolutionnaires, votre voyage est trop sympa. Soso c'est trop bien les cours de cuisine, j'ai bien aimé votre carte de noël chez les kangourous, et juju dans les airs. C'est pour quand new dehli ? Charles et moi nous y serons en février. A bientôt, merci pour vos photos - Gégé

    2
    Thom and Ley
    Mardi 31 Janvier 2012 à 01:19

    Merdum pour leporte monnaie, j'ai lu que vous venez de prendre vos billets pour Delhi, Ley et moi venons de passer 4 jours au Rajasthan (ville Udaipur) pour mon boulot, unne tres belle region...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :