• Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Les 30 et 31 mai et les 1 et 2 juin 2012

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    J1:Vers 9h, on lève la tente de ce camping aux allures de ville-dortoir-minière du Far West.De Okashana on roule vers Ondangwa. On s'y arrête retirer de l'argent ( Juju est surpris de rencontrer une personne qui ne sait pas comment retirer de l'argent) et faire les courses. On ne se sent pas bien du tout ici. On nous demande de surveiller la voiture, de mettre le sac devant, de bien tout fermer, de ne pas parler aux blacks qui nous accosteraitent!

     Pour la première fois du voyage  on se sent en insécurité. On ne traîne pas, on déteste cette sensation... On retourne se mettre dans le 4X4, on pique nique vite fait  et la police vient même nous sermoner de ne pas rester là. On déguerpit dare dare. 

     

    Etrange coin de Namibie ou est-ce partout ainsi??? On roule ensuite tout l'après midi à travers de beaux paysages, sur de belles pistes en terres, en passant par Okahao et on regagne Opuwo vers 17h.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Ici, on est venu découvrir les Himbas, ces femmes couvertes de terre rouge si belles ! 

    Dès notre arrivée, on en voit de partout. Elles sont mélangées aux autres en pleine ville, les seins à l'air. Drôle d'impression ce mélange de modernité et de tradition.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Il y a aussi d'autre etnies présentes en villes, des femmes portent des coiffes cornues, les Hereros, on croit. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On n'ose pas prendre de photos, on n' est pas à Etosha tout de même!!! On sent des impressions de zoo humain  monter en nous... On se sent voyeurs et on n'aime pas trop ça...

     

     On traverse juste la ville, volant deux trois clichés et on fonce directement au camping-lodge:" le Country Lodge", conseillé par Alex et Julie. Un décor sublime de plus ! 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On choisit le campement jouissant de la plus belle vue sur la vallée et le coucher de soleil car le camping est vide. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On s'installe en 4ième vitesse pour se faire un très beau coucher de soleil... 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Puis on trie un peu le milliards de photos d'Etosha et on se couche sur notre toit. Une fête à l'air de battre son plein en ville. Pauv' Soso !!! C'est un rassemblement, voilà pourquoi il y a tant d'Himbas, Hereros et autres etnies présentes en ville. 

     

     

    J2: Réveil tout en douceur avec la venue deux deux amis de Soso : deux chats gris magnifiques.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On avoue on se laisse aller et on soulage un peu la frustration du manque de nos chats. On se gorge de caresses et de ronrons, ces deux chats là sont en or... De vrais doudoux...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On y passe bien une heure et on descend juste en ville acheter de l'eau et un adaptateur pour ce pays car c'est le premier qui résiste aux adaptateurs universels... L'étrange sensation nous reprend et Juju est tout déboussolé de faire la queue dans un genre de Foire fouille locale, derrière une Himba... Elles sont ancrées dans notre monde de conso en restant d'apparence si tribale. C'est indescriptible. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On ne traîne pas et on retourne au campement. On attendra Purros et sa vie de tribu pour approcher de près les Himbas... On passe l'après-midi à siester, bloguer, se connecter, et s'organiser en attendant le coucher de soleil. Magnifique cadre que cette piscine à déversoire. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Le luxe en Namibie ça ne rigole pas... 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On décide d'ailleurs de s'offrir un plat du jour pour le soir, sur conseil des aventouriers Alex et Julie... On n'est pas déçu du conseil. La viande est un régal et rivalise avec celle d'argentine. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On passe du pique-nique dégueux au repas délicieux sans sourciller. Ah si: de plaisir... On profite un peu plus des canap' avant de retourner au campement installer notre tente, petits campeurs de luxe que nous sommes ici...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     

    J3: On quitte Opuwo et la glandouille aujourd'hui pour une journée de piste assez dure. On se réveille, on lève le camp assez vite avec le petit goût d'aventure, mélange entre excitation et peur... Nous voilà prêt à 9h pour cette fameuse piste cahotique jusqu'à Purros ! On dit au revoir aux minous si gentisl, Juju claque la portière, tourne la clé et c'est parti pour l'aventure!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Mais non rien ne se passe ! Batterie à plat !!! La tuile, la tuile, car en plus le moteur est inaccessible avec des câbles vu que la voiture est garée face au vide... On garde notre calme pour ne pas perdre de temps!!! On essaye d'appeler le lodge, Asco:  rien! On rame. 

    Et puis Juju aperçoit le jardinier. Sauvé. En moins d'une heure le jardinier amène Juju chez le garagiste du lodge qui vient avec son 4X4, demonte la batterie et fout la sienne, démarre et remonte la nôtre. Le tour est joué ! On ne s'en sort pas mal, juste un ptit billet de 10 euro dans sa poche... 

    Sur conseisl avisés on va remettre de l'eau dans les batteries du 4X4, on s'en rachète pour nous et on fonce en direction de Purros. Il est onze heure passées avec tout ça! 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On n'est pas en avance... Juju trace sur les pistes, on admire le paysage, Soso dort, on pique nique sous un abre.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On arrive enfin à Sesfontein.

     

     Le temps de faire l'essence et on attaque vers 15h la petite piste de la carte pour Purros.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Juju passe pour la première fois le mode 4X4 et on s'avale des kms de piste défoncée mais rien de très technique, c'est de la piste quand même... 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On roule à travers un décor de film somptueux, on est accroché aux fenêtres, on voit des rockdassies, sorte de marmottes qui mettent en transe Soso !!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Les 100 bornes sont longues, on traverse deux mini villages et vers 17H30, avec le coucher de soleil, on commence à paniquer. Et si Purros était derrière nous sans que l'on s'en soit aperçu??

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On ne voit rien devant, le temps passe, la nuit s'installe dans le désert. On flippe 2 min et finalement, deux lumières de 4X4 jaillissent au loin droit devant nous. On fonce pour savoir où se trouve Purros. Et puis finalement purros est là, quelques kms devant nous. 

     

    On trouve le panneau du campsite communautaire et on roule encore 5 kms sur de la piste de sable . Bien, bien paumé ici. Malgré la pénombre tombante, on a réussi à deviner que le site de Purros était de toute beauté !!!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Un coin lunaire sur terre affublé de magnifiques montagnes. On se réseve le coucher de soleil pour demain sans faute car aujourd'hui, à cause de nos problèmes de batterie, on a loupé le coche...

     

     On se voit doté d'une place magnifique sous un immense arbre avec évier. Les toilettes et la salle de bain sont en plein air, à la fois roots et chic. Et puis c'est la cata ! Juju se fait une entorse dans le noir en sortant de la viste des chiottes, un dénivelé traître pour ses chevilles d'exhandballeur stigmatisé par les traumatismes de ce sport frontal !!! Tout de suite c'est  bière bien froide sur la cheville, arnica et bande. Soso stresse car elle n'a pas tout ce qu'il faut malgré la trousse à pharmacie énorme... Juju fataliste ne se prononce pas car il sait qu'il faut attendre demain, mais bon la cheville est bien partie... On dîne vite fait, Soso dans tous ses états, et on se couche un peu amers d'une journée qui commence par une panne et qui finit par une entorse ! Demain sera un autre jour, on part à la rencontre les Himbas et peut être, avec un peu de chance, les éléphants sauvages !!!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     

    J4 : Le pied par terre + pas trop de douleur = l'entorse n'est pas des plus graves. Soso fonce donc réserver un guide à la réception pour cette journée.

     Puis elle bande la cheville de Juju, on déjeune à l'ombre de notre squat de rêve et on attend le guide. Il s'appelle "Mike", se dit Himba et nous emmène dans son "village".

     

     Juju conduit avec sa douloureuse cheville dans une rivière à sec, fait du hors piste mais dans des traces, il se régale.

     

     On arrive au village Himba. De simples clôtures le délimitent et de minuscules cases le composent. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Tout cela est très graphique.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Avec les femmes Himbas qui se promènent c'est magique. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On rencontre le "chef" du village, on paye un droit d'entrée et on se fait discret. Soso se renseigne auprès du chef pendant que Juju discute avec Mike. On en apprend un peu plus sur la culture Himba et on se fait un peu oublier pour pouvoir prendre des photos sans avoitr l'air de traquer ces magnifiques femmes.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Les femmes Himbas ne parlant pas anglais, la communication avec elles est difficile... 

    Les enfants viennent nous chercher un peu, jouant devant la caméra pour visionner ensuite leurs images et puis une femme attire Soso vers leur "Shop". 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On joue le jeu en achetant deux trois souvenirs puis c'est à nous de sortir notre jeu. On donne au chef  les gâteaux pour les enfants car ici il semblerait qu'ils mangent deux fois par jour et surtout porridge -bouillie farine-eau-... 

     

    Et puis on assiste à la distribution par odre croissant. C'est trop mignon. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Pour les sortir du quotidien,  Soso dégaine le Ukulele et là, l'ambiance s'échauffe.

     

     Les enfants se mettent tout de suite à danser, du plus petit au plus grand. Les Himbas nous observent d'un oeil intrigué au début. Les enfants s'éclatent et Soso se régale.

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     C'est émouvant de voir tant de bonheur chez des enfants si démunis. Comme la jouissance et la rareté, le bonheur et le dénuement ne vont-il aps de paire ??? A méditer, parents d'occident du XXIème siècle...  

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On fait durer la récréation presque deux heures. Soso fait danser, chanter et taper les enfants. Un pur moment de joie. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On quitte les enfants un peu tristes et nous aussi et on  retourne au camping heureux de ce moment de partage. La musique, ah la musique...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On se repose, on déjeune et on pase prendre Mike pour notre parès midi "chasse" à l'éléphant sauvage. Mike nous prévient qu'ils sont là. On le rassure tout de suite: pour nous,  voir des éléphants serait un bonus extra. On joue la sécurité en lui disant qu'on veut se balader  deux trois heures à leur recherche mais que notre but finale de la journée est de faire une après midi de 4X4 hors de  routes et surtout de revenir vers 17h pour le clou de la journée :  le coucher de soleil ! Les éléphants sont un bonus. 

     

    Ok pour Mike. On part donc direct dans une rivière asséchée que l'on remonte. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Juju s'en donne à coeur joie, explorant les possibilités d'un 4X4. En résumé ça passe partout! 

     

    On se régale pendant deux heures, évoluant dans des décors trônant parmi les plus beaux du voyage. La Namibie ne cesse de grimper dans le Hit parade de ce TDM...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     On voit des girafes, des oryx, des springs box...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On est secoué par le 4X4 mais on se régale malgré la migraine qui monte chez Sophie avec la fatigue et les secousse. Mike commence à nous faire prendre des terrains de plus en plus accidentés et Juju finit par prévenir Mike que l'heure tourne et qu'il faudrait prendre le chemin le plus direct pour Purros. Et là: on découvre que Mike est perdu !!!! Notre guide est perdu dans son désert !!! C'est un comble. 

     

    On traverse alors des champs de pierres saillantes. Juju et Soso font de la résistance de peur de crever. La tension monte déboussolant de plus en plus Mike qui ne se dirige que par rapport aux montagnes lontaines. Au bout d'une heure de terrains hyper accidentés, de stress pour les pneus, on finit par retrouver notre route. On a pas eu peur d'être vraiment perdu sur ce coup mais on a surtout eu peur pour le 4X4... Un coup de chance de ne rien avoir cassé:  un 4X4 ça passe vraiment partout, c'est incroyable. 

     

    Par contre on est super triste d'avoir raté le spendide coucher de soleil sur Purros, un des plus beau cadre de ce TDM, une merveille. Ce n'est pas demain la veille qu'on pourra se payer à nouveau une telle destination!

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

     Mike n'en mène pas large et nous ne sommes pas ravis. Le chemin du retour de nuit est un peu blasant d'autant qu'après d'autant d'heures de conduite sportive la cheville de Juju ne cesse de gonfler, la douleur se faisant de plus en plus lancinante ... On cumule la malchance... C'est comme ça !!! 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On dépose Mike à la réception et on retourne  sous notre arbre. On est ravi de notre matinée si particulière mais on a un goût de gâché pour cette après-midi sans éléphants certes mais surtout sans coucher de soleil et avec une cheville démontée. 

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    On se console en se remémorant le parcours incroyable en 4X4 et en se disant que Juju a pu, malgré la douleur, réaliser enfin son fantasme de Camel Trophy et même au delà de ce qu'il pensait faisable!!! Pour une première leçon, il a eu le droit à du costaud... 

     

    Notre séjour chez les Himbas nous a mené la vie dure pour les émotions, un peu à l'image du paysage : des montagnes dans la plaine sèche... Le Kaokaland nous a séduit, ses merveilles nous ont touché mais il doit prendre bien garde de les conserver intactes au maximum car les dangers de notre monde  le guettent .

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    Kaokaland, terres des majestueuses himbas, ne te perd pas comme peuvent le faire dans tes terres les guides de ton pays...

     

    Camel trophy chez les Himabas dans le Kaokaland

     

    « 7 ans à Etosha: le grand tralala!Des kilomètres de piste du Damaraland jusqu'à l'Océan... »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    mika mika
    Samedi 23 Juin 2012 à 15:46

    Balaise le Mike qui se perd !!!

    En fait, c'est surtout la cheville de Juju qui est 4x4!

    Magnifique ce pays, sans parler du camping...

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :