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Des kilomètres de piste du Damaraland jusqu'à l'Océan...
Les 3, 4 et 5 juin
J1: Ce matin, on prend le temps de profiter de notre squat de rêve malgré les scorpions dans l'évier et les potentiels cobras dans l'arbre puis on plie le camp vers 10h.
On s'éloigne doucement de Purros, multipliant les arrêts photos tellement le site est beau.
Ce plateau de Purros est définitivement parmi les plus beaux paysages de ce TDM.
Et la Namibie a encore des surprises à nous réserver... Aujourd'hui nous attend d'ailleurs une destination au patrimoine de l'UNESCO: Twyfelfontein.
Une longue piste nous attend car on a déjà bien 3-4h pour quitter le désert de Purros. Grosse journée de conduite en perspective!!!
La piste retour nous parait un jeu d'enfant avec le 4X4 après la leçon d'hier, même plus peur !!!
Les paysages sont toujours aussi grandioses. On guette l'éléphant mais en vain... On s'arrête pique-niquer à l'ombre d'un arbre juste avant de retourner au Rock aux rockdassies repéré à l'aller. Soso se souvient par coeur de la route. En matière de rongeurs, on ne lui la fait pas!!!
En Moins de 5 min, on en localise deux mais ils vont bien vite se terrer.
On attend encore un peu mais rien ne bouge. On ne traîne pas car on a de la route !
On passe par Sesfontein et on reprend de la piste-route. On roule à 80km/h, un record pour des nous les escargots. Le 4X4 ne bronche pas. On roule aussi vite que sur nos nationales allors que c'est de la piste, on rêve...
On traverse des zones montagneuses et des plateaux de toute beauté.
On change de décor tous les 3O bornes, c'est incroyables, à couper le souffle! Un mélange d'altiplano et de grand ouest américain à la sauce africaine, on est fan !!!
On essaye aussi de temps en temps d'appeler la France car aujourd'hui c'est la fête des mères !!! Bonne fête Minoute ! Mais bon, pas d'espoir dans ce désert Namibien et on avait prévu le coup avec un petit mail déjà posté. Prévoyants en vieillissant...
On pénétre enfin dans le territoire du Damaraland que Juju reconnait illico à ses gros GROS rochers ronds. Trop beau... Soso n'en croit pas ses yeux.
On touche presque à notre but, le camping-lodge, alors que le soleil se couche. On se cherche un panorama sympa et on se paye un coucher de soleil-lever de lune synchrone.
Du jamais vu ! Une belle pleine lune rousse.
On regagne alors le camping-lodge de rêve qu'on à repéré dans un dépliant mais à notre arrivée, ils nous disent que le camping est en construction.... On est un peu surpris, on insiste un peu. Ils nous aiguillent direct sur un autre camping. Délit de sale gueule, on ne saura jamais...
On fonce au camping indiqué.
Le site est très beau, le proprio hollandais sympa et le campement bien cool, avec bois fourni. On est pas déçu. On se paye deux petits blancs et on bavarde avec notre hôte.
Puis montage de camp, douche toujours en bois et en extérieur à la frontale, repas vite fait et au dodo pour la matinée de visite de demain avant de virer de cap sur l'Océan !
J2: On a acquis un bon petit rythme de nomades du matin. On esrt rôdé. Vers 9h le camp est levé, on essaye encore de téléphoner sans succès et on se lance à la visite du coin.
Premier lieu: les gravures rupestres de l' UNESCO. On hésite à l'entrée du site et on décide d' aller plutôt voir les orgues de basalte et la "montagne brûlée". Ne sachant pas très bien combien de temps cela va nous prendre on joue la sécurité et l'économie car l'UNESCO a un prix...
Mais en réalité les deux sites ne sont pas éloignés et se font très rapidement. On descend dans le canyon des orgues mais le lieu n'est pas étendu ni très impressionnant.
Le sorgues sont de taille très moyenne. En revanche, ils brillent par leur lignes géométriques parfaites.
On s'attendait à plus grand mais c'est quand même très esthétique.
La "montagne brulée" est simplement une montagnette noire-violette, rien de transcendant...
On retourne donc illico faire la visite des gravures.Tant pis pour le prix, on n'est pas en Namibie tous les jours...
On se fait escorter par une guide namibienne à la lenteur africaine très marrante.
La qualité de conservation des gravures est incroyable pour un site à ciel ouvert.
Mais cela à un prix pour les locaux : ils attendent la pluie depuis plus d'un an et devront attendre certainement jusqu'en décembre encore... Les lignes de ces gravures sont très artistiques, balaise une fois de plus ces hommes préhistoriques!
La cheville de Juju tire un peu mais ça passe avec l'aide de son bâton.
Pourvu qu'il en soit de même aux dunes...
On reprend ensuite notre maison roulante pour quitter le Damaraland et prendre plein ouest, cap sur l'imprononçable Swakopmund. La première partie de route est toujours aussi magnifique mais les 120 dernières bornes sont un peu monotones.
On roule sur une route droite-rectiligne dans un désert de sable tout plat et gris.
On sent qu'on se rapproche de la mer mais cette sensation dure des plombes !!!
Et puis Juju voit au loin la grande barre bleue. On y est. On s'arrête directement à Henties Bay pour faire deux trois courses et on fonce à la recontre de la côte Namibienne et de son océan Atlantique qu'on a quittées il y a si longtemps. La plage est déserte déserte et on s'écarte un peu de la ville.
Au premier chemin accueillant on tourne à droite et on se lance sur la plage. Encore une nouvelle conduite 4X4.
Juju est comme un petit fou mais le raid s'arrête très vite : on aperçoit à quelques mètres seulement des otaries par dizaines qui pêchent, qui sautent, qui surfent !!!
Si si on jure, les otaries surfent et surfent bien !!!
Soso retrouve son euphorie de Nouvelle Zélande devant ses copines si fofolles. On admire ensuite le coucher de soleil: splendide.
C'est une arrivée à la mer au top. On en profite un petit moment, mitraillant alternativement mouettes, otaries et soleil.
Puis Juju peut alors s'essayer à la conduite sur plage. Un régal, un fantasme, la liberté !!!
La Namibie est sauvage et on adore y laisser nos traces éphémères.
On reprend ensuite la route vers notre camping : le Mile 14. On est obligé de s'arrêter devant un autrte spectacle, le lever de lune.
Les deux astres se relaient à la perfection.
Et puis on roule, on roule, même un peu trop car on atteint Swakopmund sans avoir répéré notre camping. Rien vu !
Tant pis, on décide de se trouver le premeir venu sur notre route, il fera l'affaire car cette ville ne fait pas partie de nos destinations chéries et demain on enchaîne pour notre dernière étape: les dunes du désert du Namib !!!
On traverse la ville sans rien voir et on finit par tomber au hasard sur un camp site.
On a jamais vu ça. Ce sont des petits pavillons, un peu comme les banlieues résidentielles américaines à la Edouard aux mains d'argent mais pour campeurs.
Tout le monde possède son pavillon-sanitaire à lui avec barbec et tout le monde est aligné sagement, nous sommes rangés les uns à côté et en face des autres. Très étrange comme concept surtout au pays du camping-roots comme on les a connus. Un vrai "camping à blancs locaux" en villégiatures au bord de mer !
On décide donc de sortir manger au resto car en plus, il est tard. On verra pour la tente plus tard. On part à pied, le nez en l'air et on tombe par hasard en premier sur un resto conseillé par les aventouriers. On ne peut pas douter car il est construit dans un vieux bateau, cela correspond à leur description! Impeccable !!!
On se chope une table sur le pont et on se fait plaisir : calamars en entrée, pavé de saumon pour soso et steack d'Oryx aux seiches de patagonie pour Juju. Rien que ça ! Le tout accompagné d'un petit vin blanc d'Afrique du Sud bien sûr...
On est ravi du choix et de l'addition très correcte pour ce festin... On rentre bien vite dans notre banlieue-camping se coucher. On se connecte un petit coup et au plumard !!!
J3 : Réveil grincheux ce matin...On ouvrant les mails, on comprend que Minoute n'a pas pu ouvrir son mail de la fête des mères. On doit également encore gérer de la correspondance et des tracas avec l'Escure. Toujours pas de photos pour nous aider à louer la maison... Cela nous bouffe du temps et de l'énergie.
On part en retard ce matin, on s'arrête faire le plein d'argent, de vivres et d'essence et ce n'est que vers 11h30 qu'on quitte Swakopmund.
Notre coucher de soleil sur les dunes parait bien compromis !!!
On dépasse Walwis Bay, ville industrielle et portuaire sans intérêt, et on roule.
On retraverse le même paysage désolé pendant 100 bornes. Les mins défilent et les Kms semblent interminables dans ces immenses étendues désertiques.
Puis on atteint une zone montagneuse magnifique. Le passage du col est splendide.On engloutit nos sandwichs dans la voiture et on trace. Nous revoilà plongés dans le décor de la grande Namibie!!!
Juju fonce un peu trop et Soso flippe. La tension monte à cause du retard de ce matin. Juju décide alors de vraiment oublier son idée de coucher de soleil et de profiter de la route... Soso est soulagée...
On s'arrête en chemin pour admirer et même prendre la pause au Tropique du Capricorne !
On traverse Solitaire et on roule vers Sesreim, destination finale.
On roule beaucoup mieux sur les derniers 100 kms mais pas assez pour arriver à temps pour le coucher de soleil.
On décide quand même de faire le check in rapido et d'aller voir la tombée de la nuit depuis la dune d' Elim, à deux pas du camping. La dune est petite mais bien rouge.
On n'a pas le temps de la gravir suffusament qu'il faut déjà redescendre.
Tout ça est un peu speed car le parc du Namib Naukluft ferme à 18 h pétante. On a un sentiment ambigu entre frustration et excitation à l'apperçu des dunes. Un goût d'inachevé ???? De précipitation !!!
On resort du parc à temps et on va découvrir notre dernier emplacement de Namibie. Il est encore génial ! Un arbre immense, majestueux, rien que pour nous avec tout le confort à la namibienne. Le top.
On fait un feu, on s'installe, on prépare à manger et on passe la soirée avec Esther, une employée du camping qui a envie de bavarder. Notre première belle rencontre avec une locale. Il était temps...
On passe une agréable soirée car depuis notre arrivée, on est un peu frustré par le manque de contact qu'on a eu avec les locaux. La Namibie nous comble certes de ses paysages désertiques mais c'est aussi le désert des échanges simples.
C'est ici qu'on a le moins échangé avec les locaux depuis notre départ. On est bien content de pouvoir discuter avec Esther.
On se couche un peu tard vu que demain c'est debout 5h du mat' pour le lever de soleil dans le désert: notre revanche sur cette journée trop speed où l'on profité de rien malgré les 400 bornes qu'on s'est enfilées.
On sait que les dunes sublimes sont là, toutes proches et nous attendent. Juju se sent aux anges aux portes de ce désert tant convoité...
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Commentaires
2mika mikaMercredi 20 Juin 2012 à 21:58ouais ouais des otaries qui surfent... Ca tape dur la pleine lune en Namibie!
Et la marmotte, elle fait quoi?
3mimi la sardineVendredi 22 Juin 2012 à 00:15POUR CEUX QUI N ONT PAS LA CHANCE D ECOUTER LES ELEPHANTS ET SOPHIE INSPIREE AU UKULELE en LIVE
A DEFAUT , ils peuvent venir écouter dionysos, arthur h ...
on a 2 places pas cheres pour le festival Aluna à Ruoms ce samedi !Enormes baisers aux tendres aventuriers
M & F et les chats4piloucrapoteSamedi 23 Juin 2012 à 23:27Quelle chance j ai de vous avoir!meme au bout du monde vous pensez a me souhaiter la fete des meres
5Maud&ArnoVendredi 29 Juin 2012 à 21:55Vos photos de Namibie donnent vraiment envie... c'est magnifique, très graphique cette opposition de bleu et d'orange ! Un vrai coup de coeur. Bisous à tous les 2.
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C'est décidément trop beau le monde...