• Du 23 au 27 novembre 2011

     

    La sublime île des « pines »

     

    J1 : Réveil dur, dur. On finit les sacs, on déjeune dans le coma et on se charge. Juju a environ 35 kg sur le dos et les bras et Soso presque vingt. C’est du lourd cette fois ci… On se tente quand même les quinze minutes de descente à pieds. On galère un peu dans un état second de mal réveillés !!! Finalement on enregistre sans encombre et sans surtaxe de poids !!! On dort sur le bateau et on se réveille pour l’arrivée magique sur cette île. Un p’tit paradis terrestre !!! On est tout de suite sous le charme. On top direct un transport pour un camping (heureusement car notre rayon d’action, tant chargés, était limité !!!). On s’installe dans un camping royal, équipé, à 200m d’une baie sublimissime. On est posé ici pour 4j, ça va le faire ! On s’installe tranquilou, on se connecte et on part casser la croûte à la plage. On s'incruste dans un hôtel de luxe pour un spectacle de danse et de chants Kanaks: on est bien contnet d'avoir pu mater un peu le folklore local à l'oeil...

     

    La sublime île des « pines »

     

    On se repose, on se baigne (les fonds sont pas terribles) puis on part pieds-nus, comme des hippies, se promener sur la plage.

     

    La sublime île des « pines »

     

    On découvre une deuxième baie où on boit une bière à la terrasse d’un hôtel.

     

    La sublime île des « pines »

    La sublime île des « pines »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le top du top la journée, non ?

     

    La sublime île des « pines »

     

     

    Et bien non, car en rentrant, on découvre qu’on a échangé les claquettes de Soso. Fini les belles havaïnas slim top confort, bonjour les claquettes de brousse… La loose… Soso se retrouve avec des pieds de papous… Les hippies ont été punis !!! On fait quelques recherches et puis on se satisfait tant bien que mal du troc imposé. Pauv’ Soso. On bouffe de la boîte dégueu Leader Price. On finit par s’endormir en trillant les photos… La journée a eu un début et une fin merdiques mais une entre deux géniale, ça arrive….

     

    La sublime île des « pines »

     

    J2 : Réveil de camping, c’est-à-dire étouffés par le soleil qui tape de puis 5-6 h00 du mat sur la toile de tente . On a décidé de trainer ce matin et de s’occuper du blog. Les parents appellent sur Skype. On est content d’avoir des nouvelles et d’en donner. Puis on va faire un plouf et on revient au camping. On mange, blog, sieste, et re-blog. Puis on décide de se louer un scoot pour demain et un canoë pour le coucher de soleil. Soso flippe un peu mais elle ose quand même mitrailler…

     

    La sublime île des « pines »

    La sublime île des « pines »

     

     

     

     

     

     

     

     

    On retourne sur la plage, on récupère le scoot et on se pose au camping. On mange avec deux croupiers. Un grande première pour nous. Le casino et son monde… Soso va se coucher pendant que Juju veille. Demain les attend LA « piscine naturelle ». Tout un programme qui réjouit Juju qui a déjà vu des photos de cet endroit sublime!!!

    J3 : On se réveille en décalé. Soso se connecte et Juju roupille… A 9h on prend le scoot et on se dirige vers Vao, LA ville du coin. On s’arrête devant deux-trois baies et on cherche à atteindre LA baie d’Upi par nos propres moyens. Malheureusement les terrains sont privés et on n’accède qu’à un p’tit bout. On la devine magnifique !!!

     

    La sublime île des « pines »

     

    On décide d’aller directement à la « piscine naturelle » et de se payer la pirogue demain matin pour profiter de  ce cadre pressenti extraordinaire. On roule en scoot, seuls sur la route, excellent. On traverse une rivière salée à pieds et on finit par accéder au site : SOMP-TU-EUX.

     

    La sublime île des « pines »

     

    Les bleus du pacifique sont là et les pins aussi. On enfile le matos et on va explorer avant que la masse touristique ne s’abatte. Les coraux sont morts mais les poissons sont quand même là et en nombre !!! La visibilité est excellente, on se régale.  On pique-nique à l’ombre et on sieste. On va se promener un peu pour ramasser des coquillages.

     

    La sublime île des « pines »

     

    Soso rencontre une dame qui lui apprend que la piqûre des cônes (coquillages ayant la dite forme) est mortelle, et ce en 15 min. On flippe rétrospectivement  en pensant à tous ces si jolis cônes ramassés… On l’a échappé belle !!! On se dit qu’en plus c’est une mort atroce… Bouhhhhh !!! On reprend le scoot’ pour aller la voir la grotte de la reine Hortense. Le cadre vert tropique est partout présent. C’est magnifique et la grotte est impressionnante.

     

    La sublime île des « pines »

     

    On se remplit les yeux et on rentre doucement en s’arrêtant à la baies des corbeilles. On rend le scoot et on se pose devant le coucher de soleil. On se rend compte  que c’est déjà notre dernière nuit sur cette île paradisiaque. Elle nous aura bien surpris !!! Peu de touristes et des paysages de cartes postales plus beaux les uns que les autres !!! On sent aussi la nostalgie du départ des îles tropicales mais l’attrait de la Nouvelle Zélande contre carre un peu le truc…

    J4 : Ce matin on se paye une excursion dans la baie d’Upi en pirogue vu qu’hier on n’a pas réussi à y accéder en scoot. On rejoint le mini-bus qui part du camping et hop dans la pirogue.

     

    La sublime île des « pines »

     

    Nous sommes 8 dans la pirogue, c’est la première fois qu’on se retrouve depuis longtemps dans un tour touristique. C’est parti pour 3h de croisière-pirogue. Les nuages sont de la partie mais ils laissent, de temps en temps, passer une éclaircie, sublimant les couleurs… Le décor est somptueux et les couleurs, du vert turquoise au bleu marine en passant par le bleu turquoise, sont inouïes, plus incroyables encore que dans les lagons polynésiens !!!

     

    La sublime île des « pines »

     

    Ici c’est, de nouveau, un avant-goût de l’Asie et plus particulièrement de la baie d’Along.

     

    La sublime île des « pines »

     

    On se laisse flotter au gré de la voile dans ce paysage irréel.

     

    La sublime île des « pines »

     

    Arrivés à l’accès de la piscine naturelle, certains descendent et puis repart dans l’autre sens. On s’installe à la proue de la pirogue, les pieds dans l’eau. C’est la grande classe !!! On rêvasse au milieu de ces rochers flottants et de ces couleurs magnifiques. Cette île des Pines est vraiment idyllique, elle est à la hauteur de sa réputation.

     

    La sublime île des « pines »

     

    Puis on débarque et on rejoint le camping en mini-bus. Il est maintenant temps de plier le camp et se préparer psychologiquement à quitter ce p’tit paradis mélanésien. Avant de prendre la navette pour le bateau, on glandouille un peu sur la plage de la baie de Kanuméra.

     

    La sublime île des « pines »

     

    On essaye d’imprimer ces images et ses sensations douces… Puis on charge les affaires et on passe de la navette au bateau. La traversée se déroule en triant les photos et on se prépare à prendre un bus pour aller rejoindre la drinette à l’IRD. Mais, Oh surprise ! A la descente du bateau, Drinette est là avec une voiture et un chauffeur. C’est le célèbre Fredo dont on a tant entendu parler en Polynésie !!! Excellent !!! On passe notre dernière soirée en NC avec Drine, chez Fredo, où Soso investit la cuisine. Elle est en manque et elle est super contente de retrouver de vrai fourneau. Elle nous concocte des pâtes aux légumes dont elle seul à le secret .Succulent !!! La soirée se termine tard, à bavarder avec Fredo. On file à l’IRD pour finir nos sacs avec les affaires laissées chez la drouf et on se couche crevés… Le réveil à 5h  du mat’ va être difficile !!!

    J5 : On a du mal à émerger mais on arrive quand même à l’heure pour prendre notre taxi pour l’aéroport de Tontuta. On roule une heure dans le coton et on arrive à l’aéroport à l’heure. On enregistre dans le gaz et on se boit un p’tit café pour finir la ptite monnaie kanak de notre porte-monnaie. Puis on embarque pour deux heures et demi de vol. On va faire un peu marche arrière sur la planète, direction Auckland. C’est une autre page de l’Océanie qui se termine. On a vraiment l’impression d’avoir surfé sur le Mana sur cette île contrastée. On en part avec le sentiment d’avoir bien profité de la Nouvelle Calédonie. Et maintenant, une destination tant attendue dans ce TDM, LA Nouvelle Zélande !!! C’est aussi ici que l’on quitte les langues que l’on maîtrise, pour un très long moment !!! C’est un nouveau virage dans le voyage…Fini l’espagnol et le français !!! Bye bye la France !!! Hello l’english à toutes les sauces !!!

     

    La sublime île des « pines »


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  • Du 19 au 22 novembre

    J1 :  Levés tôt, nuit très courte, on finit les sacs de rando-camping et on se fait un p’tit déj en terrasse sur « la croisette » locale.On déguste du pain français excellent et des viennoiseries exquises… Le patron vient nous faire un brin de causette et nous offre du pain, génial ! On décolle vers 10h, le temps passe vite en bonne compagnie… On trace notre route jusqu’à l’entrée du parc de la « rivière bleue ». La route est splendide avec ses bas-côtés ocre.

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

    On organise la journée et on se réserve une navette pour le grand Kaori ( un arbre géant ) et sa forêt noyée. En attendant, on roule dans le parc jusqu’à un point de vue. Magnifique… On prend la navette, on admire la forêt de Niaoulis noyés et  on salue le grand Kaori.

     

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

     

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se fait une balade en forêt avec notre botaniste préférée…

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

    On pique-nique en bord de rivière et on se promène à nouveau. On reprend la navette et on va voir un houp et un araucaria géants.

    Quelle journée arbolesque !!!

    Nouméa et le Grand Sud

     

    On sort du parc, direction Yaté. On évolue dans un décor incroyable.

    Nouméa et le Grand Sud

     

    On finit par trouver un camping, non sans mal. On monte la tente dans la nuit et on prépare le feu, à base de coco. On se grille du poulet mariné par Soso, ou plutôt juju crame du poulet (il ne maîtrise pas encore la braise de coco !!!). On discute un peu et hop au dodo…

    J2 : Levés à 7h, on p’tit déjeune tranquillou en bord de plage.

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis on remet le cap sur Nouméa.

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On bavarde avec Drine, Soso joue du ukulélé, un vrai dimanche matin…On repasse par chez la drinette et elle nous invite à nouveau pour le déjeuner dans un snack sympa. Quel sponsor ! Mais c’est l’heure de lui dire au revoir (on la reverra samedi prochain…) car elle part en mission, sur le terrain quoi ! On reprend la voiture et on décide de partir camper à Dumbéa.

    En route, on s’arrête au centre Djibaou, une merveille.

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

    L’architecture moderne avec les cases traditionnelles dans ce décor, superbe !!! On admire une fois de plus le travail du concepteur du centre Pompidou. On traque les informations sur la culture Kanak mais c’est difficile. C’est plus un centre d’art contemporain. Juju en glane cependant quelques-unes le long d’un sentier botanique pendant que Soso se connecte au wi-fi gratis. Puis on reprend la route vers le camping « Tour du monde ». Pas mal du tout et en plus le proprio est super sympa ; mais il est complet. On tente une petite expérience camping sauvage et on installe la tente, mais des locaux bien avisés nous persuadent de démonter le campement. Ils nous indiquent un autre camping. Le Gaïa, au nom tout aussi prometteur. On s’y rend et glanons même des lychees, offerts par des gamins. Le camping est un vrai luxe !!! Y’a de l’électricité, de l’eau chaude, une cuisine et même le wifi. Au top ! On s’installe et on dîne en discutant à gauche à droite. On skype aussi Mika. On se reconnecte après ces quelques jours dans le nord et le sud de NC. Soso va se coucher pendant que Juju veille et prépare déjà la nouvelle Zélande.

    J3 : Lever à 7h pour Soso qui tente de négocier nos miles avec la LAN et lever 10h pour Juju. On fait le point des infos et on lève le camp vite,vite. On passe aux course pour l’île des pins profitant des derniers instants où l’on la voiture et on fonce s’installer à l’auberge de jeunesse. On doit rendre la voiture avant 13h et il est 13h en arrivant à l’auberge. On dépose les affaires et on file à la loc .Pas de problème, les kms en plus sont même offerts. On prend un bus et on trace manger à l’auberge. L’après-midi, on se repose et on va en ville vers 17h. On découvre Nouméa et sa place des cocotiers. On découvre un Nouméa plus Kanak aussi. On va se renseigner pour voir le film « l’ordre et la morale » qui tombe à pic pour nous…Mais il est censuré ici !!! La honte. On boycotte du coup le cinéma et on se prive d’un autre bon film… Pendant que Soso tente de s’habiller chez casino, (car elle n’a que des affaires d’hiver dans son sac de tourdumondiste, Agathe lui en ayant prêté en Polynésie) Juju contacte Patrick, le mec de l’aéroport qui nous avait aiguillés sur la loc de voiture. Le rendez-vous est pris pour le lendemain après la plongée de Juju. Impec !!! On rentre à l’auberge pour manger et on s’occupe du blog. Juju pense déjà aux poissons de demain…

    J4 : Hop hop hop, levés 5h30, les poissons n’attendent pas, ni le bus. Juju arrive à l’heure pour ses deux plongées. Il rencontre un australien adorable et fan de photos sous-marines. Juju lui donne des leçons de français pendant la traversée. Il ne peut pas s’empêcher… La première plongée a pour objectif d’aller admirer les coraux. Toujours aussi incroyablement colorés et habités. Une tortue nous salue…La deuxième plongée est destinée à observer les poissons et autres bestioles… Juju voit des requins de récif, un requin pointe blanche et un tazar. Et là, alors que tout le monde est sur le bateau sauf Juju, des raies mantas se pointent!!! Quatre raies qui viennent jouer. Juju fonce et tout le monde le rejoint. Excellent. Elles restent  là 5 min pour jouer. Il ne manquait que ça pour combler toutes ses espérances de plongée dans le pacifique !!!

     

    Nouméa et le Grand Sud

    Nouméa et le Grand Sud

    Nouméa et le Grand Sud

     

    Puis Juju rejoint Patrick avec Brigitte et ils vont ensemble retrouver Soso. De son côté, rien de passionnant : poste et la mairie de Nouméa pour des papiers pour JP puis Tati vêtements pour s’équiper de quelques fringues de saison.

    On prend ensuite la navette-bateau pour l’île aux canards. On pique-nique sur la plage. L’après-midi c’est snorkelling dans un jardin de corail splendide. Brigitte nous invite à boire  une bière et on retraverse car Patrick veut nous faire découvrir un Nakamal.

     

    Nouméa et le Grand Sud

     

    Mais pas n’importe lequel, un Nakamal secret. Le Nakamal, c’est le bar kanak du kava, une boisson  locale aux vertus apaisantes. -Cela dit, c’est dégueu et ça t’anesthésie la bouche et la langue…-  On découvre le lieu, la boisson et son mode de consommation puis on s’installe et on discute avec les potes de Patrick. Incroyable comme moment. Cette rencontre avec Patrick est aussi Incroyable !!! Puis il nous dépose en ville et on se rentre à l’auberge. Il faut se préparer pour notre départ sur la mythique île des pins. On part très chargés avec toute la bouffe, y’a du travail. Soso organise cela comme une chef et on est couché à 23h. Heureusement, car demain réveil 5H00 !!!

     


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  • Du 14 au 18 novembre 2011

    J1 : On bouge du camping vers 9h et on s’organise. Courses et point net ( le 1er cyber du voyage, y’a pas trop de connexion ici, on dirait …  C’est la France…) On a des nouvelles de Drinette qui arrive sur Nouméa. On est trop content de la voir en Nouvelle Calédonie ! Le hasard fait bien les choses… On devrait se voir le we sur Nouméa…Puis on met le cap à l’est. La traversière n’a rien de génial. Mais dès le col d’Amos, c’est joli-joli !!! On retrouve le bleu lagon, les cocotiers, les manguiers, les fleurs… On se régale les yeux et on pic nique encore en bord de plage déserte…

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    C’est roots le caillou.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    Soso ramasse des coquillages.. On se dirige vers Puebo ( très beau sans jeux de mots) et on admire  la cascade de Colnett.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

    La forêt humide de l'est calédonien

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le temps de gâte un peu et on flashe sur un camping à Tao. Oooohh, notre petit Tao et sa cascade (D’ailleurs, elle attendra demain et le soleil !!!). On ne résiste pas et on installe sous des fougères arborescentes.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    Le camping est junglifique, en bord de mer. C’est incroyable car, en plus, on est les seuls. On se repose en discutant avec Sylvio, le proprio kanak pure souche. On fixe rendez- vous à Hienghene à Charles et Sylvie (encore un bon coup de Gagath travel !!!) et on prépare notre repas. On prend de plus en plus le rythme du soleil. Ici, en plus, y’a pas d’électricité. .. Si, si, ça existe en « France ». Toute la côte semble marcher aux panneaux solaires. C’est roots roots le caillou !!! On se barbecue des sardines donnés par Sylvio (Ils sont bien cools les Kanaks..) et on dîne  aux chandelles, pieds dans le sable. Excellent !

    J2 : Lever de rêve dans ce camping. On déjeune avec Sylvio, quel bavard… Puis Juju se tente une sortie Lagon : rien de rien ! Et Soso ? … Elle ramasse des coquillages… la collection s’agrandit… On lève le camp à 9 h et on va découvrir la cascade de Tao. On marche une bonne demi-heure dans la jungle aménagée et on se délecte de Tao.

     

    La forêt humide de l'est calédonienLa forêt humide de l'est calédonien

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle est splendide !!!  Redescente et route vers Hienghène, la tant attendue… On passe le p’tit bac gratos.  Impeccable !!! La nouvelle Calédonie nous surprend toujours. Puis on découvre la baie de Hienghène, son sphinx  et sa poule.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    Saisissant !!! Un avant-goût d’ Asie. Soso est sous le charme ! On se rencarde à l’office de tourisme où l’on réserve la nuit de demain en tribu ( Whérap ), et on s’achète du thon pour le barbec’ de ce soir. Viens alors l’heure de la recherche du camping. On hésite et on opte pour celui de la tribu de la plage du billet de 500 F (mythique).

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    Des jeunes nous expliquent le système. Tu mets un billet dans une boîte à la barrière d’entrée et tu t’installes. C’est comme çà le caillou !!! On est très peu nombreux et on tope un emplacement en bord de mer. On piquenique, on se repose, Juju prépare le feu du soir avec des cocos ( merci Aster qui nous a filé l’astuce !!! ) et ,comme il n’y a pas de grille, Soso tresse des paniers en feuilles de coco pour cuire le thon sur les braises (merci Edith !!!). Puis on ramasse des coquillages. Un vraie vie de hippies des îles ! On se promène en fin de journée et on découvre un peu plus le coin. Des falaises noires et découpées au couteau : les roches lindéraliques.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    On est vraiment fan de Hienghène. Ce lieu est extraordinaire! On trouve notre endroit pour squatter demain en fin de matinée, face à ces falaises sublimes en bord de rivière et de mangrove. Pour finir on va se faire le coucher de soleil au  point de vue sur la Poule. Incroyable cette poule ! 

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    On a presque l’impression de l’entendre chanter tellement elle semble réelle, on a une pensée émue pour Swanou!!! Puis on se rentre avec la nuit et on faire cuire le thon. Ça marche nos paniers ; et on se régale. Soso va se coucher avec un bon mal de tête pendant que Juju discute avec les jeunes qui nous avaient expliqué le fonctionnement du camping. Il prend des renseignements sur l’île des pins. On va se la faire sans guide et c’est pas mal du tout comme ça dans les îles…

    J3 : Réveil en douceur et à l’ombre… On déjeune vite fait et pour changer… on va mettre la tête dans l’eau. Le tombant est rempli de coraux multicolores, ça claque. Juju aperçoit même un p’tit requin pointe blanche. Brrrrr…Soso est en transe devant les gorgones. Puis on lève le camp et on va se reposer et s’occuper du blog au bord des falaises lindéraliques. Le spot est encore plus beau le matin et on mitraille encore et encore. A midi on va manger chez Sylvie et Charles, des potes de la gatjo family, encore et toujours, les infirmiers du coin… On passe un agréable moment autour de papayes, de cerf, de mahe mahe, de thon, de patates douces et d’ananas. La régale !!! On est obligé de partir alors qu’on serait bien resté encore un peu à bavarder mais c’est qu’on a rendez-vous dans une tribu. On passe au point i et on achète du manu (bout de paréo) dans lequel on glisse un billet de 500F, comme l’exige la coutume. On roule 10 min dans les terres, le long d’une splendide vallée jamaïesque en se demandant ce qui nous attend. On arrive dans la tribu de Wérap pour 17h. Bon ben là, franchement : c’est la déception. Martial saisit notre offrande, se tape le cœur du poing et pas de blabla « façon coutume » mais juste un :  wesh,wesh !!! Il nous indique la case et nous dit d’aller nous balader dans la tribu.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    La case est un peu miteuse avec sa bâche bleue étanche et ses innombrables  toiles d’araignées pendant au-dessus de notre matelas posé au sol… Nos hôtes ne nous accordent aucun temps, ils glandent dans leur cuisine, musique à fond…On se promène donc seuls et on se repose jusqu’à l’heure du repas. Là, on mange tout seul, à l’écart. On est bien loin de l’accueil polynésien gratuit… Ici, tu payes ta case et ton repas,  tu payes ta coutume et t’as pas l’accueil alors que là-bas tout est gratuit juste pour un sourire… Par contre, la cuisinière est hors pair et on se régale de salade, riz, poissons de rivière grillés au thym et aux oignons et de lychees fraîchement cueillis. Un délice… Puis, elle nous parle du p’tit déj’ et l’on sent qu’on n’aura pas plus d’échanges ce soir. On retourne à notre case pour faire du blog et du carnet de voyage et on se couche en se demandant si l’accueil aurait été différent si on avait payé en plus pour une sortie crevettes, rando à pied ou à cheval… Il semblerait que notre venue ne soit pas suffisamment lucrative. Demain est un autre jour et on a repéré l’école de Swan à Hienghene…

    J4 : Et bien non !!!! Le lendemain c’est pareil on nous sert le ptit dej de beignets de bananes et on nous demande de payer dans la foulée. On comprend encore un peu le message : ici, on est vraiment des touristes !!! C’est d’ailleurs la première fois du voyage !!! On ne s’attarde pas à l’école de la tribu mais on va voir directement celle de Swan (notre petit Swan) à Hienghène. On est très bien reçu et attendri par l’émotion de la maîtresse ( son petit swan !!!).  On prend quelques photos pour Swanou. Puis on passe dire au revoir à la poule et on retourne chez Sylvie et Charles.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    Toujours aussi sympas. On se connecte, essayant en vain de capter Drine, et on discute Polynésie avec Sylvie. Puis on prend la route direction en direction de Nouméa !!! On choisit de continuer à explorer la côte est pour rentrer. On roule jusqu’à Poindimié et où on engloutit d’excellentes brochettes d’une guinguette de bord de route. On téléphone à Drinette avant d’attaquer la traversière et, enfin, on réussit à l’avoir ! Ouf ! Le rendez-vous est pris à Nouméa à 19h : Trop cool ! On a 5h pour faire le trajet et, au dire des locaux, c’est suffisant. Mais c’est sans compter sur la route de l’est et notre conduite pépère. On roule, on roule et on s’enfonce dans la kanaki plus sauvage et indépendantiste. On le ressent à peine vu que c’est l’heure de la sacrosainte sieste. On roule à travers des mines de nickel, spectaculaires !!!

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    Puis le temps tourne et on n’a pas beaucoup avancé. On a peur de devoir rouler la nuit et ici c’est très fortement déconseillée vu que pour un kanak, toute la terre lui appartient, même la route… L’alcool de vendredi soir n’arrangeant rien à l’affaire. On speed sur la traversière parmi un décor de jungle hallucinante. On adore l’intérieur des terres ici ; Les fougères arborescentes sont immenses, transcendantes…. On roule à travers des incendies, c’est ça aussi la Nouvelle-Calédonie…Puis on rejoint la côte ouest. Ca roule mieux mais il nous reste trop de kms, c’est sûr, on va affronter la nuit en voiture. On n’est pas très rassuré et on roule pleins phares dès que possible pour être sûr de ne pas renverser un piéton bourré. On finit par l’autoroute en se disant qu’il y a là moins de risques… On fait une arrivée au top dans Nouméa en prenant un itinéraire rapide made in Soso. Cool, on a une heure de retard mais on n’a tué personne. On se sent déphasé par le contraste nord-brousse-tribal et cette arrivée urbaine pleins de zoreilles… on dirait St Tropez et on est sous le choc, on a quitté la Kanakie. On retrouve Drinette à Anse Vata, la croisette locale…TROP CONTENT !!! On va se voir plus en Calédonie que ce qu’o n’a pu se voir à Montpel ces dernières années –travaux obligent-. Elle nous invite dans un p’tit resto thaï, super bon et on trinque à la bière pour nos retrouvailles.

     

    La forêt humide de l'est calédonien

     

    On passe une soirée très sympa et il se fait vite tard… Puis on se couche dans sa case de l’IRD, avec eau chaude et grand lit avec matelas, merci Drine !!! C’est bon les retrouvailles !!! On dort en pensant à demain, au grand sud calédonien et à sa rivière bleue…

     


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  • Du 12 novembre au 14 novembre 2011

     

    Jour 1

     Voyage comateux dans l’avion. Il est tard et tôt à la fois. On arrive comme prévu le 12 Novembre à 9HOO. On n’a pas vraiment vu passer l’unique 11/11/11 et son jour férié. En effet, on a vécu l’inverse du Fileasfog jour+1 car on tourne dans l’autre sens. On a donc décollé de Papeete le 11/11/11 à 5h00 du mat alors même qu’il était 3h00 du mat le 12/11/11 à Nouméa: on n’aura donc pas vécu le 11/11/11… Dégoûtés de ne pas bénéficier de ce jour férié… AHAHAHAH !!!  ;.)

    Dès notre arrivée, on rafle toutes les doc touristiques mises à disposition, on se connecte en wifi et on harcèle la dame du point i . On tourne l’île dans tous les sens, on regarde les bateaux  pour l’île des Pins et finalement, sur les conseils avisés d’un canadien expatrié ici depuis longtemps on regarde les loc de voitures car se déplacer ici en bus a l’air très galère. Excellent ! Les loc ne sont pas chères et on peut se louer une p’tite twingo pour 9j avec retour à Nouméa. On n’hésite pas une seconde et on fonce direct au supermarché faire les provisions car , mis à part Nouméa, l’île est restée très sauvage. A midi, nous voilà sur les routes Kanaks avec le plein. On se lance sur la côte ouest vers le grand nord, direction Poum !!! On adore ce nom depuis que Jojo nous en parle… D’ailleurs on doit rejoindre son frère médecin au dispensaire de Poum. En route on piquenique en bord de rivière. Ce ptit air de  France nous procure une drôle de sensation… La forêt sèche qu’ils disent, elle ressemble à la garrigue…On va ensuite au surf camp de Ouano pour se reposer de ces deux « jours d’avion » (ahahahah….) sur une ptite plage tranquille. C’est complet !!! 1er complet du voyage… Ben oui ! C’est le Week-end prolongé du 8 mai mais un 11 novembre !!! C’est l’effet hémisphère Sud ! Tous les blancs vont passer le week-end en famille au camping… On se promène, discutons avec nos premiers Kanaks, défoncés comme d’accoutumé à partir du vendredi et tout le week-end durant, on était prévenus : ici l’alcool fait des ravages… Mais ils sont super accueillant même s’ils ont une carabine à plomb et nous invitent même à dormir. Ce pendant la voix de la raison de Soso nous extirpe de ce plan là… On repart vers Bourail et son « bonhomme ». Stop à la plage de la pierre percée pour un p’tit coucher de soleil et on finit au camping de la plage de Poé, surbondé, avec un air des landes en plein mois d’aôut…. On s’installe à la nuit tombée, on profite de braises de voisins pour cuire du poulet et on se couche…

     

    La forêt sèche de la côte ouest calédonienne

     

    J2 : Lever matinal de camping… Juju enfile son masque, ( pas mal, pas mal les coraux et les poissons en miniature, et même un serpent, brrrr) .On skype Gagath’travel pour ses tips sur la Calédonie, ça kite surf de partout autour de nous. On se casse en fin de matinée avec pour objectif d’être à POUM !!! (On adore, désolé !!!) ce soir. On profite de la vue des baies de Bourail et on roule à travers la brousse, sèche sèche…

     

    La forêt sèche de la côte ouest calédonienne

     

    Contraste saisissant avec les côtes polynésiennes… On voit même des feux de forêt. Pique-nique à la plage de « Franco » et on roule. Y’a pas grand-chose à voir et on se lasse un peu, mélancoliques de la Polynésie…Heureusement que radio Djiido nous berce de reggae ! On adore la taille des villes. Plus on se rapproche de Poum et plus le paysage devient joli.

     

    La forêt sèche de la côte ouest calédonienne

     

    On  appelle le frère de Jojo qui nous rejoint tout de suite et nous emmène chez des amis à lui, en bord de mer… On a un fare tout équipé pour nous avec cuisine équipée et accès plage, gratos. On adore Poum !!! On va se faire un p’tit coucher de soleil de plus et on rentre tranquillement.

     

    La forêt sèche de la côte ouest calédonienne

     

    J3 : Ptit dej et masque pour Juju, pendant que Soso ramasse des coquillages les pieds dans le sable. Nickel : de sublimes coraux et même une tortue…. Un  p’tit saut à la p’tite superette ( y’a pas de superflu , y’a pas de tout non plus ) puis une p’tite plongée à deux, cool quoi !!!

     

    La forêt sèche de la côte ouest calédonienne

     

    On piquenique en bord de plage et on se prépare pour aller au bout du bout du « caillou » avec le frère de Jojo, dans une tribu où il est va au dispensaire une fois par semaine. On a trop hâte ! Mais, hélas, il n’arrive jamais au RDV et reste injoignable… L’aprem  est alors bien entamé et on décide de retourner à Koumac pour se relancer sur la route de l’est, ex-coin de la gatjo family… On plante la tente dans un camping sympa, avec tout le confort, en bord d’océan. On se fait notre dernier coucher de soleil de ces jours à venir (côte est oblige ) et on passe la soirée avec un couple d’Alsaciens sympas.

     

     

     


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