• Bora Bora, la perle

    Les 27 et 28 octobre 2011

    Arrivée à Bora :

    La traversée sur le pont du Maupiti express, surnommé par les locaux : le « vomiti express », est plus que sportive. On s’accroche, on saute, on vacille… Le bateau plonge dans des creux de 2-3m. Il paraît que c’est rien mais pour des « popas » comme nous c’est le grand 8. Cela nous permet de chasser notre chagrin de quitter Aster et Edith. On guette la baleine mais rien. On aperçoit la silhouette majestueuse de Bora Bora au loin dans un orage. On finit par se rapprocher dangereusement du grain et du coup on saute tant bien sur mal dans la cabine ! On comprend mieux le nom de vomiti express… On s’accroche le cœur et Soso lutte. Puis l’orage tropical passe et on peut regagner le pont pour admirer l’arrivée sur Bora. On dirait un volcan actif avec son panach de fumée. Un américain bourré commence à nous parler du mana, l’ ENERGIE de la Polynésie, sa puissance magique : le natural Mystic quoi !… Il parait que c’est ce qu’on voit là….

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     

    Puis on débarque et foulons le sol mythique de la perle du pacifique… Il fait presque nuit, on se dépêche de retrouver notre transport pour la pension de Tina, l’hébergement le moins cher de l’île. Il reste à 70 euros, de très loin l’hébergement le plus cher du voyage ( le record était à 15 euros en A. du Sud…). Quelle n’est pas notre surprise en découvrant une chambre-cellule avec aucune déco, rien. Seul le bout de balcon vaut le détour mais de nuit… On se console en pensant à demain ! C’est tout le paradoxe de ce voyage. Nous voilà à dormir dans la chambre la plus chère et presque la plus pitoyable de ces 3 mois de voyage… 

    On descend manger dans la cuisine collective ce que nous a gentiment donné Edith, heureusemnt. Puis on file au lit pour être en forme pour profiter au max de notre seule journée à Bora-Bora. Dès demain on rejoint La Gatjo family sur leurs anciennes terres de Raiatea. Ça sent la grosse chouille de retrouvailles !!!

    Deuxième jour :

     Lever matinal pour profiter un peu de l’île et de sa pension. On se fait un p’tit déj express avec ce qu’on a et on se balade sur la plage.

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     

    Le temps est incertain et on espère le voir se lever. On squatte un peu notre balcon et la chambre. On quitte la chambre à 9h00 et on se rend ensuite à 200 m pour faire le Nono tour, une institution ici. On va se promener toute la journée sur le lagon de Bora !!! On monte sur une pirogue avec une p’tite quinzaine de touristes. On sympathise avec un couple de plongeurs et une dame et sa fille. On se rend d’abord au jardin de corail où un p’tit snorkeling de rêve nous attend. Et un plouf à l’eau parmi les poissons multicolores et peu effrayés, on voit une maginfique et énorme murène ! Puis un deuxième plouf avec des requins pointes noires. Ca ressemble un peu au lagunarium de Moorea. Ils sont comme apprivoisés mais cela vaut quand même le coup d’œil. Puis ils nous débarquent sur un motu où l’on glande en attendant le repas tahitien tout en scrutant le ciel menaçant. Et puis vient l’heure de manger et là c’est l’orgie. En moins de deux, un repas splendide est dressé sous nos yeux.

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

    Il y a du poisson cru au lait de coco, de l’espadon grillé, du manioc, de l’ananas, du gâteau coco, de la pastèque, du Pohe…Le tout joliment servi dans des plats et assiettes de coco tressés sous nos yeux, entouré de fleurs exotiques dans un joli faré traditionnnel. On se régale en discutant avec nos potes de la journée. Un grain passe ( la pluie) et on remonte dans la pirogue. On continue le tour du lagon de Bora. On passe devant les bungalows sur pilotis, toute la magie de Bora. Cependant, à les voir alignés côte à côte, cela ressemble plus à un lotissement de lagon. Le charme est rompu. Bora est définitivement passée du côté obscure du tourisme avec ces paillotes à 1 000 € la nuit !!!!! Elle est la plus harmonieuse au niveau de la forme mais il vaut mieux la voir de loin que d’aller la voir de près… Mieux vaut la vue sur Bora que la vie sur Bora !!!

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     

    On se rend au dernier plouf avec les raies. Elles sont plus domestiquées que les requins et nous montent dessus. Soso n’est pas rassurée et Juju se fait croquer le doigt par une bouche cartilagineuse de raie. Ouille, ça surprend ! Puis on remonte sur le bateau et on file vers l’embarcadère car le Nono tour nous y dépose spécialement pour qu’on reprenne le Maupiti Express mais cette fois en direction de Raiatea pour retrouver L’Agath’family… Quelle organisation au poil pour cette  « journée Bora express’ » ! Merci encore à Gagath Travel !!! Il ne nous en fallait pas plus sur Bora-Bora. Le temps incertain ne nous a peut-être pas permis de voir l’extrême beauté de ce lagon mais on n’a pas l’impression de rater quelque chose en partant si vite… Bora Bora ce n’est pas notre trip malgré qu’elle soit connue comme la plus splendide des îles sous le vent. Bye bye Bora Bora !!! A nous Raiatea où la Gatjo family nous attend de pied ferme pour 4j de fiesta et de retrouvailles…

     

    Bora Bora a perdu son Mana !!!

     


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  • Les 23, 24, 25, 26 et 27 octobre 2011

     

    Premier jour:

    Ce matin, Agathe nous réveille 30 min avant le départ, c’est hyper speed pour faire les sacs de notre  virée dans les îles sous le vent et déjeuner !!!!!  Agathe stresse un bon coup mais ça passe , on arrive à temps au ptit aeroport de Moorea. Mais là, c’est le drame ! Pas de carte bancaire ! On se refait le film et impossible de se souvenir où elle pourrait être… aïe aïe aïe… Heureusement, on a des euros en liquide qu’on essaiera de changer. Agathe et les enfants nous disent au revoir sur le tarmac, on a déjà hâte de les retrouver… On s’envole dans un ptit coucou direction Tahiti et l’on survole brièvement Moorea qui baigne dans son superbe lagon et dont les sommets se découpent dans le ciel, superbe.

     

    Arrivée sans encombre à Faaa où l’on transfert nos sacs pour le vol suivant. On petit déjeune dans le snack, servis par une dame aimable comme une métropolitaine. On réalise que c’est dimanche et qu’on ne trouvera pas de banque ouverte pour changer nos euros. En plus, Maupiti la mini ne jouit pas de banque…. On verra bien, on va laisser couler à la polynésienne. On fait un peu de blog et on erre jusqu’à midi, le temps d’avaler un sandwich et hop, on saute dans le deuxième avion du jour : direction Maupiti avec survol de Huaine et escale à Raiatea (deux futures destinations…).

    On guette par les hublots pour quelques clichés aériens , on en prend plein les yeux : ces îles sont de vrais petits bijoux !

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

            

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie           Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    On attend la dernière escale à Bora et on découvre son relief et son lagon sublime : atterrissage, tout le monde descend…. Sauf…..nous…. Le stewart  vient finalement nous dire que nous sommes à Maupiti et non à Bora. On y comprend rien mais ce n’est pas surprenant qu’on se soit mépris : Maupiti est surnommée la petite Bora , une petite perle parmi les perles. A notre arrivée, on est d’abord enchantés par le paysage sublime, l’aéroport  prend encrage sur un motu et flotte sur le lagon …

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    Tout de suite on reconnaît nos hôtes : Aster et Edith, qui nous passent au cou deux somptueux et enivrants colliers de Tiaré. Ce sont d’anciens camarades de tennis de Jojo et d’Agath’. On les suit jusqu’à leur ptit bateau en bois à moteur et on embarque pour la traversée Motu-« terre ferme » de Maupiti.

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    C’est beau à en perdre la tête, ce lagon est d’un bleu turquoise clair et limpide, limpide… on file au milieu des raies… on adore cette arrivée !!! Inoubliable… On gare le bateau avec un système local de poteaux et de poulies qui permet de le suspendre au-dessus de l’eau et d’éviter la formation d’algues sur la coque, ingénieux.

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    On arrive à l’école de l’île où Aster et Edith vivent dans un logement de fonction en bord de lagon, surplombés par les montagnes et on s’installe dans notre chambre aux tissus fleuris-flashis. Alors nos deux maupiti nous embarquent dans leur pick-up pour un tour commenté de l’île : arrêt sur une plage paradisiaque, visite à la maison de la maman d’Aster pour cueillir pamplemousses et déguster une eau de coco –un régal- puis visite de la maison d’Aster et Edith sur la côte est et enfin passage chez les parents d’Edith pour récupérer des bananes et prendre un cours sur l’ « épluchage » de coco avec un pieux planté dans le sol. Puis on retourne à l’école pour préparer un festin. On bavarde recettes locales avec Edith et éducation avec Aster qui est maître spé et directeur de l’école de Maupiti. Après la prière, on déguste un sublime Mahé-Mahé sauce barbecue façon Edith (sauces soja et huîtres , citron confit au sel, sucre, ail) cuit sur le feu par Aster avec un gratin de bananes Fehi ( petites bananes à cuire à la chair jaune fluo sucrée) … Un régal !!!! On papote encore un peu puis on file au dodo, la journée a été longue et bien remplie.

     

     Jour 2 :

     On se réveille tranquillement après une bonne nuit de repos et un petit dej de rois nous attend face au lagon. Ce matin, au programme, visite des cultures locales avec Edith et son papa. On apprend comment pousse et comment recolter patates douces et manioc , on admire les plantations de bananiers, ananas, les multiples variétés de manguiers, d’arbres à pain… Puis direction la maison du frère d’Edith. Là on écoute son beau-frère et ses sœurs chanter sur des airs de ukulélé. Soso apprend la mélodie de « BoraBora » et tente de reproduire la rythmique…compliquée…

    Retour à la maison pour préparer le déjeuner : beignets de manioc avec du poulet sauté à la chinoise…

    Après la sieste, on file en barque avec Aster direction la barrière de corail pour un petit snorkelling et une pêche aux mérous.

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    Juju apprend à pêcher le bénitier au tournevis et le déguste avec un ptit jus de citron, les pieds dans l’eau , la classe. Au coucher de soleil, Aster nous dirige vers un « mini-motu » où il nettoie les poissons à l’eau de mer et où l’on apprécie les derniers rayons de la journée.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

    Jour 3 :

    Repos et internet le matin, courses en fin de matinée. Heureusement, grâce à la notoriété d’Aster qui en plus de sa casquette de directeur de l’école est également conseiller municipal, la poste locale fait une entrave au règlement et accepte de nous échanger nos euros. On ramène quelques hinanos à la maison que l’on partage avec Aster. On se prend une bonne sieste l’aprem puis après le boulot d’Aster on file au motu.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    Edith s’active pour faire place nette après le dernier cyclone qui a fait beaucoup de dégâts. Aster nous fait goûter la coco germée, le cœur de coco et il nous apprend à tresser les paniers avec les palmes de coco. Il nous initie aussi au barbecue tahitien sur corail.

    On papote et on prend quelques cours de danse tahitienne avec Edith. Puis on raccompagne nos hôtes à leur barque, quelques clichés du coucher de soleil et on file faire du feu car la nuit tombe vite.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

     

     

     

     

     

     

    Juju met le feu aux palmes qu’Edith a ramassées et on bénéficie d’une flambée extra !  Soso installe le couchage pour la nuit devant la maison à la belle étoile, face au feu. On dîne un peu de coco, quelques biscuits et quelques bananes arrosés d’hinano et on s’endort sous le balais des étoiles filantes, comme dans un rêve…

     

     

     

     

    Jour 4 :

    Réveillés par les premiers rayons du soleil, on déjeune et on file se balader. On s‘échoue sur une plage de rêve, sorte d’immense piscine naturelle d’un bleu turquoise clair translucide indescriptible.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    On se prélasse dans cette eau chaude en admirant Maupiti et on barbote avec nos masques et tubas à l’affut des poissons clowns et des poissons-papillons.  Il est vite 12h00 et on commence à cramer.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    On retourne à la maison tant bien que mal sous un soleil de plomb et on guette Aster et Edith. On est heureux de les retrouver, d’autant qu’ils ramènent un déjeuner de rêve sur le motu. Les gars préparent un feu pour faire griller les carangues à la marinade d’Edith et les filles tressent la vaisselle jetable écolo façon tahitienne en coco.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    Après une hinano bien fraîche accompagnée de beignets de manioc, on déguste le poisson du jour : un enchantement pour les papilles, ce poisson est d’une finesse incomparable. On ne revient pas de ce pique-nique 3 étoiles. Cela n’empêche pas Soso de se taper une migraine carabinée à cause du soleil du matin. On fait donc une tite sieste pendant qu’Edith et Aster se font une session chant-ukulélé d’enfer. On rentre tranquillement sur l’île en milieu d’aprem pour assister à l’évènement local : la fête éco-citoyenne d’initiation au tri des déchets sur l’île.  Le marathon-danse a commencé. Cela va durer une dizaine d’heures non-stop !!!! De sacrés déhanchés aux rythmes des percussions et des ukulélés. Retour à la maison pour une bonne douche et pour notre dernier dîner sur Maupiti.

    Jour 4 :

    Ce matin, on a décidé de grimper au sommet des 3 cocotiers pour avoir un point de vue d’ensemble sur l’île et sur le lagon. Heureusement, Edith décide de nous accompagner vu la difficulté à trouver le sentier. En effet, il  faut connaître pour ne pas se perdre dans cette forêt touffue. Ça monte raide et le chemin, couvert de feuilles, est particulièrement glissant. On est en claquettes car on a oublié nos chaussures à Moorea. C’est galère de suivre la chèvre d’Edith…  Là-haut, on est bien récompensé : la vue est magnifique, on mitraille, une fois de plus.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    La descente est plus rapide et on file chez les parents d’Edith une dernière fois, on est attendu pour assister à la préparation du fruit à pain dans le feu de bois. Une fois cuit, on le fait sortir de de son écorce et on le frappe avec un bâton pour en ramollir la chair. Pour l’accompagner, on presse la pulpe de coco pour en extraire le lait, on ajoute du sucre et on met une des pierres volcaniques du feu dedans pour faire bouillir et caraméliser. On en a l’eau à la bouche…

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    On est enchanté de partager ces moments uniques avec les parents d’Edith. Puis on va déguster ce met typique avec du corned beef sauté à la poële avec des oignons : délicieux.

    On prépare nos sacs, on les jette dans la benne du truck et on file avec nos hôtes maupiti jusqu’au Marae pour une visite guidée par Aster avant de se diriger vers l’embarcadère.

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

    Sur la route on  fait halte chez la sœur d’Edith, on est ému aux larmes car, à notre plus grande surprise, on se voit décorés de superbes colliers de tiaré de ministres.

    Puis c’est l’heure du départ, le Maupiti express est là, on charge les sacs et on embrasse chaudement Aster et Edith. On ne sait pas comment remercier des hôtes aussi hospitaliers et simples. Ces gens sont extraordinaires… On les quitte le cœur lourd, la larme à l’œil et avec la main qui s’agite… Mais très vite on a le regard tourné vers Bora-Bora, la perle du pacifique, notre prochaine destination…

     

    Maupiti ou la magie de l’accueil en Polynésie

     

     


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  • Les 19, 20, 21 et 22 octobre 2011

    Jour 1

    Un ptit repos dans l’avion et hop, nous posons le pied sur le sol mythique de Polynésie ! C’est l’euphorie !!! Il fait chaud, les cocotiers sont là et l’accueil au rythme des danses polynésiennes, fleur de Tiaré sur l’oreille est au rendez-vous malgré les 22h00 bien sonnées.

    Bagages récupérés sans encombre nous voici à l’affût du sourire de Jojo qui est resté sur Papeete ce soir pour nous accueillir… Après un quart d’heure de politesse de retard à la Polynésienne, son apparition nous ravit, il nous décore de plusieurs colliers de fleurs fraîches : frangipanier, tiaré, ylang…. MAGIQUE !!! Cela donne le ton.

    On saute dans une voiture prêtée par Catherine, une amie de Jojo et Gagathe et on fait un ptit tour by night de Papeete. Finalement on ne dort pas au cabinet : le canapé n’a pas été livré et Cat nous invite à passer la nuit dans sa maison.

    Nous filons sur les hauteurs de Papeete et découvrons avec émerveillement cette magnifique maison , toute en bois et bardeau, au milieu de la verdure et avec vue sur la baie illuminée. Sa charmante propriétaire, Cat, nous fait visiter cette maison faite de modules et jouissant d’une magnifique terrasse. Elle nous a même réservé la chambre se sa fille aînée avec lit king size et salle de bains, le top !

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

    On passe quelques heures à papoter et on déguste notre première Hinano- la bière locale avec l’emblème de la belle Vahiné- on prend des nouvelles fraîches et on a la surprise d’apprendre que notre blonde préférée porte un troisième bébé, pour une surprise, c’est une surprise ! On n’ en revient pas ! Deuxième surprise qui ravit Juju : demain matin , Jojo qui vient d’acheter un ptit voilier sur Papeete met les voiles direction Moorea !!!! Juju qui rêvait de faire du bateau en Polynésie va être gâté : une vraie traversée d’océan, ça va secouer ! Soso, trop pressée de retrouver sa vahinée et les marmots et qui n’a pas envie du tout de tanguer sur l’océan opte pour le ferry qui arrive de bonne heure à Moorea. Demain réveil prévu à 6h30 et il est déjà 3h00, tout le monde au dodo !

    On s’endort le cœur léger, léger, nus sous les draps avec les embruns qui nous caressent le visage, le bonheur…

    Réveil matinal par le chant des coqs, on  entend de l’activité et on rejoint Jojo qui a fait son Jojo : un petit dej de chef est dressé sur la terrasse : pain coco, frifris, gâteau à la banane… la grande classe !

    Petit saut pour faire deux trois courses pour la traversée, on achète le billet de Soso et on pose les gros sacs à dos de tourdumondistes au Ferry  puis on file à la Marina. On est sous le charme du bateau de Jojo, il est tout mimi, il a tout ce qu’il faut, c’est le voilier-combi !

    Soso laisse l’équipage : Jojo, le commandant de bord assisté d’Olivier et les deux moussaillons, Juju et Cat. L’heure tourne et il y aura de la circulation dans Papeete… Ca ne loupe pas, Soso retrouve son chemin jusqu’au centre ville, c’est tout droit, mais il y a une circulation d’enfer et le temps se resserre sans qu’une place ne se libère ! La tension monte… Mais à la dernière minute, hourra ! Soso trouve une place pile en face de l’embarcadère, devant les trois brasseurs et court en direction du Ferry qui se prépare à partir. Juste le temps de sauter dedans et il quitte le port, ouf car sans portable ni numéro pour joindre Agathe ça aurait été galère…

    La traversée est à la fois magnifique et interminable, ces 30 minutes qui séparent Soso des retrouvailles avec Agathe et les enfants sont longues. Mais la vue sur Moorea et son lagon qui se rapprochent est ravissante, d’autant qu’aux abords de la passe de Moorea, deux baleines la saluent , la grande classe !

    Soso saute la première du Ferry excitée comme une puce, guettant la ptite famille qui n’est pas encore là, finalement, elle se fait surprendre par Agathe, radieuse qui s’est  garée et lui tapote sur l’épaule… Une bonne embrassade chaleureuse et un collier ravissant de fleurs  fait par Gagathe enfilé et on charge la voiture, Swan est à l’école et Tao dort à l’arrière de la voiture. On papote, on papote,  sur la route du bord de mer qui mène à la maison, Soso en prend plein les yeux, le lagon est d’un bleu turquoise profond incroyable !

    On passe récupérer deux , trois courses chez le chinois et on prend le chemin qui mène à la toute nouvelle maison de la gatjo family. Ils ont emménagé seulement quelques jours auparavant. Le ptit Tao se réveille et il est à croquer !!! La maison est grande, spacieuse, bien aménagée et équipée .Elle jouit d’une grande terrasse avec vue imprenable sur le lagon et d’un grand jardin. Un havre de paix pour la  famille qui va bientôt s’agrandir encore… Soso et Agathe préparent un poisson cru et elles filent récupérer les marins qui viennent d’accoster dans la baie de Cook.

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

     

    La traversée s’est passée sans encombre mais la houle était au rendez-vous, Juju est ravi et a testé son pied marin !!! L’arrivée à la baie de Cook a été pour lui un moment magique, c’est magnifique : le bleu du lagon qui tranche avec le vert des pics déchiquetés des montagnes de Moorea ! Il est lui aussi ravi d’embrasser Agathe qui le décore de son collier et de bisouiller Tao.

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

    On laisse filer Olivier et après quelques clichés, on file tous ensemble à la maison et on déguste le poisson cru avec une bonne HInano bien fraîche sur la terrasse. Miaaaaaaaaaaaaammmmm !!!!

    Soso file ensuite avec Agathe récupérer Swan à l’école qui court et lui saute dans les bras, il a été bien coaché par sa maman celui-là ! Puis elles vont payer et récupérer les billets du pass Air Tahiti pour les îles sous le vent réservés à l’aéroport. Et là, on frôle la « catastrophe ». Agathe qui s’est déjà retourné les méninges dans tous les sens pour nous organiser notre petit périple et qui a dû à plusieurs reprises changer son fusil d’épaule pour que tout colle, apprend que les billets étaient réservés jusqu’à 15h30. Or il est 16h00 !!! Un léger  vent de panique passe mais se dissipe vite car finalement personne n’a dû les demander entre temps, ils restent disponibles. On a eu chaud ! Par contre il faut tout recommencer et cela prend un sacré moment.

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

    Pendant ce temps, Juju glandouille avec Jo  et  Cat sur la terrasse. Au retour des filles, billets en poche,  les garçons filent voir  si le voilier va bien pendant qu’à la maison se prépare le dîner car des amis de Gat et Jo se joignent à nous. Au menu : Pisco Sour, grillades et salade de tomates, tartes à la mangue, rien que ça ! On passe une super soirée avec Jean en orateur comique intarissable… Finalement, assez tôt, tout le monde tombe de sommeil.

     

     

    Jour 2 :

    Réveil plutôt matinal, Cat et Jojo sont déjà partis sur Papeete. On prend le temps pour le ptit dej face au lagon. Puis on grimpe dans le partner  avec  Agathe comme guide à la découverte de Moorea. Pauses photos le long du lagon et on s’enfonce dans les terres : plantations des fameux et réputés ananas de Moorea, promenade dans notre premier Marae enfoui dans la jungle. Mais les moustiques nous forcent à fuir. On monte dans les montagnes à travers les pics acérés jusqu’au point de vue sublime sur les deux baies : Celle de Cook et celle de ??????(Opunuh??)  .Une pause photos et on redescend vers le lagon.

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

     

    Au programme : pique nique sur la plage. Le spot est sublime et Juju se régale de son premier snorkelling. On fait trempette mais pas le temps de s’éterniser, Jojo a pu se libérer plus tôt et il nous attend à la maison. On se fait donc un pique-nique sur la terrasse. Puis les garçons vont déplacer le bateau en lieu plus sûr, dans le lagon juste en face de la maison. Pendant ce temps les filles profitent de la sieste des enfants pour se reposer et papoter un peu. Puis Soso se met en cuisine pour préparer un ptit menu Bobun et fondant au chocolat. Hummmmmmmmmmm….

     

    Jour 3 :

    Jojo est en We !!! Ptit dej tous ensemble puis les gars filent au bateau pour l’amarrer correctement pendant que les filles préparent pique-nique et enfants pour la sortie de la journée : le Lagunarium dont on nous a vanté les mérites… Les filles passent au champion pour dégoter masques et tubas et arrivent de bonne heure à « l’embarcadère »  du Lagunarium. Là le passeur les  fait traverser vers un îlot sur sa barque à moteur, les enfants sont ravis ! On débarque sur le motu aménagé de petits farés pour les touristes, qui donnent tous sur le lagon, et on dépose nos affaires dans l’un d’entre eux, ravissant, tout en coco avec péwés bien kitch -au goût de Soso- au sol, trop mimis ! IL y a des transats et un grand faré commun avec cuisine équipée. Tout ce qu’il faut, quoi ! Les filles s’équipent  et vont prendre un ptit bain en attendant les garçons. De leur côté, c’est toute une organisation et ils jouent les prolongations au café dans « l’épave » de Pénélope. Mais heureusement, le téléphone du passeur finit par sonner et on les frimousses des gars se pointent dans la dernière navette avant le nourrissage des poissons du Lagunarium, moment privilégié pour leur observation en snorkelling. Juju s’équipe en 2 temps 3 mouvements et se jette à l’eau.

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

     

    Soso, un peu effrayée par les raies qui grimpent le long des jambes des nageurs et le balai des requins,  préfère attendre le second nourrissage qui aura lieu dans l’aprem, histoire de se mettre en condition psychologique. On s’installe ensuite à l’ombre sur la terrasse du Faré collectif pour le déjeuner : pique-nique royal façon gagathe avec hinanos fraîches et amuses gueules, charcuterie, fromages, œufs durs, salade riz sauce thaï façon Soso  et reste du gâteau de la veille, rien que ça !!! Un bon grain plus tard, les enfants et leur papa s’endorment à tour de rôle pour une sieste tandis que So et Ju assistent au second nourrissage. Les raies et les requins sont impressionnants, ils tournoient autour de nous à l’affut de nourriture, les poissons sont innombrables et l’eau tellement limpide que c’est un enchantement… On profite au maximum malgré une appréhension qui s’estompe peu à peu…

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

     

    On se met un peu au soleil pour sécher puis c’est l’heure de tout rassembler pour retourner sur Moorea. On fait le tour de l’île pour rentrer à la maison et profiter du coucher de soleil sur la côte ouest. On déguste de délicieuses  nouilles sautées façon Gagathe en rentrant. Puis deux équipes se forment : les nanas qui restent à la case pour papoter et les mecs (moins Tao, p’tit bébé…) qui  vont voir la finale de rugby (NZ/France !!!) au Pearl (sublime hôtel avec case en ponton sur le lagon…)car La gadjo family n’a pas de télé ( c’est bien…).Ce choc des titans a lieu dans une ambiance particulière. On est, ici, à la croisée des chemins, entre culture polynésienne-maori et France popa. Ce soir il y aura forcément  « un gagnant » sur l’île , c’est sûr… Puis les deux équipes se retrouvent.O n se couche les yeux remplis d’images aquatiques féeriques… de beaux rêves, c’est sûr, se profilent pour cette nuit… Demain nous attend Maupiti, l’île la plus éloignée de l’archipel sous le vent…

     

    Moorea avec la gatjo family , premier épisode

     

     


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  • Rapa Nui inouï

    Après un rythme intense en Amérique du Sud , on a adopté celui des îles et on a pris beaucoup de retard dans nos articles… Pour ceux qui se seraient fait du soucis, oui, oui , nous sommes toujours vivants, même plus vivants que jamais !!!!!

    Voici donc avec plus d’un mois de retard le récit de nos aventures dans les îles du Pacifique, à commencer par la plus éloignée de tout  continent : l’Isla de Pasqua alias Rapa Nui !

    Les 14, 15, 16, 17, 18 et 19 octobre 2011

    Ce matin, le réveil est dur, dur. Peu dormi, Juju a la tête dans le brouillard mais l’excitation qui nous empli à la pensée de Rapa Nui prend le dessus. On retourne à l’aéroport par un chemin maintenant bien connu ( métro et bus ) et sans encombre.  On change nos derniers pesos argentins ( là, ça sent vraiment la fin d’un continent pour nous… ) en euros pour les îles de Polynésie et on embarque. On comate à moitié dans l’avion avant le décollage puis on découvre dans la liste des films de la super LAN, celui sur le voyage à moto d’Ernesto Guevara, futur Ché,  à travers l’Amérique du Sud. On ne pouvait pas rêver  mieux pour clôturer notre périple en Amérique latine !!! On revoit des paysages connus et on se délecte de l’histoire de ce néo-héros. Puis, après des milliers de miles sur l’océan pacifique : Terre en vue !!! On survole l’île et on fait un demi-tour en rase-motte au-dessus de l’océan. On a l’impression que l’aile va toucher l’eau. Quelle arrivée sur Rapa Nui !!! Dès notre arrivée on achète nos entrées  pour le parc et on file voir la dame du camping Mihinoa. On récupère les bagages sans fouille de la douane malgré le chien renifleur qui monte directement sur les tapis roulants. On reçoit notre premier collier de fleurs (du bougainvillier), trop la classe… Le camping est magnifique, au bord de l’eau avec en prime un moai (en toc, c’est vrai, mais ça fait son impression quand même !). On est ravi de notre choix pour les 5 jours à venir.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    On mange un bout dans la cuisine collective hyper bien équipée et on prend nos repères dans cette nouvelle ville d’Hanga Roa. On se renseigne pour les locations de voiture, de scooter, pour le cheval, la plongée et le surf : un programme très chargé pour les 5 jours à venir… On passe chez la célèbre Lili, une française installée depuis plus de 30 ans sur l’île et fortement  cultivée qui connait l’île et son histoire comme sa poche, mais y’a personne. Une fois toutes nos  infos collectées, on va voir nos premiers moais dans Hanga Roa. Noyés dans la ville, le charme n’est pas total mais ça le fait quand même… 

     

    Rapa Nui Inoui

     

    On  retourne au camping et on se fait un p’tit coucher de soleil. Puis on mange et on passe notre première nuit en camping sur cette île magique. On est super excités de partir à sa découverte demain !!!

    J1 : Le soleil matinal nous réveille et nous sort de la tente. Il fait un temps mitigé, digne des tropiques. On déjeune et on se prépare pour partir à l’assaut de l’île. On  décide de louer un 4X4 pour 3 jours. C’est presque le même prix qu’un scooter et vu le temps changeant on se dit que ce n’est pas une mauvaise idée… On décide aussi d’abandonner la visite en tour car on a peur que ce soit super speed comme en Amérique du Sud. En plus c’est beaucoup plus cher que la loc’ d’une voiture à la journée. On compte aussi sur la Lili pour les explications. Arrivés à l’agence, on tire encore un peu les prix. Mais Juju doit retourner au camping parce qu’on a oublié les permis  de conduire. On se relâche un peu ici dans l’organisation… On fait les courses, repasse au camping et on part enfin vers 11h sur les routes pasquanes  pour découvrir l’ensemble de l’île afin de sélectionner nos sites préférés afin de pouvoir y retourner plusieurs fois. On démarre par  la visite du volcan Rano Kau et d’Orongo, village de l’homme oiseau. Le site du volcan est somptueux, avec son marécage-puzzle au fond du cratère.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    Puis on pique-nique à l’entrée d’Orongo, face au pacifique qui nous ébloui de son bleu si particulier. Un énième thon mayo après, on découvre le site d’Orongo qui a des allures cévenoles dans sa construction en pierre sèche.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    Ce lieu est chargé d’histoire et jouit d’une vue sublime sur les fameux îlots aux œufs de frégate tant convoités.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    En redescendant vers Hanga Roa, on fait un arrêt dans la grotte de l’homme oiseau, connue pour être le lieu où l’homme oiseau dévorait  les perdants de la course. Et oui, il faut se souvenir qu’on est entré dans un coin du monde où le cannibalisme existait encore il y a un peu plus d’un siècle… Ca glace le sang, non ? Ici, ils n’aiment pas trop en parler… On se dirige ensuite vers la route côtière qui a des allures bretonnes. On visite ce qui reste, c’est-à-dire presque rien, du site de Vinapu puis on va voir notre premier ahu (immense socle de pierre) bien conservé. Cela n’a rien de très spectaculaire mais on est très surpris de retrouver la technique inca de l’ajustement des pierres. Seraient-ils venus jusque-là ? Puis on reprend la route pour aller rendre visite à notre premier vrai moai, perdu en pleine cambrousse. On est scotché par sa prestance.  On part ensuite en direction de la plage d’Anakena, réputée comme la plus belle de l’île. On roule à travers des paysages de volcans d’Auvergne. C’est incroyable comme décor au milieu du pacifique !!! On décide de rebaptiser l’île la bretonne auvergnate… Quelle n’est pas notre surprise de découvrir au milieu des cocotiers cet alignement de moais coiffés de leur chapeau rouge avec comme arrière fond l’océan turquoise… Incroyable !!! On est sous le charme de notre première plage du pacifique !!! On commence peut être un peu fort… On reviendra passer du temps ici, c’est sûr. On se dirige enfin pour la fin de journée vers le plus célèbre site, celui de Tongariki, qui jouit d’une sublime lumière en fin de journée. Et là, c’est le choc !!! Ces 15 moais alignés qui nous regardent de leurs yeux vides nous bouleversent.

     

    Rapa Nui Inoui

     

     Juju manque de mots pour décrire la magie de ce lieu. On ressent un peu le même genre de sensations qu’en Egypte !!! Que nous sommes petits et insignifiants face à de tels colosses !!!  La magie de l’île de Pâques opère !!! On repart vers la côte ouest pour bénéficier du coucher de soleil, face au moai le plus proche du camping. On dîne au camping, comme on le fera tous les jours, sauf un soir où l’on se payera un resto, économie oblige !!! C’était une journée bien remplie et on en a pris plein les yeux… Dommage que le soleil ait joué à cache-cache avec nous toute la journée. Cela dit, pour le plaisir de vos yeux, les photos ont toutes été prises avec sa participation que nous avons parfois attendue longuement,  mais le résultat est là. Et puis on est sous les tropiques, c’est la règle du jeux les nuages, non ?

    J2 : Catastrophe, il pleut ! Le ciel est noir et cela n’a pas l’air d’être une ondée tropicale. On se décide à rendre la voiture pour pouvoir en profiter avec le soleil un autre jour. Puis, on passe voir La Lili pour réserver un tour de cheval un de ces 4. Elle nous reçoit très gentiment  malgré l’épreuve qu’elle vient  de traverser. On discute bien deux heures avec elle et on apprend plein de choses sur l’histoire de l’île. On boit ses paroles car c’est une sacrée oratrice. On l’invite à se promener avec nous mais elle décline notre proposition. On rentre pique-niquer au camping. Comme la pluie s’est arrêtée, on va reprendre notre 4X4 (un autre d’ailleurs,  avec mp3 s’il vous plait). On s’arrête dans un p’tit club de plongée pour réserver la plongée de Juju sur le site du moai immergé et on file vers la célèbre carrière de moais dans le site de Rano Raraku. On passe saluer les 15 moais de Tonkariki sur la route et on entre sur le site de la carrière.  Il y a plus de 200 moais enterrés. Ce site spectaculaire est lui aussi à couper le souffle.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    On  mitraille entre deux nuages les statues plongées dans le vert qui tranche avec le bleu profond de l’océan. Sublime !!! On a l’impression que le temps est suspendu ici et on a du mal  à imaginer pareil chantier. On monte aussi voir le lac du cratère : un bleu sublime, on a du mal à en croire nos yeux. Nous sommes les seuls au milieu des moais enterrés et des hordes de chevaux sauvages. On se croirait au temps des pionniers.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    Dur de résister à la baignade. On flâne encore un peu parmi ces colosses de pierres aveugles et muets ( quel dommage qu’ils ne nous racontent rien…) et on se dirige vers la sortie. Mais là, la tuile !!! Les gardes ont fermé l’entrée du parc avec une barrière cadenassée. Nous voilà bloqués !!! On retourne à l’entrée. Plus aucune trace de gardes (ils sont gonflés quand même ces gardes à la polynésienne…) et il ne reste plus qu’un couple d’argentins en scooter. Pas de problème pour eux car ils peuvent passer sous la barrière. Avec leur aide on décide de passer par une autre piste mais on s’arrête bien vite car on roule en direction du site, presque au milieu des moais. On rebrousse chemin et on décide d’essayer de contourner la barrière. Grâce à notre 4X4 (une autre voiture n’aurait pas fait l’affaire) on roule dans la pampa et contournons la barrière. Sauvés !!! On a eu chaud ! On reprend la route pour aller regarder le coucher de soleil sur le site de Tahai d’après les conseils de la Lili. Et elle avait raison. Le sunset est époustouflant et on mitraille a peu près toutes les 10 s. Vive le numérique !!! On rentre ensuite au camping, bienheureux de ne pas dormir dans le 4X4… On apprend que la virée à cheval de mardi pour Juju (Soso a trop peur de ces bestioles, sans doute trop grandes) est annulée. Il faudra se débrouiller autrement…  Juju va se coucher en pensant à sa plongée de demain…

    J3 : Le temps est encore gris ce matin. Cela ne dissuade pas Juju de se rendre pour 8h au centre de plongée en espérant que le temps se lève, on est sous les tropiques tout de même. Et là, nouvelle déconvenue… Le centre est fermé ! Juju patiente une demi-heure. Une dame finit par arriver et le fait patienter en disant qu’elle ne comprend pas pourquoi on l’a fait venir si tôt. Le moniteur est censé arriver à  9h. Juju s’équipe mais au lieu du moniteur, c’est la pluie qui arrive à 9h. Juju s’en va le cœur lourd et rejoint Soso au camping. On petit-déjeune. Vers 11h, le temps se lève. On décide de passer voir un autre centre de plongée  qui nous propose  une plongée en plein milieu d’après-midi. C’est le seul créneau possible d’ici notre départ. Heureusement c’est la plongée au moai immergé. Ouf ! On file donc en direction de la plage d’Anakena et on s’arrête à la petie plage d’Ovahe. Juju, grâce au matos de snorkeling prêté par le club de plongée, peut même faire une petite virée parmi les coraux géants. Puis on pique-nique à la plage d’Anakena.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    Juju file ensuite faire sa plongée pendant que Soso glandouille sur la plage. Ukulélé et farniente sont au programme !!! Juju lui se régale de sa plongée car ici on bénéficie d’une visibilité à 60m, une tuerie !!! Même si le moai est un faux, ça le fait. Juju retrouve sa Soso et l’emmène pour admirer une dernière fois les 15 moais de Tonkariki.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    On ne se lasse pas de ce site spectaculaire. Pour clôturer comme il faut cette belle journée, on retourne voir le coucher de soleil à Tahai.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    Puis dîner au camping et dodo. Il faut être en forme pour notre dernière demi-journée de location de voiture…

    J4 : Au programme du jour :les sites du nord de l’île,  le site de Akivi et ses 7 moais et retour au cratère de Rano Kau. Avant se lancer sur la route on passe réserver au syndicat d’initiative une virée à cheval pour Juju pour gravir le Terevaka. Le rendez-vous est enfin pris pour le lendemain. Puis on passe à nouveau par le site de Tahai, mais cette fois-ci de jour. Le spectacle est presque aussi beau sous la lumière matinale. On prend ensuite la route vers la grotte des deux fenêtres. On rampe et on s’éclaire au briquet jusqu’aux deux ouvertures. La vue sur les îlots d’en face est magnifique. Le temps de quelques clichés et on ressort. Ce lieu est empreint d’histoire et elle est palpable. Puis on va rendre visite aux 7 moais, les seuls à être tournés vers l’océan.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    On les admire quelques minutes sous un soleil de plomb et on reprend la piste pour aller revoir notre dernier site grâce à notre 4X4, on a nommé le cratère Rano Kau. C’était notre premier site et il sera notre dernier : la boucle est bouclée. On pique-nique devant ce panorama grandiose et on retourne sur Hanga Roa pour rendre la voiture. Au passage on confirme notre vol pour demain pour Tahiti et Juju se paye même le luxe de se réserver un cours de surf pour 16h. Au camping, on fait un peu d’internet en attendant 16h. A 16h le prof de surf explique à Juju que ce n’est pas possible car il n’avait pas pensé mais il est le seul à tenir la boutique. Il lui dit de revenir à 18h. Juju, bonne poire accepte et rentre au camping. Encore un peu d’internet  (on a le wifi dans la tente, la classe n’est-ce pas !) et Juju repart pour le surf. Nous nous donnons  rendez-vous au port pour se faire le seul resto des 5 jours. On a trouvé une bonne p’tite adresse avec un spectacle de danse traditionnelle depuis le premier jour… De retour à la bicoque du surfeur, c’est une nouvelle déception. Cette fois le prof dit à Juju qu’il n’avait pas pensé que ce n’était pas la bonne marée… Comme professionnel, on fait mieux !!! Il propose demain ( encore et toujours demain, cela a l’air d’une spécialité de la Polynésie).. Juju décide alors d’aller directement au port au lieu de retourner une énième fois au camping. Il se décide aussi à aller réserver le resto de ce soir pour éviter une nouvelle déconvenue. Patatra, c’est le soir de fermeture !!!  La philosophe polynésienne commence à gagner notre organisateur de Juju qui ne s’énerve pas mais  qui se demande quand même pourquoi est-ce aussi dur de programmer ce séjour sur l’île de Pâques. Juju va attendre patiemment  sa Soso au port. Quelle n’est pas la surprise de Soso de voir son surfeur au sec, en bord de mer. Il lui fait part des nouvelles. Qu’à cela ne tienne, on se décide de manger quand même au resto en terrasse avec vue sur le coucher de soleil. Pas mal pour notre dernière soirée. Mais une fois attablés, Soso ne retrouve plus le porte-monnaie. La commande semble compliquée mais Soso le retrouve. On se fait donc plaisir tout en étant raisonnables car ici tout est hors de prix .Ce sera donc  un céviche pour Soso et des crustacés pour Juju avec une bonne escudo et une tarte tatin. La qualité de la bouffe ne justifie pas l’addition salée mais nos deux globerevolutionnaires  rentrent se coucher bien pleins… Demain est un autre jour et on commence déjà à chanter « Tahiti nous voilà »…

     J5 : Il fait beau et Juju se dépèche d’aller faire son tour de cheval en espérant qu’il n’y ait pas de mauvaise surprise. Le guide arrive avec une demi-heure de retard. Ouf !!!  Le groupe se compose de 6 chiliennes plutôt sympas. Du coup il récupère le cheval leader et fait la balade en tête. Le paysage est splendide et ressemble toujours aux volcans auvergnats.

     

    Rapa Nui Inoui

     

    Lecteur mp3 aux oreilles, Juju se prend pour un gaucho, avançant parmi les chevaux sauvages. Il est aux anges…Il se paye même son premier galop de sa vie dans ce décor de film.  Arrivé au sommet Terevaka, la vue est à 360 degrés. Magnifique !!!

     

    Rapa Nui Inoui

     

    La redescente est plus rapide et elle est agrémentée par une attaque d’aigle qui fait du rase-motte sur Juju pour défendre son nid. C’est assez impressionnant !!! De retour au port, Juju retrouve Soso en compagnie d’un pêcheur qui lui fait la causette pour lui tenir compagnie. Elle a réussi à discuter pendant une heure en espagnol. Voilà les progrès de Soso !!! On pique-nique au bord du port en regardant des tortues nager, tout simplement incroyable… Puis c’est le retour au camping, la fin des sacs commencés par Soso le matin. On glande un peu et on quitte le camping pour l’aéroport car ce soir on décolle pour Papeete. Quel  enthousiasme  à l’idée de retrouver si prochainement la Gatjo family… Ce séjour sur l’île de Pâques a été bien rempli. On repart avec des images inouïes plein  la tête mais aussi avec  un drôle de sentiment : on a vraiment eu l’impression de galérer dans l’organisation de ces 5 jours. Il y a eu beaucoup d ‘imprévus  et on a eu souvent l’impression de ramer à contre-courant. On a peut-être eu du mal à changer de continent et à s’harmoniser avec le rythme polynésien. On met donc  tous nos espoirs dans Gagathe travel ( surnom donné à Agathe qui nous a planifié un p’tit tour dans les îles sous le vent) et on quitte Rapa Nui la magique, triste de savoir qu’on ne retournera certainement jamais ici mais avec l’excitation de se savoir bientôt à Moorea chez Agathe et Jojo, avec Swan et Tao. C’est ça, pour l’instant, l’avantage d’un tour du monde. On passe d’une destination de rêve à une autre sans repasser par la case  « chemin du retour » et la case « routine ». On en est conscient et essayons d’en profiter au maximum…                 A l’abordage de la Polynésie !!!

     

     

     


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